Madame la présidente

La note que j'ai reçue n'est pas très claire. Toujours est-il que les planteurs sont inquiets. Certains, la plupart d'après cette note, ont toujours une arme à portée de main. Ils craignent pour leur propre sécurité, celle de leur famille, de leurs biens... Une situation bien difficile dans les circonstances actuelles.
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jeudi 28 mars

Contenu

Roman - Policier

Madame la présidente

Politique - Vengeance MAJ lundi 02 novembre 2009

Note accordée au livre: 2 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 21,9 €

Anne Holt
Presidenten valg - 2006
Traduit du norvégien par Alex Fouillet
Paris : Plon, octobre 2009
334 p. ; 23 x 15 cm
ISBN 978-2-259-20738-6
Coll. "Policier"

Quand vie privée et vie publique se téléscopent

Helen Lardhal est la nouvelle présidente des États-Unis. À peine élue, elle décide d'effectuer son premier voyage protocolaire en Norvège, berceau de sa famille. Elle s'y rend sans son mari et sa fille. Dès la première nuit, elle s'installe à l'hôtel et disparaît. Pourtant les caméras de surveillance n'ont rien détecté. Un nouveau mystère de la chambre en local clos !
Stubø est un policier local. Il doit se charger de coordonner l'enquête avec Scifford, l'homme des services secrets, ami de la Présidente. Ombre au tableau, Stubø est le mari de Vik, une policière émérite qui fut autrefois amie et peut-être amante du même Scifford. Elle se méfie de lui comme de la peste. Même sans ce problème d'amour propre les relations entre les services américains et norvégiens seraient tendus car les Américains se sentent en terrain conquis et froissent les susceptibilités locales. Pourtant les policiers norvégiens repèrent des pistes et ce sont eux qui comprennent le mystère de la chambre close. Dès le début, tout semble se dérégler, car certains indices laissent penser que la présidente avait l'air de ne pas opposer une forte résistance à son kidnappeur, qui n'est autre qu'un homme des services spéciaux, que l'on retrouve dans la nature : il s'est suicidé !
Le mystère s'épaissit...
Dans ce nouvel opus des aventures de Vik et Stubø, il faut à l'amateur de romans policiers dépasser les incohérences et bizarreries qui parsèment le scénario : la Présidente est enlevée par quelqu'un qui veut la laisser vivante mais qui l'enferme dans un endroit où elle peut être la victime de ses commanditaires mystérieux ; l'endroit où elle est enfermée se trouve à quelques mètres de l'appartement où loge Vik, celui qui doit profiter de l'enlèvement pour déclencher une catastrophe meurt par hasard quelques minutes avant de déclencher l'apocalypse.
Du coup, tout l'aspect proprement thriller se gomme de lui-même, toutes les fausses pistes et autres tensions de testostérone s'évanouissent pour que l'histoire se concentre sur le plan diabolique (mis en scène par des inserts réguliers) établi afin de faire plier les États-Unis au nom d'une vengeance personnelle. Ce sont ces développements plus psychologiques qui peuvent retenir l'attention du lecteur même si l'ensemble n'emporte pas la conviction et laisse le lecteur plutôt sur sa faim.

Citation

À la mort de son épouse, le laissant seul avec trois filles de huit, onze et seize ans, il ne lui avait fallu que quelques semaines pour comprendre qu'une carrière dans l'une des universités prestigieuses de Chicago était presque incompatible avec le fait d'élever seul des enfants.

Rédacteur: Laurent Greusard dimanche 01 novembre 2009
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