Pile ou face

Mais revenons à nos moutons, le maigrelet délateur s'est bien rincé le gosier, a fait quelques pas dans le bureau, il ne fume pas, tant mieux. La voix claire, il peut continuer et je vais bientôt découvrir le pot aux roses, du moins, la version grégaire.
Guy Rechenmann - Flic de papier
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

Éclipse totale
Harry Hole a été exclus de la police, ce qui ne l'empêche pas de couler des jours heureux, bouteille ...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

mardi 16 avril

Contenu

Roman - Thriller

Pile ou face

Tueur en série - Enlèvement - Rural MAJ jeudi 15 octobre 2020

Note accordée au livre: 3 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 20 €

Candice Fox & James Patterson
Fifty-fifty - 2017
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Sebastian Danchin
Paris : Archipel, août 2020
366 p. ; 23 x 14 cm
ISBN 978-2-8098-2885-6
Coll. "Suspense"

Australie Red

L'inspectrice Harriet "Harry" Blue ne se remet toujours pas de l'arrestation de son frère Sam, soupçonné d'être le tueur de la George River, qui a enlevé et torturé trois étudiantes, faisant de lui le pire tueur en série qu'ait connu l'Australie. Pourtant, Harriet sait que Sam a la violence en lui, violence qu'elle partage, née d'une enfance particulièrement difficile... Lorsque celle-ci explose et qu'elle casse la figure au procureur qui accabla son frère, elle n'a d'autre solution que se mettre au vert pour échapper à des sanctions. La voilà exilée au fin fonds de l'Outback australien, dans la bien nommée vallée de la Dernière Chance. Un coin où il ne se passe rien... en apparence. Car on découvre un carnet détaillant un plan pour rayer de la carte le village et ses soixante-quinze habitants. Ou plutôt soixante-quatorze, car l'assassin a commencé le travail et fait une première victime. Harriet Blue va devoir composer avec Elliot Kash, un crack de l'antiterrorisme un peu trop zélé à son coup. Mais à son insu, un homme qui pourrait être le vrai tueur de la George River a enlevé et séquestre une jeune femme, Caitlyn McBeale. Du coup, la police commence à avoir des doutes : et si Sam Blue était innocent ? Edward Whittacker, chargé de l'enquête, va se retrouver avec un nouveau partenaire, un certain Tox Barnes, aux méthodes pour le moins particulières...
Répétons-le en guise de préalable, et sans cynisme particulier, les produits de l'usine Patterson (car il s'agit plus de produits que de littérature, fut-elle populaire) défient tant la critique qu'ils ne peuvent se comparer qu'aux autres produits de l'usine Patterson. Cette suite de Plus jamais, qui introduisait le personnage d'Harriet Blue, beaucoup moins lisse que la moyenne des personnages pattersonien, prend à peu près le même point de départ où l'enquêtrice se retrouve sur une affaire en plein désert australien. Le tout est plutôt dans le braquet supérieur de l'auteur, même s'il n'y a là rien qu'on ait déjà lu sous la plume d'un de ses "collaborateurs". On a même une fois de plus le détail des états d'âme de la captive, vieille méthode destinée à remplir des pages, heureusement pas trop étirée ! Les deux intrigues sont correctement menées, et le tout remplit son contrat et peut être destiné à faire passer un trajet en train avant que l'on abandonne l'ouvrage dans le soufflet sans remords. N'empêche, ce genre de littérature populaire très pulp (maximum d'action, minimum de psychologie ou d'effets littéraires) se débitait jadis en fascicules de quatre sous, puis en poche princeps et se vend aujourd'hui au prix fort. Drôle d'époque...

Citation

Cette longue période avait fait de lui le monstre qu'il était. Son séjour derrière les barreaux lui avait servi d'initiation. Une période d'incubation. La prison l'avait endurci, l'avait privé de tout sentiment positif. L'empathie, la passion, la faiblesse.

Rédacteur: Thomas Bauduret jeudi 15 octobre 2020
partager : Publier dans Facebook ! | Publier dans
MySpace ! |

Pied de page