Sansalina

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jeudi 28 mars

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Roman - Noir

Sansalina

Historique MAJ dimanche 21 novembre 2010

Note accordée au livre: 5 sur 5

Poche
Réédition

Tout public

Prix: 7,1 €

Nicolas Jaillet
Paris : Folio, novembre 2010
298 p. ; 18 x 11 cm
ISBN 978-2-07-039646-7
Coll. "Policier", 600

Sansalina City Blues

Sansalina. Une petite commune du Mexique, dans les années 1920, antichambre de Tijuana. Eduardo Mendes, Felipe Guzman, Raùl, Simòn et Agustìn Martìn forment les Buenhombres à l'instigation de Pablo Zorfi. Des adolescents idéalistes qui rêvent de prendre les rênes du pouvoir. Enfin, du pouvoir de la rue et de la peur. En attendant, les deux premiers sont esclaves d'une hacienda, tandis que les trois autres, frères, voient leur père se faire trucider pour ne pas avoir voulu payer sa protection. Pablo Zorfi, tout droit sorti d'un Borsalino-Pepito va alors se griller les ailes au soleil. Amoureux fou de Dolores, future mère d'un idiot, bibliothécaire dans une ville plus à même d'héberger un casino, c'est pourtant dans les bras d'une prostituée qu'il va perdre sa virginité et gagner ses galons de caïd. Il élimine d'abord son tortionnaire de la hacienda, puis s'occupe de celui qui parasite les lupanars de la ville avant d'unifier tous les malfrats sous une même poigne d'acier : la sienne. Son second, Eduardo, va peu à peu s'éloigner de lui, de sa folie, le trahir, le destituer et le mettre à mort. Mais Felipe, être balourd mais à l'honneur immaculé, va partir dans une dernière chevauchée toute don-quichottesque à la recherche de Dolores et des rêves d'un Pablo pâlichon.
Du sang, de la violence, de la corruption, des sentiments et du foutre dans un Mexique à la Pancho Villa. Nicolas Jaillet a écrit un roman où l'atmosphère, le style et la narration sont éblouissants. Dans un récit où s'entremêlent les flashbacks, le lecteur s'immerge tout de go dans l'intrigue de ce qui demeure l'un des meilleurs romans français des années 2000. Il y a du Paco Ignacio Taibo II dans cet ouvrage (facile, diront certains) qui constitue une vaste fresque historique que l'on aurait aimé voir portée à l'écran par un Sergio Leone des grands jours.


On en parle : L'Indic n°8

Citation

Les caïds ont tous un grain. Ça doit être la pression.

Rédacteur: Julien Védrenne dimanche 21 novembre 2010
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