Les Morsures de l'ombre

Vous vous êtes déjà demandé pourquoi il y avait tant de fautes de grammaire et d'orthographe dans les e-mails frauduleux ? Vous vous êtes certainement dit : ces idiots de fraudeurs, ils ne risquent pas d'entuber qui que ce soit s'ils ne prennent même pas le temps de corriger tout ça. C'est parce que vous n'y connaissez rien. En fait, c'est volontaire : si vous êtes assez fin pour repérer ces erreurs, alors vous n'êtes pas la bonne cible. Mais si vous êtes attardé au point de ne même pas remarquer qu'ils ne savent pas écrire, il y a de meilleures chances que vous soyez assez bête pour vous faire avoir.
Christopher Brookmyre - Les Ombres de la Toile
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samedi 27 avril

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Roman - Thriller

Les Morsures de l'ombre

Enlèvement MAJ lundi 09 février 2009

Note accordée au livre: 4 sur 5

Grand format
Inédit



Prix: 14,9 €

Karine Giébel
Paris : Fleuve noir, novembre 2007
292 p. ; 19 x 12 cm
ISBN 978-2-265-08584-8

Le tombeau

Le commandant Benoît Lorand, un excellent policier et tout aussi fabuleux coureur de jupons, a disparu. Faut-il aller fouiner du côté de sa vie professionnelle, ou de sa vie privée ? Tandis que les policiers et particulièrement le commandant Fabre, spécialement diligenté de Paris, s'égarent de fausses pistes en panier de crabes, prenant tout de même au passage le temps de fêter Noël puis le nouvel an, le kidnappé, lui, est torturé. Enfermé dans une cage, Ben est soumis à la fureur incontrôlable et radicale de sa geôlière, Lydia. Quel lien les unis ? Le temps vient rapidement à manquer pour répondre aux interrogations, car lequel du corps ou de l'esprit va vaciller le premier face à la torture, au froid et à la faim ? "Il claque des dents, resserre la couverture sur ce qui reste de son corps. Mais avoir froid ou avoir mal, c'est encore être vivant." Dans ce thriller qui préserve le mystère jusqu'aux dernières pages, les rythmes se télescopent : celui lent et fastidieux de l'enquête et celui, rapide, de l'affrontement du prisonnier avec sa tortionnaire. Karine Giebel décrit soigneusement les événements. Elle use d'une écriture économe, de phrases courtes, lapidaires. Retour à la ligne, la langue se fait visuelle, sonore et de fait ce sont les actes et non les paroles qui dressent le véritable profil des individus, ces mêmes actes qui seront propres à les délivrer de leur enfermement. Brouillant les pistes en multipliant les sujets - vengeance, amour, adultère, gémellité, suicide, jeu, déviance, folie... - l'auteur construit un univers glauque, peuplé de coupables. Redoutable !


On en parle : La Tête en noir n°140

Récompenses :
Prix SNCF du polar français 2009

Nominations :
Prix SNCF du polar français 2009

Citation

Tant que tu sais encore qui tu es, n'abandonne pas...

Rédacteur: Sylvaine Jeminet dimanche 08 février 2009
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