Le Chat du Marcadieu

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jeudi 28 mars

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Roman - Policier

Le Chat du Marcadieu

Arnaque - Assassinat - Artistique MAJ jeudi 21 novembre 2019

Note accordée au livre: 3 sur 5

Poche
Inédit

Tout public

Prix: 9 €

Jean-Luc Cochet
Pau : Cairn, octobre 2019
208 p. ; 18 x 12 cm
ISBN 978-2-35068-806-0
Coll. "Du noir au Sud"

Peinture à tuiles

Vincent "Albo" Albonezi tente toujours de louer des gîtes dans la ville de Tarbes et d'oublier son grand amour qui s'est fait la malle. Il fait équipe avec l'ancienne policière Claire Arrufiac, devenue détective privée, pour servir de décorateur pour une exposition d'art consacrée à Franz Donath, un peintre allemand réfugié à Tarbes durant la guerre. Mais voilà : on retrouve une femme assassinée non loin du lieu-dit le Marcadieu, à côté de la fontaine Duvignau-Bouzigue. Une vieille dame nommée Yvonne Poussin contacte Claire avec la solution : pour elle, le meurtre a été commis par son mari Armand, disparu depuis vingt ans. Puis Albo se prend un mauvais coup en tentant de sauver une femme agressée par un inconnu. Une femme qui n'est autre qu'Yvonne Poussin... ou plutôt le fameux Armand, qui avait assassiné sa femme et prit son identité ! Il s'en passe de belles à Tarbes, surtout lorsqu'un golem à l'accent russe s'en mêle...
Voici donc le retour de l'improbable Albo, né dans La Sirène du jardin Massey paru chez Lajouanie en 2013. Il semble logique que Jean-Louis Cochet soit également responsable d'un "Poulpe" (@La Bande décimée) : on retrouve le ton de ces histoires où il ne faut pas chercher une intrigue taillée au cordeau, plutôt la truculence de ces personnages joyeusement décalés, le récit n'étant bien sûr pas dénué d'humour. Le tout ne manque pas d'idées et fonce à toute allure sur un faible deux cents pages qui, en ces temps frappés du syndrome du Livre ventripotent™, change agréablement des pavés s'effondrant sous leur propre poids. Une addition agréable chez un éditeur sympathique qui se fait petit à petit un nom, pour notre plus grand plaisir...

Citation

Quatre-vingt-dix-neuf pour cent du boulot, c'est ça aujourd'hui : pas de contenu tangible. Que l'on soit couvert de diplômes ou tout juste capable d'écrire son nom, on ne fait rien de réel, rien à propos de quoi on puisse se sentir fier. On est dans le virtuel, le dématérialisé : on tâte, on observe, on pond des rapports à l'intention d'untel ou de machin-truc, on fait gaffe à l'endroit où on pose ses fesses, on tache d'effacer les traces qu'on laisse derrière soi.

Rédacteur: Thomas Bauduret jeudi 21 novembre 2019
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