Charlie n'est pas rentrée

Le pâle soleil de Melbourne l'éblouit. La voix de la femme lui parvenait en un vague bourdonnement, mais il ne lui prêtait pas attention et contemplait la rue. Elle n'avait pas changé : une rangée de maisons anonymes, un trampoline sur la pelouse, un petit chien qui jouait derrière dans le jardin.
Emma Viskic - Resurrection Bay
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

Éclipse totale
Harry Hole a été exclus de la police, ce qui ne l'empêche pas de couler des jours heureux, bouteille ...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

mardi 16 avril

Contenu

Roman - Thriller

Charlie n'est pas rentrée

Psychologique - Enlèvement - Disparition MAJ dimanche 23 janvier 2011

Note accordée au livre: 3 sur 5

Poche
Réédition

Tout public

Prix: 6,5 €

Nicci French
Losing you - 2007
Traduit de l'anglais par Christine Barbaste
Paris : Pocket, mai 2009
346 p. ; 18 x 11 cm
ISBN 978-2-266-18543-1
Coll. "Thriller", 13759

Tic-tac, tic-tac, tic-tac, tic-tac...

Charlie est la fille de Nina, mère divorcée de deux enfants. Ils doivent tous s'envoler pour la Floride avec le nouvel amoureux de maman afin de passer les fêtes de Noël. On est samedi - 10 heures -, la voiture de Nina est en panne, son voisin Rick lui prête main forte pour la faire redémarrer – 10 h 30 - et quand Nina rentre enfin chez elle – 10 h 50 – elle constate que Charlie n'a pas lancé la lessive, ni passé l'aspirateur donc elle fait un coup de ménage -11 heures – et puis lit son courrier. Elle a reçu plein de lettres d'anniversaire car elle a quarante ans aujourd'hui. Elle appelle de nouveau sa fille – 11 h 13 - sur son portable qui ne répond toujours pas, alors que débarquent chez elle des voisins, des amis, des inconnus -11 h 23. Charlie a improvisé une petite fête pour l'anniversaire de sa mère et donc il devient de plus en plus bizarre qu'elle ne soit pas présente. Bref, les auteurs nous font bien comprendre que chaque minute compte et Nina se démène comme un beau diable pour retrouver sa fille au plus vite car un mauvais pressentiment lui murmure que si la journée passe, elle ne reverra pas sa fille vivante.

Nous assistons donc aux tribulations de la ménagère de quarante ans qui mène son enquête tambour battant, frappant à toutes les portes, allant de découverte en découverte, bravant les lenteurs de la police locale, retraçant le parcours des dernières heures de sa fille jusqu'au dénouement final. Le récit se passe en douze heures, montre en main. Les auteurs n'ont de cesse d'égrener les heures, les minutes, voire les secondes. Le genre de roman qui se veut être une prouesse – comment faire tenir autant d'événements en si peu de temps – et finit par agacer son lecteur. La technique, c'est bien, l'émotion c'est mieux. Un roman à lire en trois heures dix dans le Paris-Marseille.

Citation

J'avais fait perdre du temps à la police. J'avais commis un délit d'effraction. Et sans doute bien d'autres choses encore.

Rédacteur: Axelle Simon dimanche 03 janvier 2010
partager : Publier dans Facebook ! | Publier dans
MySpace ! |

Pied de page