Les Anges de New York

Bon sang, je me souviens d'une époque où je pensais connaître cette ville. Je regarde les gens maintenant, des gens que j'ai côtoyés presque toute ma vie, et je me demande ce qu'ils cachent. N'est-ce pas, Cork ? Tout le monde est là à dissimuler ses secrets, en se demandant ce que cachent les autres
William Kent Krueger - Aurora, Minnesota
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Livre sonore - Policier

Les Anges de New York

Assassinat - Corruption - Gang MAJ mardi 15 janvier 2013

Note accordée au livre: 5 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 24,4 €

Roger Jon Ellory
Saints of New York - 2010
Hervé bernard Omnès (lecteur)
Traduit de l'anglais par Fabrice Pointeau
Paris : Audiolib, juin 2012
2 CD MP3 19 x 14 cm
ISBN 978-2-35641-487-8
Extrait audio :


Le blues du NYPD

Frank Parish, du NYPD, a le blues. La grande question de sa vie ne cesse de le tourmenter : celle de son père, assassiné après avoir été une figure légendaire des Anges de New York, ces flics d'élite qui s'étaient mis en tête de nettoyer Manhattan de ses gangs. Pour l'heure, il tente simplement de garder son sang-froid et de ne pas gerber. Trois comprimés de Vicotine avalés nerveusement et du sang dans la baignoire, partout, sur les murs, ses vêtements, une performance artistique dirait-on presque. Deux gosses dans la baignoire, dont on se demande bien en quoi ils vont révéler quoi que ce soit à l'affaire de son père, deux gosses maculés de sang – dont l'un, complètement dingue, tient son rasoir posé contre la carotide de l'ado qu'il a cloué dans ses bras... Un jour gris et moche, Franck en négociateur, qui regrette d'avoir suivi les consignes et déposé son flingue avant d'entrer dans ce bordel. S'il l'avait, il logerait volontiers une balle dans la tête de ce fou furieux qui vient de trancher l'artère fémorale de sa copine et attend, patiemment qu'elle se vide de tout son sang...

Quel prologue ! Trois jours de cuite et Frank convoqué pour jouer les négociateurs... Ça traîne en longueur, l'autre cinglé ne veut rien entendre, dans l'oreillette, les officiers racontent des conneries qui n'aident en rien Frank, là, sur le seuil de la salle de bains, des traces de gerbe sur son pantalon. Superbe prologue, pour en finir avec le jugement des hommes, de Dieu, de ce que vous voudrez, "qu'ils règlent leur compte, merde !", se dit Frank, et c'est bien ce que finit par faire Tommy, qui taillade finalement le visage de la fille et se tranche la gorge avant que Frank n'ait pu tenter quoi que ce soit. "Il faut des couilles pour faire ça, se dit Frank. Putain qu'il en faut !", alors qu'il s'en prend plein la tronche, la chemise, les cheveux tandis qu'il les arrache à leur bain, jette le connard au sol, qui s'étouffe dans d'infâmes gargouillis et penché sur la fille, sait qu'elle n'en a plus pour très longtemps.

Superbe lecture en fait, violente, hachée, proférée, qui taille dans le vif du texte sans le ménager. "Tu as voulu ça, l'auteur ? Récolte-le", semble nous jeter à la figure Hervé Bernard Omnès à bondir d'un mot l'autre. Superbe interprétation !

NdR - 2 CD MP3, 15 h 14 d'écoute.

Citation

Et Frank observe que la lame du rasoir reflète la lumière morne qui pénètre par la fenêtre.

Rédacteur: Joël Jégouzo vendredi 12 octobre 2012
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