Ce qui reste en forêt

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Roman - Policier

Ce qui reste en forêt

Écologique - Assassinat - Procédure MAJ mercredi 11 septembre 2013

Note accordée au livre: 4 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 23 €

Colin Niel
Rodez : Le Rouergue, septembre 2013
350 p. ; 21 x 14 cm
ISBN 978-2-8126-0553-6
Coll. "Noir"

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    "Un roman prenant, tendu de fausses pistes, dans lequel l'intrigue policière croise le récit d'aventure sur l'un des derniers territoires vierges de la planète." Telle est l'accroche formulée par Caroline Masson, de la librairie parisienne Terminus Polar, quant au dernier roman de Colin Niel. L'auteur (déjà présent à la parution de son premier roman) viendra dédicacer Ce qui reste en forêt le vendredi 27 septembre à partir de 19 heures, mais aussi partager comme il est de coutume un apéritif pimenté de biscuits et autres dés de fromage. Le roman a fait l'objet sur k-libre d'une bonne critique et d'un concours. Aussi, n'attendez pas de nous que nous en remettions moult couches, mais si vous êtes dans le coin, il serait dommage de rater une rencontre intéressante à plus d'un titre, tant l'auteur est à la fois sympathique et au fait de ce qui se passe en Guyane - d'effroyable ou pas !

    Terminus Polar
    30, avenue Parmentier
    75011 Paris
    Tél. : 01.40.21.62.08
    Liens : Colin Niel

Tristes tropiques

Pour la plupart des Métropolitains, les territoires d'outre-mer sont des paradis où il fait bon vivre. Colin Niel dresse un décor plus réaliste et très captivant de la situation locale en Guyane : déforestation, lutte des gendarmes contre les chercheurs d'or qui saccagent l'Amazonie, détails justement sur la vie de ces clandestins venus dans cet Eldorado avec une mention spéciale pour les cuisiputes, des prostituées recherchées car sur les camps de fortune elles sont à la fois capables de remplir l'assiette et le lit des chercheurs d'or. Dans Ce qui reste en forêt, la description sombre se double d'une évocation des coupes budgétaires actuelles et de ses répercussions sur l'écologie du microsystème.
Mais, ce décor aussi passionnant soit-il ne suffit pas. l'auteur sait installer une intrigue crédible et des personnages centraux captivants. Les détails donnés sur ses deux principaux protagonistes, les deux gendarmes chargés de l'enquête, permettent de créer l'aspect humain de l'histoire. Le capitaine Anato est originaire de la région, mais a vécu depuis son enfance en Métropole. Ce retour, à la recherche d'un frère que la famille lui aurait caché, donne l'occasion de présenter les pensées des indigènes, leurs rites et la misère actuelle. De l'autre côté, son adjoint, à travers ses failles et sa volonté parfois intempestive de toujours foncer pour que justice se fasse, donne l'occasion d'une profondeur psychologique.
Si le roman de Colin Niel semble être centré sur un albatros mort, échoué sur une plage, à un endroit où il ne devrait pas se trouver, l'enquête, elle, se focalise sur la disparition d'un scientifique, venu travailler sur la faune et la flore de la Guyane, retrouvé plus tard en pleine forêt d'Amazonie, les poumons emplis d'eau. L'énigme de ce noyé en pleine forêt trouvera sûrement sa solution au sein d'une station scientifique, mais devra s'accommoder de conditions climatiques effroyables et de témoins récalcitrants.
Servies par une écriture maîtrisée, les solutions aux divers problèmes rencontrés par les deux enquêteurs seront l'occasion de présenter un bilan extrêmement nuancé car les réussites et résolutions restent amères, les découvertes policières ou familiales n'ouvrent que de profondes et anciennes déchirures, et les acteurs sont renvoyés à leurs propres difficultés existentielles. Sous des cieux paradisiaques, les nuages de la vie plombent les humains, à l'image de cet albatros, échoué, mort, sur une plage, seul, sans témoin, et dont même le corps demeure l'objet de convoitises.

Citation

Chaque soir, une bande de junkies errait autour des camions-snacks de la plage des Palmistes, la main tendue. Merci pour votre contribution à notre projet d'autodestruction.

Rédacteur: Laurent Greusard lundi 26 août 2013
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