k-libre - auteur - Christian Blanchard

Elle ne posa pas de question. N'osa pas. N'en eut pas la force non plus.
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Christian Blanchard

MAJ vendredi 25 mai 2012
© D. R.

Biographie Christian Blanchard


Naissance à Dieppe le 20 juin 1959.
Christian Blanchard est né à Dieppe qui, comme tout le monde l'aura remarqué, n'est pas une ville bretonne... sauf que son père était un Breton pur beurre du sud de Dinan et que, marin pécheur, il "fauta" avec une Normande... Un petit Blanchard arriva quelques années plus tard. Jusqu'à l'âge de quatre ans, Christian Blanchard ne dit quasiment rien. Il paraît que depuis il s'est rattrapé et certaines mauvaises langues prétendent que depuis il a des idées sur tout... Il espère avoir surtout des idées.
Vie pénarde à la campagne et vacances en famille à Dinan jusqu'à l'adolescence. À quinze ans, il joue encore aux petites voitures en faisant des "Vrooms, vrooms !" sur le carrelage de la cuisine. Moins de cinq ans plus tard, il est marié (un premier fils viendra plus tard) et il rentre de nouveau dans une salle de classe mais, cette fois-ci, devant des élèves.
Avant ça, son parcours scolaire a été des plus classiques. Aucun redoublement, bac (construction mécanique) à dix-huit ans et BTS (fabrication mécanique) à vingt. Sauf que pour un fils d'ouvrier, c'est relativement rare à cette époque. Merci maman ! Son père aurait voulu qu'il soit ajusteur sur les chantiers navals (un CAP suffisait)... Sa mère pensait qu'il pouvait faire mieux.
À cette époque, il ne sait pas vraiment ce qu'il va faire de sa vie. Une chose est certaine  l'entreprise privée n'est pas pour lui. Sans grande conviction, il entre dans l'Éducation Nationale par la petite porte (maître auxiliaire) où, durant trois ans il enseigne des matières dont il ignore tout : chaudronnerie, cuisine, dessin d'art... Mais, c'est tout de même une révélation. Christian Blanchard a l'impression d'être utile... même comme bouche-trou.
Durant les six années qui suivent, il enseigne enfin une discipline qu'il maîtrise et, comme professeur titulaire en dessin industriel, il a devant lui des ados de lycées professionnels qui ne veulent surtout pas se prendre la tête avec cette matière. Être maso, c'est des fois jouissif.
Comme, en plus, il semble qu'il fait un bon boulot, le rectorat de l'académie de Rouen lui demanda d'assurer des fonctions d'inspecteur. Un an est alors largement suffisant pour comprendre que ce n'est pas son trip. Il embraye ensuite dix années comme Conseiller en formation (toujours dans l'éducation nationale) dans les Pays de la Loire puis en Bretagne... Le coup de bol ! Durant des vacances en Turquie, il fait la connaissance d'une Bretonne de Brest "même"... Voilà que ça dure toujours et qu'il y a deux autres fils Blanchard depuis.
Avec l'âge et l'envie d'évoluer, il retourne à trente-huit ans à l'école (Fac de Nantes), et obtient un master II en sciences humaines (mention bien) avec un travail "remarqué" sur les sources du pouvoir (au sein de la formation continue de l'éducation nationale).
Concours de personnel de direction en poche en 2001, son classement lui permet de choisir son poste et voilà qu'il devient proviseur adjoint dans un lycée professionnel breton. Mais en 2004, il perd "la foi" et démissionne pour monter une petite maison d'édition : Les éditions du Barbu. Le nom vient du fait qu'il a un gros bide et qu'il est chauve...
Le premier auteur publié est un gars dénommé Christian Blanchard... On n'est jamais si bien servi que par soi-même. À cette époque, ses histoires sont sûrement bonnes mais l'écriture laisse à désirer. Les premiers livres sont désormais introuvables et son auteur en est heureux. Il ne peut qu'évoluer. Il paraît que c'est fait...
Avant la fermeture des éditions en décembre 2010 (presque un an à tout régler ; fermeture réelle en décembre 2011), elles comportent une quinzaine d'auteurs avec une quarantaine de titres à leur catalogue. Beaucoup et peu à la fois... Financièrement pas viable. Il cesse son activité d'édition avant d'y être obligé par dépôt de bilan. On a le droit encore à sa fierté et à son indépendance. Les éditions du Barbu restent cependant une marque et il produit encore un pamphlet par an en autoédition. Quant aux polars, ce sont les éditions du Palémon qui lui demandent d'intégrer leur écurie.
Comme beaucoup d'auteurs, c'est à la crise d'adolescence (est-elle d'ailleurs finie ?) qu'il commence à écrire des nouvelles sur des thèmes qui lui tiennent toujours à cœur comme la folie, la peur, la double personnalité ou bien encore la solitude.
Le roman noir est venu plus tard. Si l'objectif d'un polar, c'est seulement de trouver le méchant après une enquête menée par un flic, cela ne l'intéresse pas. Dans la vraie vie, rien n'est manichéen. Ce qu'il aime, c'est l'idée du tueur (en série ou non) que l'on peut croiser tous les matins dans la rue, au bureau ou à la boulangerie. Le "méchant" peut être perçu comme un gentil dans la vie et puis, un jour, il bascule du côté obscur. Pourquoi ? Nous sommes tous des tueurs en puissance mais rarement sont ceux qui passent à l'acte. La frontière entre les deux mondes est pourtant aussi fine qu'une feuille à cigarette.
Comme tout le monde, Christian Blanchard possède un côté caché, conscient ou inconscient. Il a des angoisses et, avec le temps, il a tendance à croire qu'elles apparaissent de plus en plus dans ses livres. Un jour, il sera peut-être le "taré" d'une histoire. À réfléchir pour un prochain best-seller.
Quant aux sources d'inspiration, il suffit de lire la presse quotidienne, regarder la télé (pas trop pour pas devenir abruti) et avoir l'œil et le neurone en alerte. Ce n'est jamais le "comment" qui l'intéresse mais le "pourquoi". Pourquoi de jeunes gens ont répondu à un message sur Internet "recherche jeune homme prêt à se faire manger" ? Pourquoi un archiviste reclus sur lui-même va-t-il séquestrer un autre individu durant quatorze ans ? Pourquoi une victime devient-elle coupable ?
Christian Blanchard pourrait en citer encore d'autres. Tous ces éléments sont issus de faits divers relayés par les médias. Vient s'ajouter une dimension psychologique : la paranoïa, la schizophrénie, le dédoublement de personnalité, la fragilité de l'être augmentée par la peur... la manipulation, le conditionnement humain...
Pas marrant tout ça ! Mais terriblement motivant. Un peu "thriller" sous la couette ,! Christian Blanchard avoue ne pas être quelqu'un de très courageux en dehors de chez lui, mais face à son ordinateur (porte, fenêtre et volets fermés), il n'y a pas grand-chose qui lui fasse vraiment peur...
En huit ans (à temps quasiment plein), il a écrit douze romans noirs et six pamphlets. Maintenant, il vise un roman et un pamphlet par an. Ça suffira. Il participe aussi à des concours de nouvelles dans des genres différents et avec une certaine réussite. Il a même été lauréat de l'un d'eux où le thème était "lettre d'amour".
Une autre satisfaction a été d'être nommé au Prix Intramuros de Cognac en 2009. Les membres du jury sont constitués de prisonniers. Comme finaliste, il a donc été invité à les rencontrer sur leur "lieu de travail". C'est une expérience qu'il n'est pas prêt d'oublier. Aucune compassion pour ces lecteurs. Ils ne sont pas là par hasard. Par contre, il a rencontré des gens intéressants, érudits pour certains, et très demandeurs quant à leur manière de faire : inspiration, écriture, organisation... Expérience à renouveler s'il a la chance d'être sélectionné une nouvelle fois.
Écrire est une chose mais il faut continuer à lire les autres. D'abord, ça peut donner des idées et ensuite, il faut toujours est au fait de la concurrence. Dans le polar et le roman noir, Christian Blanchard est assez fan de certaines femmes. Et en premier lieu, il est un inconditionnel de Karine Giébel. Pour celles et ceux qui ne la connaissent pas, il faut la lire d'urgence. Outre Karine Giébel, devenue une amie depuis ses visites en prison dans la région de Cognac, il aime particulièrement Mo Hayder, auteur particulièrement déjantée mais d'une force rare et, dans un genre plus humoristique, Nadine Monfils, une Belge toujours flanquée de son teckel mordeur, qu'il voit tous les ans au "Goéland masqué" à Penmarc'h.
Chez les hommes, Christian Blanchard est un fervent lecteur de Dennis Lehane, Michael Connelly, Patrick Bard, Franck Thilliez, Caryl Férey, Thierry Jonquet et Jean-Claude Izzo. Chez les moins connus mais toujours vivants, Mouloud Akkouche, Jean-Paul Le Denmat, Jérome Bucy et Gilles Del Pappas...
Fan de la série télé Stargate SG1 ainsi que des déclinaisons qui ont suivi : Stargate Atlantis et Stargate Universe. Christian Blanchard avoue également avoir vu tous les épisodes de NCIS, enquêtes spéciales et est devenu accroc de Luther, Mafiosa, Engrenages et Dexter... Ces dernières séries n'ont évidemment rien à voir avec le roman noir...
En dehors de ça, il va aux matchs de basket et de handball de ses garçons ; il sort son chien quand il pleut et mange de la dinde à Noël...



Présence à un festival :

2015 : Le Chien jaune | Salon du polar breizh & d'ailleurs | Salon du roman policier de Penmarc'h

2014 : Le Chien jaune | Mine de Polars | Salon du roman policier de Penmarc'h

2013 : Salon du roman policier de Penmarc'h | Week-end du polar breton

2012 : Mine de Polars | Salon du roman policier de Penmarc'h

2011 : Salon du roman policier de Penmarc'h

2010 : Salon du polar breizh & d'ailleurs | Salon du roman policier de Penmarc'h

2009 : Salon du roman policier de Penmarc'h

Bibliographie*

Romancier :

Nouvelle :

* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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