Go, just go

Dans deux heures, je serai coupable d'un meurtre.
Anna Grue - Je ne porte pas mon nom
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

Éclipse totale
Harry Hole a été exclus de la police, ce qui ne l'empêche pas de couler des jours heureux, bouteille ...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

vendredi 29 mars

Contenu

Roman - Thriller

Go, just go

Musique - Tueur à gages MAJ mardi 23 avril 2013

Note accordée au livre: 2 sur 5

Grand format
Inédit

À partir de 12 ans

Prix: 16 €

Joe Schreiber
Perry's Killer Playlist - 2012
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Yves Sarda
Paris : De La Martinière jeunesse, février 2013
300 p. ; 22 x 15 cm
ISBN 978-2-7324-4869-5
Coll. "La Martinière J. fiction"

Fausse note

Go, just go fait suite à Bye bye crazy girl, paru aux mêmes éditions en 2012. Nous retrouvons Perry, jeune musicien de dix-huit ans, et son groupe, les Inchworm, en tournée en Europe. Ils ont en effet convaincu une maison de disque mondialement reconnue qui leur offre cette superbe opportunité de se produire sur le vieux continent. Inespéré ? Vous ne croyez pas si bien dire. Et parce que le hasard fait bien les choses, Perry retrouve à Venise sa comparse Gobija, tueuse à gage à laquelle il doit ses premières aventures... Cousu de fils blancs ? Ce n'est cependant que le début.
Car si Go, just go se lit très bien, ce qui s'explique probablement par le style très dynamique de Joe Schreiber, l'intrigue n'a absolument rien d'original, et se plie avec complaisance aux besoins de rebondissements de l'auteur. Il est des héros comme cela pour lesquels les balles sont déviées, les plus flagrants pièges ne sont pas évidents, les plus périlleuses situations donnent lieu à des fins heureuses et, disons-le, improbables. Il en est ainsi pour Perry et Gobija, par ailleurs jeunes gens bien sympathiques – tout est relatif concernant évidemment la jeune femme, tueuse professionnelle.
Et comme tout roman d'aventure qui se respecte, Perry et Gobija parcourent l'Europe en laissant derrière eux les traces flagrantes de leur passage : assassinats, enlèvements, combats spectaculaires à la grenade et aux armes lourdes, chantage, courses poursuites, trafics d'armes... Amateurs de stratégie, vous serez obligatoirement déçus ; amateurs de grand spectacle, vous avez ouvert le bon livre ! En presque cinquante chapitres (!), Joe Schreiber fait appel à tous les leviers du genre, et met ses jeunes héros dans des situations plus improbables les unes que les autres, ce qui ne ravira pas tous les lecteurs.
On ferme donc Go just go très facilement, sans avoir passé un mauvais moment de lecture, happé par un roman au rythme haletant maîtrisé de bout en bout. Difficile cependant d'en retenir autre chose que les explosions et combats, l'intrigue étant clairement reléguée au second plan.

Citation

Gobi m'a poussé hors de la trajectoire de la vaste nappe de flamme orange qui a balayé le gymnase. Un vent glacial charriait morceaux de plâtre, échardes d'aciers et morceaux de verre ; et à travers le trou dans le mur, j'ai vu qu'il faisait noir dehors.

Rédacteur: Catherine Thiéry dimanche 21 avril 2013
partager : Publier dans Facebook ! | Publier dans
MySpace ! |

Pied de page