Une épine dans le pied

On ne voulait pas changer le monde, juste foutre la merde.
Julian Gilbey - L'Ascension d'un homme de main
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

Éclipse totale
Harry Hole a été exclus de la police, ce qui ne l'empêche pas de couler des jours heureux, bouteille ...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

mardi 19 mars

Contenu

Roman - Policier

Une épine dans le pied

Social - Braquage/Cambriolage MAJ mercredi 27 juillet 2011

Note accordée au livre: 4 sur 5

Poche
Inédit

À partir de 11 ans

Prix: 5,95 €

Stéphanie Benson
Olivier Balez (illustrateur de couverture)
Paris : Syros, mars 2011
128 p. ; 18 x 12 cm
ISBN 978-2-74-851086-7
Coll. "Souris noire"

Crise, cambriolages et parents

Medhi a pour habitude de lire les brèves dans le journal que son père lui passe une fois qu'il l'a lui-même parcouru. Ce matin d'avril, trois nouvelles attirent son attention et vont changer sa vie.
Medhi et Loubna vivent avec leur parents près de la basilique Notre-Dame de l'Épine et de Chalons-en-Champagne dans une maison qu'ils ont acquise à la sueur de leurs fronts. Les enfants vont au collège, leur parents travaillent à l'usine La Vache Joyeuse (toute ressemblance avec une marque célèbre n'est que fortuite), le père est syndiqué. Or, nous sommes en 2008 et la crise s'est abattue de plein fouet dans la région, les usines sont délocalisées, les plans sociaux s'enchaînent et se ressemblent avec leur cortège de gens mis au rebut. La mère de Loubna est particulièrement tendue, inabordable, elle d'ordinaire très gaie. Les enfants s'interrogent. En particulier lorsqu'ils découvrent qu'elle se met à vendre des meubles à un brocanteur et qu'une série de cambriolages secouent la région de stupéfaction : les maisons sont carrément vidées de tout ce qu'elles contiennent ! Comme il devient vraiment difficile de parler avec leur mère, Loubna et Medhi décident de mener leur propre enquête et découvre un nouveau visage à leur parents.
Ce roman attachant, colle à la réalité sociale sans être démagogique. Il se lit vite et expose de façon claire les effets économiques de la crise sur des régions qui risquent d'être sinistrées si on ne se bat pas pour sauvegarder une perspective à ceux qui y habitent.

Citation

Pour faire simple, quand t'es à gauche, tu veux que les richesses soient partagées par tout le monde, et quand t'es à droite, tu veux être riche toi-même et ça s'arrête là.

Rédacteur: Valérie Sebag jeudi 09 juin 2011
partager : Publier dans Facebook ! | Publier dans
MySpace ! |

Pied de page