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Philip Le Roy intègre la réalité dans des thrillers addictifs

Vendredi 10 juin 2016 - Dans le genre littéraire du thriller, on découvre des récits où le romancier se contente, à partir d'une base limitée d'éléments de fiction, de développer une intrigue essentiellement composée d'actions et de péripéties. D'autres auteurs s'appuient sur des faits tangibles, sur des bases documentaires élaborées pour construire une histoire, certes mouvementée, mais qui apporte une ouverture, une vision originale, voire novatrice d'une réalité, qui donne des pistes de réflexion et envie d'approfondir les sujets abordées. Philip Le Roy s'inscrit dans cette seconde catégorie en proposant des thrillers attractifs, captivants, ouvrant sur des voies nouvelles, des hypothèses étayées et convaincantes. Il a choisi, par exemple, de dénoncer des omerta religieuses dans trois de ses précédents romans, l'origine du Coran, les manipulations vaticanes et bibliques.
Délaissant les ambiguïtés des religions du Livre, il s'intéresse aux circonstances du suicide de Marilyn Monroe, des circonstances qui prêtent à caution compte tenu des incohérences. C'est avec des éléments d'archives, des expertises médicales et des rapports d'enquêtes qu'il propose un récit plus que plausible, une thèse stupéfiante.
Un entretien s'imposait avec cet auteur particulièrement talentueux dont les ouvrages demandent souvent plusieurs lectures tant le contenu est riche.
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© Julianne Le Roy



k-libre : Vous avez publié au Cherche midi, en 2014, La Porte du Messie, un thriller mouvementé basé sur la recherche des origines du Coran. Vous présentez celui-ci comme un outil de pouvoir, une construction idéologique empruntée à des textes antérieurs. Pourquoi choisir de traiter un sujet relatif au Coran et à sa constitution ?
Philip Le Roy : En préface de La Porte du Messie, j'explique la manière rocambolesque dont ce sujet est arrivé jusqu'à moi. D'une manière générale, un sujet m'intéresse quand il est question d'une vérité contraire à celle qu'on essaie de nous faire croire, à contresens des idées convenues, et quand il s'agit bien sûr de faire peur au lecteur avec une menace réelle. Ce qui m'intéressait avec les origines du Coran c'était d'aller là où aucun écrivain n'avait osé poser le regard et de répondre à deux questions fondamentales permettant de mieux comprendre le présent : qui a vraiment écrit le Coran et pourquoi ? À partir de là, j'ai imaginé mes personnages et mon intrigue.

k-libre : Vous faites remonter les sources du Coran à des écrits bien antérieurs issus de matériaux empruntés à des sources judéo-chrétiennes, des lectionnaires syriaques. Cette thèse n'est-elle pas très controversée ?
Philip Le Roy : D'un côté, elle est confirmée par les historiens, les linguistes, les archéologues et les orientalistes qui ont travaillé sur le sujet. De l'autre, elle est controversée par les religieux et ceux qu'ils manipulent. Donc cela me va très bien.

k-libre : Vous vous appuyez pour étayer vos écrits, sur l'aide de Guillaume Hervieux, un historien des religions, et sur une bibliographie conséquente. Pourquoi, à votre avis, ces thèses restent-elles confidentielles malgré les connaissances acquises aujourd'hui ?
Philip Le Roy : Elles restent confidentielles à causes des menaces et des fatwa émises à l'encontre de tous ceux qui ont sacrifié leur nom, leur carrière et parfois leur vie pour avoir contextualisé le Coran. Ces connaissances existent mais le pouvoir des religieux, la complicité des politiciens et l'inculture des médias entravent leur diffusion. Avec Guillaume Hervieux, on a essayé de la transmettre à travers un nouveau vecteur : un roman.

k-libre : Vous évoquez, également, des recherches effectuées sur le Coran par des nazis. Quels pouvaient être le rapport et les liens avec leur idéologie ?
Philip Le Roy : Comme je l'explique dans le roman, Himmler avait toujours Mein Kampf et le Coran sur son bureau. Hitler et lui considéraient que le Coran était le meilleur manuel pour fabriquer des soldats aptes à se sacrifier au nom d'un chef et d'une idéologie conquérante doublée d'une haine des juifs. Mein Kampf est d'ailleurs un best-seller dans les pays musulmans.

k-libre : Vous créez, pour animer votre intrigue, deux héros particulièrement attachants avec Sabbah Shahi, une Franco-Syrienne de trente ans, et Simon Lange. Comment vous sont venus ces personnages ?
Philip Le Roy : J'ai créé Sabbah en pensant à la femme voilée qui m'a abordée un jour sur un salon pour attirer mon attention sur les origines chrétiennes du Coran. À partir de ses yeux que je n'oublierai jamais, j'ai imaginé mon héroïne. Une héroïne comme je les affectionne, une femme charismatique qui prend des décisions. Simon, lui est un héros hitchcockien, le fish out of the water. Il est un érudit qui vit en marge de la société. Un beau matin, il apprend la mort de ses parents. Ceux-ci lui ont légué des documents. Simon découvre qu'il n'est pas celui qu'il croyait être. En enquêtant sur ses véritables origines, il tombera sur celles du Coran car les deux sont liées.

k-libre : Vous faites paraître, l'année suivante (2015) toujours au Cherche midi, L'Origine du monde où vous revenez sur la Bible et sur ses diverses versions, traductions manipulées pour assurer le pouvoir aux hommes. En quoi diffère-t-il du Dernier testament pour lequel vous avez obtenu le Grand Prix de la Littérature policière ?
Philip Le Roy : Le Dernier testament s'attaque au Vatican, tandis que L'Origine du monde démonte le mythe de la Genèse. Dans le premier, je dénonce une manipulation historique qui a supprimé Marie Madeleine de la liste des apôtres et des auteurs des Évangiles. Dans le deuxième, je dénonce une manipulation du texte de la Genèse qui a donné le mauvais rôle à Ève. Dans les deux cas, la femme a été reléguée au second plan au profit de l'homme qui s'est arrogé le pouvoir religieux.

k-libre : Si, dans La Porte du messie, Simon Lange, choqué par des révélations se montre un peu faible, dans L'Origine du monde, c'est vraiment Sabbat qui est l'héroïne et qui le traîne comme un boulet. Pourquoi faire de Simon ce superbe anti-héros ?
Philip Le Roy : Je préfère les héroïnes aux héros. Elles sont plus sexy. Je préfère Lara Croft à Indiana Jones, ou Samantha Caine (l'héroïne de Au revoir à jamais) à Jason Bourne. Les femmes sont aussi plus fortes, plus pragmatiques, plus malignes. Elles me sont donc plus utiles pour dénouer une intrigue. Malgré ses facultés exceptionnelles, mon personnage de Nathan Love a besoin des femmes pour s'en sortir, que ce soit dans Le Dernier testament, La Dernière arme ou La Dernière frontière (trilogie toujours disponible en poche chez Points). Quant à Simon, il ne croit plus en rien depuis qu'il a découvert qui il était vraiment. J'en ai fait un personnage nihiliste et radical. La lueur au bout du tunnel ne pourra donc venir que de Sabbah.

k-libre : Vous faites expliciter comment la Genèse biblique a été présentée de façon à justifier la domination de l'homme sur la femme en lui faisant porter, entre autres, la culpabilité de la faute originelle. Est-ce une position acceptée par les religions du Livre ?
Philip Le Roy : Jusqu'à présent, ce n'était pas le cas. Mais j'ai eu l'heureuse surprise d'apprendre à la sortie de L'Origine du monde que le pape François prenait soudain la défense d'Ève contre Adam, et jugeait que "c'était une idée blessante de la considérer comme la femme tentatrice". La vérité finit par faire son chemin !

k-libre : Vous donnez, dans L'Origine du monde, un rôle important à une Confrérie du Serpent dont l'objet est la protection des supports de la connaissance originelle. Existe-t-il une telle organisation ou est-ce le souhait qu'une telle société existe pour imposer la vérité ?
Philip Le Roy : Cette confrérie est une utopie. Elle représente le monde tel qu'il aurait pu être si l'on n'avait pas modifié le sens originel des textes fondateurs, et si la religion s'était cantonnée à l'intime. Dès qu'elle sort de la relation personnelle entre le croyant et son Dieu, la religion devient un danger.

k-libre : Pourquoi avoir choisi ce titre qui est également celui d'un célèbre tableau de Gustave Courbet ?
Philip Le Roy : Parce que comme l'a magnifiquement peint Courbet, la femme est à l'origine de tout. C'est elle qui donne la conscience et la vie. Sans elle, Adam serait encore en train de se rouler dans l'herbe du jardin d'Éden.

k-libre : Cependant, ces livres sont aussi des thrillers, des romans d'action où vous multipliez péripéties et rebondissements. Est-ce aisé de mêler, ainsi, actions trépidantes et réflexions sur des textes saints ?
Philip Le Roy : Comme le disait Gabin, pour faire un bon film, il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. Pour la littérature, c'est encore plus vrai car il n'y a pas d'image, ni de son pour compenser les carences scénaristiques. Je m'impose donc cette règle. Si je n'ai pas une bonne intrigue, cela ne vaut rien. Et une bonne intrigue requiert une action haletante, des rebondissements, des cliffhangers, des renversements de situation, du suspense, des dialogues qui sonnent juste. Le fond ne vient qu'après. Il donne du sens et me permet de répondre plus facilement à la question que je me pose au moins une fois par jour : bon sang est-ce que tout ça en vaut la peine ?

k-libre : Comment êtes-vous arrivé à Marilyn ? Est-ce en 2012 lors du cinquantenaire de sa mort ou est-ce un personnage dont la vie réunie tous les éléments d'un thriller ?
Philip Le Roy : Marilyn est la plus grande héroïne de thriller dont on puisse rêver. Et en plus, elle a vraiment existé ! Quel rêve pour un écrivain surtout s'il est un fan depuis toujours. Je ne pouvais donc que m'en emparer. Avec du recul je réalise que Marilyn X conclut une trilogie portant sur une quête de manuscrits: ceux du Coran, de la Genèse et de Marilyn Monroe.

k-libre : Pourquoi ce titre de Marilyn X ? Est-ce pour signifier que Marilyn reste encore aujourd'hui une inconnue ou est-ce en référence à une photo célèbre ?
Philip Le Roy : Le "X" est inhérent à Marilyn. C'est la fameuse photo qu'elle a "crucifiée", c'est le classement X de certains passages de sa vie, c'est surtout les inconnues dans sa vie et dans sa mort que j'essaye de solutionner.

k-libre : Avec les carnets ayant partiellement échappés aux flammes, vous restituez des moments forts de sa vie, certains très durs. Ces moments sont-ils authentiques ?
Philip Le Roy : Ces moments forts que je décris sont réels, de son internement en asile psychiatrique à la fameuse nuit du 5 août 1962 en passant par le viol collectif au Cal Neva Lodge. Mais il restait des zones d'ombre. Mon travail d'écrivain a consisté à réunir tous les indices avérés pour éclairer ces zones d'ombres, me glisser dans la peau de Marilyn pour extrapoler les faits avec le plus de justesse possible et enfin mettre tout ça en forme pour que le lecteur ne lâche plus le roman.

k-libre : Vous émettez l'hypothèse selon laquelle Marilyn aurait choisi de disparaître volontairement avant d'être assassinée. Est-ce une potentialité ou une pure fiction ?
Philip Le Roy : Chut, il ne faut pas trop en dire... Tout ce qu'on peut dévoiler à ceux qui n'ont pas encore lu le roman, c'est qu'en partant de tous les indices dont on dispose (la personnalité et le statut de Marilyn, les rapports d'enquête et d'autopsie), il est possible d'échafauder une thèse qui à ce jour n'a jamais été exploitée mais qui est totalement crédible.

k-libre : Vous dressez, de l'entourage de Marilyn, des portraits pour le moins peu flatteurs quand ils ne sont pas au vitriol. Personne ne trouve grâce aux yeux de votre narrateur. Cet entourage était-il aussi abject ?
Philip Le Roy : Son entourage était d'un cynisme incroyable alors que Marilyn en était totalement dénué. D'où le contraste !

k-libre : La mafia et la politique sont au cœur des dernières années de la vie de la star. Le narrateur la décrit comme seule face à "un système qui reliait la présidence, la pègre, le show-business et les services secrets". Cela ressort-il des documents que vous avez pu consulter ?
Philip Le Roy : Tous les documents de l'époque attestent que Marilyn s'était hissée au cœur du pouvoir américain constitué par la mafia qui tirait la plupart des ficelles, mais aussi par les Kennedy, le FBI, la CIA et Hollywood. Un véritable panier de crabes. Le jour où ces crabes ont su que Marilyn prenait des notes, ils se sont tous mis d'accord pour la considérer comme très dangereuse.

k-libre : Les deux frères Kennedy, John et Robert, amants tous deux de Marilyn, tels que présentés ne sont-ils pas que de vulgaires voyous ?
Philip Le Roy : Marilyn X fait craquer le vernis du glamour et des grandes figures américaines. Cela relève du politiquement incorrect dont je parlais au début de cet interview, plus proche de la réalité que l'histoire officielle qu'on nous sert régulièrement dans les médias.

k-libre : La scène, lors du week-end au Cal Neva Lodge, cet hôtel dans le Nevada appartenant à Frank Sinatra, est effrayante. Est-elle corroborée par des témoignages ?
Philip Le Roy : Elle est malheureusement bien réelle et attestée non seulement par ceux qui se trouvaient là ce week-end, mais aussi par ceux qui ont vu les photos du viol. J'ai seulement ajouté du réalisme à la scène en la décrivant jusqu'au bout, en nommant les violeurs et en les faisant parler. J'avoue avoir un peu forcé le trait sur certains détails afin de souligner l'ignominie des participants.

k-libre : Dans les descriptions au vitriol, Frank Sinatra n'est pas mieux loti. Il est présenté comme un individu aux ordres du chef mafieux, le successeur d'Al Capone, et considéré avec mépris. Etait-il aussi inféodé à la mafia ?
Philip Le Roy : Sans la mafia, Sinatra n'était rien, et la mafia le lui faisait bien sentir. Il était devenu leur homme de main au sein de Hollywood. C'est un fait reconnu aujourd'hui que l'on a tendance à escamoter pour ne pas entacher l'icône qui rapporte encore aujourd'hui. Il n'empêche que ce grand chanteur était aussi une petite ordure.

k-libre : Vous présentez Marilyn comme une femme seule, toujours seule. À votre avis, qu'attendait-elle de la vie ? Qui aurait pu la sortir de sa solitude et comment ?
Philip Le Roy : Marilyn faisait rêver tous les hommes mais un homme aurait-il pu vivre avec Marilyn ? Un homme peut-il vivre avec une déesse ? Un être normal peut-il vivre avec une femme aux multiples personnalités ? Marilyn attendait de l'amour, de la tendresse, de la chaleur humaine, de la compassion. Qui aurait pu lui donner tout ça ? Je livre une réponse dans le roman.

k-libre : Elle consomme des quantités importantes de drogues, de médicaments, d'alcool. Pourtant cette consommation excessive ne semble pas avoir d'effet sur sa beauté ?
Philip Le Roy : Dès qu'elle était dans le périmètre d'un objectif, elle se métamorphosait en Marilyn et rayonnait, quel que soit son état. C'était magique, même si parfois cela requérait quatre heures de maquillage et un régime draconien.

k-libre : Vous dévoilez une personnalité complexe, riche, une femme intelligente aux multiples talents, loin de l'image de la blonde évaporée et sans cervelle que les médias ont présentée. Sa personnalité réelle commence-t-elle à être révélée ?
Philip Le Roy : Je voulais creuser au-delà du mythe, au-delà de l'actrice, sur lesquels se sont arrêtés la plupart des commentateurs, et m'intéresser à la femme. Et ça valait vraiment le coup, car j'ai découvert une personnalité d'une richesse et d'une complexité incroyables qui permet de mieux comprendre pourquoi Marilyn est encore aujourd'hui bien présente dans nos esprits et dans nos cœurs.

k-libre : Vous évoquez de façon détaillée les traditions, les croyances, et le mode de vie des indiens Navajos. Connaissez-vous bien ce peuple ?
Philip Le Roy : J'ai beaucoup étudié la culture amérindienne lors de mes voyages aux États-Unis et pour la création de mon personnage Nathan Love qui a une ascendance Navajo. Cela m'a servi pour Marilyn X.

k-libre : Vous introduisez La Porte du messie comme un récit issu de documents que vous confie une femme voilée alors que vous êtes en dédicace au salon du livre de Porto-Vecchio. Dans Marilyn X vous présentez le narrateur comme un écrivain qui va utiliser ce qu'il a pu apprendre dans les carnets. Aimez-vous vous intégrer dans vos romans ?
Philip Le Roy : Mon apparition dans La Porte du messie se borne à la préface. Pour Marilyn X , j'ai tenté d'écrire à la première personne après avoir tout essayé. J'ai recommencé cinquante fois l'écriture du premier chapitre avant de reconnaître que c'était la manière la plus efficace pour transmettre aux lecteurs le contenu des mystérieux carnets.

k-libre : Vous mettez, en conclusion de vos livres, une playlist de thèmes musicaux qui vous accompagnent, je pense, dans l'écriture. La musique est-elle, pour vous, indispensable et indissociable de l'écriture ? Est-elle une de vos nombreuses sources d'inspiration ?
Philip Le Roy : Pour moi, la musique est indissociable de la vie, donc de l'écriture. J'en écoute en écrivant et j'en fais profiter le lecteur. Dans Marilyn X, la musique est encore plus légitime puisqu'elle faisait partie du quotidien de Marilyn.

k-libre : J'imagine que vous travaillez déjà à votre prochain livre. Pouvez-vous nous donner quelques indications sur l'intrigue et sur les personnages que vous avez choisis ?
Philip Le Roy : Pour mon prochain roman, j'ambitionne de mettre la barre très haut, et d'écrire une intrigue qui bluffera tout le monde. Une bonne histoire, une bonne histoire, une bonne histoire, souvenez-vous ! Ce roman nécessite encore un an de travail et va m'obliger à quitter la France pendant quelques mois. Cela se passera à l'autre bout du monde, cela commencera comme au paradis pour se terminer comme en enfer... Et il y aura bien sûr une femme pour donner un sens à tout ça !


Liens : Philip Le Roy | Marilyn X | La Porte du messie | L'Origine du monde | Grand Prix du livre audio La Plume de Paon/Littérature classique Propos recueillis par Serge Perraud

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