Les Six jours du Condor

Dos à la ville, paumes offertes de chaque côté du corps, les épaules éternellement haussées, la Madone accueillait chaque nouvel arrivant dans une pose qui semblait dire : Bienvenue à Edson. Mais désolée, je n'y suis pour rien.
Bill Morrissey - Edson
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mardi 19 mars

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Roman - Espionnage

Les Six jours du Condor

Complot MAJ samedi 30 mars 2013

Note accordée au livre: 5 sur 5

Poche
Réédition

Tout public

Prix: 8,14 €

James Thomas Grady
Six Days of the Condor - 1974
Préface de James Thomas Grady
James Thomas Grady (nouvelle)
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Jean-René Major, Sylvie Messinger, revu et complété par Jean Esch
Paris : Rivages, avril 2007
282 p. ; 17 x 11 cm
ISBN 978-2-7436-1662-5
Coll. "Noir", 641

Le Condor ne trépasse pas

"Quatre pâtés de maisons derrière la Bibliothèque du Congrès, juste après l'intersection de Southeast A et de la 4eRue (c'est la maison suivante), se dresse un bâtiment de deux étages en stuc blanc [...] Si, pour une raison bizarre, un passant était attiré par ce bâtiment et lui prétait plus d'attention, sa curiosité ne lui apprendrait que peu de choses sortant de l'ordinaire. En se tenant à l'extérieur de la grille, la première chose qu'il remarquerait serait sans doute une plaque de bronze de soixante centimètres sur quatre-vingt-dix qui lui indiquerait que cet immeuble est le siège de la Société américaine de littérature historique." Et personne ne penserait que c'est une annexe de la CIA. Ronald Malcom, y travaille, analysant les romans policiers "les élucubrations et inventions de milliers de livres de suspense et d'action sont soigneusement consignées et analysées dans les classeurs du Département 173". Un petit job bien tranquille pour un garçon qui n'aime pas trop s'investir dans son boulot. Ce midi, c'est à lui d'aller chercher le repas pour ses collègues. Il passe par une petite porte dérobée et lorsqu'il revient, tous ses collègues ont été assassinés à l'arme lourde. Malcom - nom de code de sécurité Condor – qui comprend bien que c'est le seul rescapé et qu'on en veut à sa peau, appelle le numéro d'urgence à la CIA pour savoir que faire et comprend vite qu'un traître est dans l'Agence. Dès lors, cela va être très dur pour lui de s'en sortir...
"J'ai été engagé pour lire ces histoires-là, pas pour les vivre"... Pour son premier roman (1974), James Grady frappait fort avec ce livre d'espionnage grouillant d'agents doubles. Mené tambour battant, avec un Condor chanceux et ingénieux (incarné au cinéma par Robert Redford, comme le souligne humblement l'auteur "aucun romancier n'a jamais été aussi bien servi que moi par Hollywood"); le roman vous happe et ne vous lâche pas – avec toujours la même force aujourd'hui (rien n'a changé comme vous pouvez le constater : "Une imposante machine chargée de la sécurité intérieure traquait des ennemis illusoires, pendant que la CIA les combattait à l'étranger. Le monde se déclarait en état de crise énergétique et le pétrole valait le prix du sang"). Réédité chez Rivages, vous aurez le droit à une préface le replaçant dans son contexte et à une nouvelle "Condor.net", trente ans plus tard – un bonheur dont il serait dommage de se passer.

Citation

Les élucubrations et inventions de milliers de livres de suspense et d'action sont soigneusement consignées et analysées dans les classeurs du Département 173

Rédacteur: Christophe Dupuis jeudi 28 mars 2013
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