L'Histoire vraie du gang des lyonnais

C'était de plus en plus souvent le même cirque et nous étions très fréquemment les mêmes à nous retrouver dans ce type de procès. Quelques Parisiens spécialisés dans les vices de procédure et puis des pénalistes pour qui, comme moi, les affaires de trafic de stupéfiants étaient devenues le lot quotidien. J'avais parfois l'impression que nous étions 'en tournée' aux quatre coins de la France à défendre les mêmes dealers, à soulever les mêmes vices de forme, à invoquer les mêmes arguments.
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jeudi 28 mars

Contenu

Essai - Policier

L'Histoire vraie du gang des lyonnais

Braquage/Cambriolage - Gang - Faits divers MAJ jeudi 08 mars 2012

Note accordée au livre: 3 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 19,9 €

Richard Schittly
Paris : La Manufacture de livres, octobre 2011
320 p. ; 20 x 14 cm
ISBN 978-2-35887-026-9

Actualités

  • 28/03 Café littéraire: Vengeances tardives et grand banditisme
    Les Vengeances tardives, un bistro-librairie polar, sont en avance ! Un jour avant le début de Quais du polar, elles accueillent Jérôme Pierrat et Richard Schittly, le jeudi 29 avril, donc, à partir de 18 h 30 pour évoquer le milieu lyonnais et sa récente évolution. Nul doute que l'affaire Neyret, du nom de l'ancien numéro 2 de la PJ lyonnaise sera rappelée.
    Richard Schittly a récemment publié L'Histoire vraie du gang des Lyonnais, à la Manufacture de livres. Quant à Jérôme Pierrat, entre autres essais, il sera plus particulièrement présent pour Caïds story : un siècle de grand banditisme, chez le même éditeur.

    Les Vengeances tardives
    76, cours Gambetta
    69007 Lyon
    Tél. : 04.78.58.04.52
    contact@les-vengeances-tardives.fr
    Liens : Quais du Polar

des postiches en pat'def...

Un milliard en cinq minutes. Et des enquêteurs intrigués par un sachet de Treets traînant aux abords des coffres... Une page invraisemblable du grand banditisme français vient de s'écrire. Le gang des postiches, en salopettes d'ouvriers, file doucement entre les mailles du filet tendu par une police désopilante, qui n'établit aucun barrage sur les routes départementales au prétexte, peut-être, qu'elle-même ne les fréquente plus guère... Hélicos, barrages musclés, le gang des potiches file sur les routes des campagnes, stoppant sagement aux feux rouges, respectant les limitations de vitesse, les priorités à droite... Leur marque de fabrique, cette balade sur les petites routes départementales. Méthodiques. Le toupet en plus. Il faudra deux ans et demi de traque à la police pour leur mettre la main dessus. Pas trois. Quand on y songe, c'est peu. Ce peu que contourne l'ouvrage, très largement hagiographique. Une équipe pas si insaisissable que cela en somme. Des années de préparation et moins de trois ans d'active. Il en faut du temps pour former un gang, réussir quelques coups ! Et très peu pour se faire pincer. Deux ans et demi, c'est l'autre versant du conte. Vous parlez d'une morale... Éludée ici : l'ouvrage porte en grande partie sur l'archéologie du gang, sa formation, les années de jeunesse, à l'époque de la Guerre d'Algérie et de l'OAS, qui inaugura d'une sale histoire française, libérant dans la campagne les voyous par dizaines. Celle aussi d'une République récupérant ensuite tout ce beau monde pour l'enrôler dans ce fameux SAC, l'officine paramilitaire gaullienne chargée d'épurer les comptes crapuleux de la République. Le meilleur de l'ouvrage, sympathique par ailleurs, avec son écriture quelque peu désuète, nostalgique des années 1970, romançant des braquages d'une autre époque.

Citation

Un milliard en cinq minutes.

Rédacteur: Joël Jégouzo jeudi 24 novembre 2011
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