Hiver

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jeudi 28 mars

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Roman - Noir

Hiver

Énigme - Vengeance MAJ dimanche 09 mai 2010

Note accordée au livre: 3 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 24 €

Mons Kallentoft
Midvinterblod - 2009
Traduit du suédois par Max Stadler, Max Stadler
Paris : Le Serpent à plumes, novembre 2009
483 p. ; 21 x 13 cm
ISBN 978-2-268-06800-0
Coll. "Serpent noir"

Sur un arbre perché...

Hiver est le premier roman d'une tétralogie dont chaque livre sera articulé autour d'une saison.
Il fait très froid à Linköping en ce début de mois de février quand le cadavre nu d'un obèse est retrouvé pendu à un arbre en pleine cambrousse. Il présente de sales blessures, le ventre lacéré. La victime, connue sous le sobriquet de Bengt le Ballon, était un homme célibataire, solitaire et passait pour un marginal.
Malin Fors, trente-quatre ans, policière au commissariat de Linköping, se met donc, en compagnie de ses collègues, à la recherche du ou des meurtrier(s). Elle rencontrera au cours de cette enquête des garnements que leur mère ne sait plus gérer, une famille étrange réunie en un clan impénétrable, des hurluberlus s'adonnant, nus, à des incantations aux dieux vikings dans la campagne gelée. Nous croisons beaucoup de monde dans ce roman, où les pères apparaissent terriblement défaillants. Ivrognes, infidèles, violents ou morts, ils n'ont pas la part belle.
Bengt le Ballon est un cadavre pensant qui tente de guider, par ses pensées, Malin Fors sur le chemin de la vérité. Cette originalité ne fonctionne pas vraiment dans la narration car les pensées en question ne révèlent pas grand-chose ou alors l'auteur a tellement peur de trop en dévoiler qu'il finit par tout taire. Même chose pour les monologues du meurtrier qui ne nous apparaissent être les siens qu'une fois l'énigme résolue, au moment où on feuillette de nouveau le livre pour être sûr de ne pas être passé à côté d'un élément important.
Le brouillard ne plane donc pas seulement sur les plaines enneigées suédoises mais laisse aussi dans la tête du lecteur une impression de brouillon. Il ne nous reste plus qu'à attendre le printemps pour apercevoir une éclaircie.


On en parle : Carnet de la Noir'Rôde n°39

Citation

Ah, mais oui, c'est vrai, vous êtes tous sourds, comme on oublie vite lorsqu'on divague trop.

Rédacteur: Axelle Simon mardi 27 octobre 2009
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