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Grand format
Inédit
Public averti
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Fabrice Pointeau
Paris : Sonatine, août 2008
500 p. ; 22 x 14 cm
ISBN 978-2-35584-013-5
Actualités
- 31/03 Librairie: Paul Cleave et Roger Jon Ellory à Millepages
Dans le cadre du soixantième anniversaire du fameux Livre de Poche, la librairie vincennoise accueille les écrivains de thrillers Roger Jon Ellory et Paul Cleave le vendredi 5 avril à partir de 19 h 30 pour une "Soirée mystère".
Les deux romanciers commencent à être des habitués de la maison d'édition poche. En effet, l'Anglais Roger Jon Ellory y est de ses trois romans : Vendetta, Les Anonymes et Seul le silence ; quant au Néo-Zélandais Paul Cleave, il y fait deux apparitions avec Un père idéal et Un employé modèle. Les deux romanciers sont par ailleurs édités en grand format chez Sonatine.
Si vous assistez à la rencontre, il faudra vous habituer aux deux accents fort éloignés l'un de l'autre. Cette rencontre sera à n'en pas douter sous le signe de la jovialité.
Informations complémentaires :
Librairie Millepages
91 rue de Fontenay
94300 Vincennes
Tél. : 01.43.28.04.15
Liens : Les Anonymes |Les Anonymes |Vendetta |Un père idéal |Un employé modèle |Roger Jon Ellory |Paul Cleave - 12/05 Édition: Mai au Livre de Poche
- 13/04 Prix littéraire: Sélection d'avril du prix des lecteurs du Livre de Poche polar
- 18/01 Prix littéraire: Votez pour votre polar préféré
- 27/09 Site Internet: Une interview vidéo de R. J. Ellory
- 31/08 Prix littéraire: Nouvel Obs-Bibliobs recherche son jury
- 28/08 Édition: Nouveautés de la semaine romans & nouvelles
- 31/03 Prix littéraire: Prix Nouvel Obs Bibliobs du roman noir, le verdict
- 31/03 Prix littéraire: Prix Nouvel Obs BibliObs du roman noir 2009
Tous n'étaient pas des anges
Seul le silence débute comme un roman d'enfance, genre dont la littérature américaine a le secret. Dans la ferme familiale, Joseph Vaughan vit une enfance heureuse à Augusta Falls, en Géorgie, entouré de son père, de sa mère, du vieux Reilly Hawkins, de la famille Kruger et d'Alexandra Webber, son institutrice. Une enfance champêtre entre nature et école communale. Mais la petite maison dans la prairie se transforme très rapidement en Amityville. Sous la forme d'une plume blanche au vol imprévisible, la Mort s'invite dès les premières pages et ne quittera plus le roman jusqu'à son terme. Ce qui s'annonçait comme une saga américaine prend les atours du thriller. Et le parcours du personnage principal, à défaut de quête du bonheur, tourne à l'obsession de la vérité. Le lecteur est alors emporté dans une chasse au serial killer de longue haleine. Celle-ci se déroule sur plus de trente années, entre la Géorgie et New York, depuis une Amérique post Grande Dépression qui observe à distance la montée du nazisme jusqu'à la fin des années 60 et la chute d'une société patriarcale, en passant par une guerre dont le pays n'a pu se tenir à l'écart très longtemps.
Dès les premières lignes, le lecteur sait comment va se terminer le roman. RJ Ellory prend le parti de le dire, et insère dans le récit des retours vers le futur afin de le rappeler. Seul le silence étonne cependant car au-delà de la prouesse de l'auteur, qui a su préserver une tension narrative intacte en tenant secret le nom du coupable jusqu'à la dernière page et en nourrissant l'exaspération du lecteur de voir le sort s'acharner sur ce pauvre Joseph Vaughan, ce roman porte en lui l'image de la chute du rêve américain lequel tourne au cauchemar quand cette société révèle ses penchants xénophobes, quand la figure du père se brise et inspire davantage de crainte que de sentiment de sécurité. Ce n'est pas un hasard si le roman s'ouvre sur la mort du père de Joseph Vaughan.
On en parle : La Tête en noir n°138 |La Tête en noir n°136 |Le Magazine littéraire - Hors-série n°17
Récompenses :
Prix du Livre de poche - Le choix des libraires 2010
Prix Nouvel Obs BibliObs du roman noir étranger 2009
Nominations :
Prix des lecteurs du Livre de poche polar 2010
Prix Nouvel Obs BibliObs du roman noir étranger 2009
Prix Virtuel du Polar 2009
Citation
Il me semble qu'il est passé beaucoup d'eau sale sous quelques ponts brûlés.