k-libre - auteur - François Marcantoni

Xavier n'est plus un être humain, c'est une horloge suisse. Tous les matins, arriver à la même heure. S'il arrive en avance, il n'entre pas. Il reste debout. Il ne bouge pas. Il ne froisse rien. Il déplace à peine de l'air. Il se répète une phrase en pensée : 'Cinquante-cinq fois venir. Cinquante-cinq fois faire illusion. Dans cinquante-cinq jours, le monde cesse de tourner.'
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mercredi 30 avril

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François Marcantoni

MAJ mardi 09 novembre 2010
© D. R.

Biographie François Marcantoni


Naissance à Alzi le 28 mai 1920.
Mort à Paris le 17 octobre 2010.
François Marcantoni réussit le concours d'entrée de l'Arsenal de Toulon, juste avant le début de la Seconde Guerre mondiale. Il participe alors au sabordage de la flotte en sa rade. Lorsqu'il reçoit sa convocation pour le STO, il choisit la clandestinité et la Résistance. Arrêté dans Paris au volant d'une voiture volée, il est torturé par la Gestapo, et emprisonné. C'est à ce moment qu'il fait la connaissance de figures de la pègre parisienne. Il devient lui aussi une figure du Milieu de Pigalle dans les années 1950. Monte avec le frère de Tino Rossi le cabaret Les Calanques. Multiplie les courtes peines en prison. Fait la connaissance à Toulon d'Alain Delon. Est de tous les coups du grand banditisme (surtout le racket et le braquage) avant d'alimenter l'actualité judiciaire à partir de janvier 1969 pour son implication (ou non) dans l'affaire Markovic - garde du corps d'Alain Delon, Stephan Markovic est assassiné non sans avoir laissé une lettre annonçant de façon auguresque la responsabilité conjointe de Delon et Marcantoni. Marcantoni sortira blanchi de cette affaire non sans que des photos de partouzes avec entre autre la femme de Georges Pompidou ne circulent. Retiré du milieu dans les années 1960, François Marcantoni purgera une ultime peine de prison en 1994 pour une affaire douteuse de ventes de tableaux. Abonné présent des émissions de Philippe Bouvard et Mireille Dumas, il se consacre alors à l'écriture d'ouvrages autobiographiques avant de mourir au Val de Grâce à l'âge de quatre-vingt-dix ans. Il est surnommé "Monsieur François" ou "Commandant".


Bibliographie*

Préfacier :

* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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