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Il arrive qu'une odeur alliacée se dégage de l'appareil digestif, sans qu'on doive en tirer une conclusion prématurée. Mais ici, plusieurs signes concourent : l'aspect granuleux de la substance, sa couleur blanchâtre, les vapeurs brunâtres à l'odeur d'ail qui se dégagent quand on la dépose sur des charbons ardents — il s'agit d'acide arsénieux. Nous pouvons affirmer que cet homme a ingéré ce que le commun appelle arsenic.
Pascal Grand - L'Envers de la charité
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

Bleus, blancs, rouges
Paris, fin des années 1970. Les années Giscard, le disco, une certaine idée d'un pays figé et conserv...
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dimanche 15 juin

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Série criminelle (4)

MAJ dimanche 15 juin

Série criminelle (4)
© D. R.

05 décembre 2012 - Non, c'est non. Le noir éclaire nos zones d'ombre et irradie de nuances pures et saugrenues, de morts vivantes, c'est désormais banalité que de le rappeler. Il atteint ces tropiques irrespirables sous lesquels nos convictions les mieux chevillées rejoignent parfaitement nos peurs, nos superstitions et nos folies ordinaires, comme l'ombre, le reflet, l'écho, dans des circonstances favorables, se confondent avec leur source vive. L'auteur de polar peut intriguer autant qu'il l'entend, s'il n'accède à cette clairvoyance paradoxale, il ne présentera jamais que de la "blanche" qui a mal tourné, du conforme non conformé ; et inversement un noiraud authentique (voir le cinéma d'Alfred Hitchcock ou celui de Douglas Sirk) fera de la banalité la plus confondante un cauchemar de confusion. Il va du refus et de nos insatisfactions, comme du noir et de nos superstitions ; si celles-ci gardent le dessus, il est à craindre qu'on refuse essentiellement de se regarder en face.

Retrouvez l'ensemble des Séries criminelles.
Liens : Alfred Hitchcock Par Stéphane Prat

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