Carnet de la Noir'Rôde nº44

Je le regardais en loucedé, et vraiment il faisait peur. C'est son regard surtout qui était bizarre. Plus tard, j'ai compris pourquoi. En partie au moins. Aux Bat'd'Af qu'il avait fait avant-guerre et où il avait rencontré Jo, il s'était fait tatouer deux petits points au coin de l'œil.
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Carnet de la Noir'Rôde n°44

Bulletin

MAJ jeudi 20 août 2009
Visuel de la revue Carnet de la Noir'Rôde n°
Pays : France





Prix: Gratuit €
Carnet de la Noir'Rôde n°44
Automne
Parution trimestrielle
24 p. : 15.00 x 21.00 cm
ISSN 0999-9132
Comment se procurer la revue ?

La Noir'Rôde
Adresse : Le Boticelli, Les Hameaux du Soleil, 06270 Villeneuve Loubet, France
E-mail : noirode@lanoirode.com
Téléphone : 0493228883
Site : http://www.lanoirode.com

Ce qu'il faut savoir sur la revue
Les Carnets de la Noir'Rôde paraissent quatre fois par an. Ils proposent des interviews et des chroniques littéraires. Une vision noire qui vient du sud de la France. La maquette est en noir et blanc, et ici ou là des illustrations originales parsèment allègrement un bulletin conçu par des fanas de littérature noire au bon sens aiguisé.

La vache se réjouit des révolutions arabes car, nous dit-elle dans ce 44e numéro, partout où des dictatures sont tombées des écrivains ont pu enfin s'exprimer. Et la Vache de porter un regard prophétique sur l'Europe (ayons une pensée pour la Russie qui se prépare, presque cent ans après celle de 1917 à remettre le couvert pour, espérons-le, un résultat différent). Et la vache de conclure qu'un jour peut-être les auteurs de noir ne trouverons plus de sujets d'actualité... La Vache est folle, elle le sait, et c'est tant mieux ! Ce numéro est consacré à des chroniques de romans très divers et donc très variés écrites par des rédacteurs assermentés à l'identité avérée ou pas. Comme d'habitude, l'usage d'alcool très divers et donc très variés est prescrit. De la bière au whisky en passant par de légers spiritueux, c'est tout un bar qui vous est proposé. De l'alcool à la lecture, il n'y a qu'un pas que nous nous empresserons de franchir. Hormis les nouveautés grand format, et un coup de cœur dédié à Natural Ennemies, réédition chez Baleine d'un obscur roman de Julius Horwitz (Jean-Bernard Pouy nous en a fait récemment l'éloge, le roman attend donc une lecture assidue de notre part !), Corinne Naidet offre un carnet central entièrement dédié à des rééditions au format poche. Autant de romans qui, avec recul, requièrent notre totale attention. D'ailleurs, s'il fallait mettre des vaches en guise de cœur pour noter certains auteurs "incontournables", David Vann et Carlos Salem en recueilleraient sûrement un bon nombre. Autre particularité intéressante de ce carnet, la présentation des couvertures de certains romans promus dans leur édition originale outre-Atlantique et toute une série de gossips du meilleur aloi.

Sommaire :
Édito.
Chroniques (Désolations, de David Vann, Les Fantômes de Belfast, de Stuart Neville, Un traitre à notre goût, de John Le Carré, Calibre, de Ken Bruen, L'Homme de Lewis, de Peter May, Silence, de Benoît Séverac, Bettý, de Arnaldur Indridason, L'Origine du silence, de Jed Rubenfmld, Cadillac Beach, de Tim Dorsey, Meurtre pour mémoire, de Didier Daeninckx & Jeanne Puchol, Octobre noir, de Didier Daeninckx & Mako, Intermittence, de Andrea Camilleri & Je reste roi d'Espagne, de Carlos Salem), par Andromaque Allane, Henri Aurah, Alain Bandry, Elwood Ford, Ellijah Mésone, Corinne Naidet, Maguy Nesse, Mercedes Pairadosse, Érika Rignan, Olaf Roègue & Omar Tini.
Coup de cœur : Natural Ennemies, de Julius Horwitz.
Lire pas cher ! (Aller simple, de Carlos Salem, Un employé modèle, de Paul Cleave, 1280 âmes, de Jean-Bernard Pouy, Vice caché, de Thomas Pynchon, Hiver, de Mons Kallentoft, Country Blues, de Claude Bathany, Le Mercredi des cendres, de Percy Kemp, Cinq femmes et demie, de Francisco González Ledesma, Le Cul des anges, de Benjamin Legrand, Papillon de nuit, de James Sallis, Sur la mauvaise pente, de Graham Hurley, La Main droite du diable, de Ken Bruen, Voleurs d'encre, d'Alfonso Mateo Sagasta & Sukkwan Island, de David Vann), par Corinne Naidet.
Festivals : Noir sur la ville, Paris Polar & Sang d'encre.


Ouvrages chroniqués : Bettý | Cadillac Beach | Calibre | Country Blues | Désolations | Hiver | Intermittence | Je reste roi d'Espagne | La Main droite du diable | Le Cul des anges | Les Fantômes de Belfast | L'Homme de Lewis | L'Origine du silence | Meurtres pour mémoire | Octobre noir | Silence | Sukkwan Island | Sur la mauvaise pente | Un employé modèle | Un traître à notre goût | Voleurs d'encre
vendredi 16 décembre 2011

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