Le Syndrome de Warhol

Je te remercie de tout cœur, frère Hinricus, en mon nom et au nom du Conseil. Je crois que tu m'as aidé à faire un petit pas vers la solution de tout ce mystère.
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mardi 16 avril

Contenu

Bande dessinée - Noir

Le Syndrome de Warhol

Musique - Road Movie MAJ mardi 01 mars 2011

Note accordée au livre: 5 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 19,95 €

Renaud Cerqueux (scénario), David Cren (dessin)
Véronique Dorey (coloriste)
Paris : Desinge & Hugo & Cie, janvier 2010
86 p. ; illustrations en couleur ; 30 x 23 cm
ISBN 978-2-7556-0473-3

Un road movie de psychopathes psychédéliques

C'est une étrange bande dessinée très graphique et colorée (soulignons l'excellent travail de Véronique Dorey) qui s'ouvre sur une pleine page qui pourrait être signée Loustal. Mais très vite, on se retrouve dans un milieu hallucinogène où les clones d'Elvis Presley se trimballent en bus vers Las Vegas, où la légende du monstre sacré et de ses déhanchements est immortelle. Au milieu de toute cette étrange faune, trois tueurs complètement psychopathes sans aucune conscience recherchent un individu à la langue coupée avec le nombre vingt et un gravé au couteau sur le front. Ils sèment la mort sur leur passage, n'hésitant pas à violer et se couvrir de ridicule. Là aussi, de sacrés personnages. Une schtroumphette androgyne aux seins proéminents et ballants, un Hispanique à l'accent insupportable et à la bêtise crasse, un tireur d'élite à la frange franchement passée de mode même à l'époque. Tout ce beau monde se vautre dans les verts pâturages, court dans la forêt, pense à baiser et à boire dans les hôtels de Vegas, pendant que quelque part, un ancien médecin nazi, qui a perdu ses deux jambes et l'amour de sa vie durant les derniers jours de la Seconde Guerre mondiale à Berlin, suit tout ça de loin avec un sombre projet dans une tête un peu folle. Il faut aimer le rock, Elvis Presley, les grosses fesses masculines qui débordent de pantalons exubérants paillettes et strass à pattes d'éph', les coupes de cheveux à la banane, les slips kangourou tendance léopard sur des gars malingres portant des grosses lunettes années 1970, les flingues et les gros seins. Le tout dans une bande dessinée qui s'inspire de vieux "Métal hurlant", avec un trait voulu passéiste qui rappelle les meilleures séries B - le titre est d'ailleurs sous-titré "ou la reproduction des icônes populaires à l'infini". Purement jouissif avec ou sans champignons... mais avec une touche d'hémoglobine en tube...

Citation

Tu peux au moins me dire comment on saura qu'on a trouvé celui qu'on cherche ? Vu la récompense qu'on offre, n'importe quel taré serait prêt à se graver un '21' sur la tronche... On est aux États-Unis mec !

Rédacteur: Julien Védrenne mardi 22 février 2011
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