Pas d'orchidées pour Miss Blandish

Dans la campagne corrézienne, les langues se délient peu, dit-on, mais à l'inverse les rancœurs déferlent.
Franck Meynial & Francette Vigneron - L'Affaire des chiens d'Égletons
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vendredi 29 mars

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Roman - Noir

Pas d'orchidées pour Miss Blandish

Braquage/Cambriolage - Enlèvement MAJ dimanche 13 décembre 2009

Note accordée au livre: 6 sur 5

Poche
Réédition

Tout public

Prix: 6,5 €

James Hadley Chase
No Orchids For Miss Blandish - 1939
Traduit de l'anglais par Noël Chassériau
Paris : Folio, avril 2007
292 p. ; 18 x 11 cm
ISBN 978-2-07-034258-7
Coll. "Policier", 461

Actualités

  • 30/01 Cinéma: Fuller, Aldrich, Siegel & Peckinpah : de la violence à la passion
    À travers la thématique du "Cinéma flamboyant miroir des passions", vous découvrirez quelques films où le couple amoureux est diabolique, à commencer par le prodigieux film de Tay Garnett, Le Facteur sonne toujours deux fois. Vincente Minelli vous emportera, lui, aux antipodes de son cinéma en deux films antagonistes. Mais vous pourrez découvrir tout cela dans l'une des deux salles de L'Action Christine*, le cinéclub parisien. Et si vous zyeutez dans l'autre salle, la violence sera au rendez-vous mais traitée par quatre réalisateurs de génie, et surtout qui savent pourquoi ils ont fait le choix de tels sujets. Alors, serez-vous convaincus ?

    Festival 1 : le cinéma flamboyant miroir des passions
    "Le cinéma est un miroir de la société et reflète nos actes, nos comportements et ce qui les motive. Bien souvent, la motivation est une passion plus ou moins avouée, à laquelle nous résistons ou nous succombons. Or, quoi de plus captivant qu'une histoire inspirée par une passion entraînant des individus vers une vie réussie ou vers leur perte. Il y a tout d'abord la passion amoureuse, et la haine, sa jumelle antagoniste, mais aussi la recherche du pouvoir, la soif de richesse, la volonté de justice, servir une idée, un art, le besoin de créer, la quête de liberté, etc. Ces motivations sont la trame de milliers de films, et furent l'aliment principal des grands studios hollywoodiens comme des producteurs indépendants. Elles inspirent petits et grands réalisateurs qui nous offrent des œuvres inoubliables, comme d'autres, méconnues, patrimoine du grand cinéma, un cinéma flamboyant."

    Mercredi 30 janvier :
    Celui par qui le scandale arrive (Home from the Hill), de Vicente Minelli (14 h 30, 17 h 30 & 20 h 30).
    Jeudi 31 janvier :
    Comme tu me veux (As You Desire Me), de George Fitzmaurice (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Vendredi 1er février :
    La Garce (Beyond the Forest), de King Vidor (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Samedi 2 février :
    Le Facteur sonne toujours deux fois (The Postman Always Rings Twice), de Tay Garnett (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Dimanche 3 février :
    Les Ensorcelès (The Bad and the Beautiful), de Vicente Minelli (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Lundi 4 février :
    The Mortal Storm (The Mortal Storm), de Frank Borzage (14 heures, 16 heures & 18 heures).
    Mardi 5 février :
    Le Roman de Mildred Pierce (Mildred Pierce), de Michael Curtiz (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).

    Festival 2 : Aldrich/Fuller/Peckinpah/Siegel
    "Ces quatre réalisateurs ont un point commun : leurs œuvres ont été fortement critiquées parce qu'elles montraient crûment la violence, que ce soit celle de la guerre, celle de la société ou celle des individus. Contrairement à ce que certains ont cru y voir, leurs réalisations n'en faisaient pas l'apologie. À l'inverse des fabricants contemporains de films réalisés sur des scénarios simplistes bâtis uniquement pour justifier des enchaînements de combats sanglants ou cataclysmiques, Aldrich, Fuller, Peckinpah, Siegel ne mettaient ni complaisance ni sadisme à exposer la brutalité de certaines situations, mais plutôt une grande lucidité. S'il en ressort parfois une certaine fascination, ce n'est dû qu'à leur force d'évocation, à la vision sèchement réaliste et sans concession qu'en donnent ces auteurs. Avec le recul, en revoyant leurs films, nous remarquons qu'ils gardent toute leur efficacité, leur intensité, et nous y décelons plus une dénonciation qu'un éloge de la violence."


    Mercredi 30 janvier :
    L'Invasion des profanateurs de sépultures (Invasion of the Body Snatchers), de Don Siegel (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Jeudi 31 janvier :
    Le Port de la drogue (Pickup on South Street), de Samuel Fuller (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Vendredi 1er février :
    Qu'est-il arrivé à Baby Jane ? (What Ever Happened to Baby Jane?), de Robert Aldrich (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Samedi 2 février :
    Pas d'orchidées pour miss Blandish (The Grissom Gang), de Robert Aldrich (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Dimanche 3 février :
    Les Chiens de paille (Straw Dogs), de Sam Peckinpah (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Lundi 4 février :
    Ça commence à Vera Cruz (The Big Steal), de Don Siegel (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Mardi 5 février :
    Guet-Apens (Getaway), de Sam Peckinpah (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).


    * L'Action Christine
    4, rue Christine
    75006 Paris
    Tél; : 01.43.25.85.78
    contact@actioncinemas.com
    Liens : Le Roman de Mildred Pierce |Ça commence à Vera Cruz |Michael Curtiz |Samuel Fuller |Sam Peckinpah |Don Siegel |Robert Aldrich |King Vidor

Les pères gâtent trop leurs enfants

Miss Blandish pour ses vingt-quatre ans reçoit de son père un magnifique collier de diamants qui attire la convoitise de loufiats de seconde zone menés par Riley. Sur une route déserte, ils coincent sa voiture, tuent malencontreusement son fiancé, et finissent par la kidnapper dans l'idée d'une demande de rançon. C'est alors qu'ils croisent la bande de M'man Grisson et de son redoutable fils, Slim, maniaque adepte du couteau. Aucun n'en réchappera. La police piétine car elle recherche Riley. La rançon est versée mais Slim est amoureux fou de la môme Blandish et M'man Grisson doit se résoudra à la laisser vivante. Le million de dollars récupéré est investi dans un club sélect aux allures de Fort Knox, Le Paradise Club. À l'étage, une des chambres, verrouillée de l'extérieur, abrite Miss Blandish, droguée par le bon Doc Williams, séquestrée, adulée et violée à répétition par un Slim menaçant dès qu'un gars de la bande objecte que Miss Blandish vivante est une épée de Damoclès planant au-dessus de chacun. M'man Grisson le sait mais elle n'y peut rien : elle a une indicible peur de son fils. Pendant ce temps, Blandish père a chargé Fenner, un ancien journaliste devenu détective privé, de retrouver les ravisseurs-assassins de sa fille. Pour lui, il ne fait aucun doute qu'elle est morte. "Les gangs qui font faillite, c'est plus souvent à cause d'une greluche que de la flicaille" avait énoncé doctement M'man Grisson. Eh bien c'est Anna Borg, la régulière de Riley devenue régulière d'Eddie Schultz de la Grisson team qui va être à l'origine de la chute du gang dans un final sanglant en deux temps.
Pas d'orchidées pour Miss Blandish est le premier roman de Jame Hadley Chase, un courtier en librairie britannique, écrit en 1939 et en six semaines selon la légende. Transposé aux États-Unis dans un monde de gangsters où l'hémoglobine coule à flot, JHC nous propose alors une véritable descente aux enfers hallucinée, revisitant la mythologie grecque. Miss Blandish est la dryade Eurydice recherchée par Orphée (Fenner), mais ici, c'est elle qui se retournera sur son passé dans l'Enfer pour mieux se changer en statue de sel. Un roman rythmé et violent, qui ne donne pas envie d'offrir de collier à sa fille...


On en parle : 813 n°108

Citation

Les gangs qui font faillite, c'est plus souvent à cause d'une greluche que de la flicaille.

Rédacteur: Julien Védrenne mercredi 07 décembre 2011
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