Les Marques du fouet

Largement dégarni mais la tête rasée de près, Simon Boissard affichait cinquante-huit ans à l'état-civil ; cependant, mince et entretenu par un exercice physique régulier, il en paraissait facilement dix de moins. Son surnom de "Monsieur Propre" - pour sa ressemblance toute relative avec le champion du détergent, mais aussi parce qu'il cleanait ses cadavres comme personne – ne lui déplaisait pas, même s'il ne l'aurait avoué pour rien au monde .
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Contenu

Roman - Policier

Les Marques du fouet

Géopolitique - Assassinat - Corruption MAJ vendredi 15 juillet 2011

Note accordée au livre: 2 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 15,9 €

Gérard Streiff
Paris : La Manufacture de livres, avril 2011
174 p. ; 20 x 14 cm
ISBN 978-2-35887-023-8

Colère du présent : qui Mali pense...

Au Mali, l'assassinat d'un ancien colon déchaîne la vindicte. Qui se cache derrière cette tuerie commanditée ? Des islamistes ? Des narcos-colombiens ?

Bamako. Un vieux blanc d'Afrique est sauvagement assassiné. Ça tombe bien : on a un coupable sous la main, un empêcheur d'exploiter en rond, un noir bien sûr, universitaire – mais ça, on s'en fout. Magali, jeune journaliste idéaliste, vole à son secours.
L'accusé est altermondialiste, cinéaste. Le blanc assassiné, P.-D.G. d'une très grosse firme qui gère entre autres le train Dakar-Bamako.
Magali saute dans le premier avion, déboule dans une histoire qui prend très vite des relents de colonialisme mal éteint, croise toutes sortes de suspects tous plus éligibles par la police les uns que les autres, islamistes, sans-papiers et autres sniffeurs de coke.
La coke, justement, l'entraîne dans la découverte d'un activisme récent au pays : la route de la drogue passe désormais par l'Afrique. Une piste, certainement. Et le prétexte à raconter l'Afrique aujourd'hui, a contrario des préjugés, dans une écriture toujours parfaitement documentée, habile à mener son intrigue. Une colère du présent en somme, écrite évidemment lors d'une résidence au Mali.

Citation

La putain de rumeur continue manifestement de se propager.

Rédacteur: Joël Jégouzo jeudi 16 juin 2011
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