Un monde sous surveillance

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jeudi 28 mars

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Roman - Thriller

Un monde sous surveillance

Tueur à gages MAJ mardi 02 novembre 2010

Note accordée au livre: 4 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 21,5 €

Peter Temple
In the Evil Day - 2002
Traduit de l'anglais (Australie) par Simon Baril
Paris : Rivages, octobre 2010
400 p. ; 24 x 16 cm
ISBN 978-2-7436-2142-1
Coll. "Thriller"

Sales affaires

Australie, années 2000. Niemand, ancien miliaire, ex-mercenaire, gagne aujourd'hui sa vie comme garde du corps. La mission du jour est simple : raccompagner madame Shawn chez elle après ses courses et attendre son mari. La maison est ultra-sécurisée, tout devrait bien se passer mais une fois arrivé à l'intérieur, Niemand a un mauvais pressentiment. Pressentiment qui se confirme quand le mari rentre. Des tueurs tombent du faux plafond, une fusillade éclate, tout le monde meurt sauf Niemand. Avant de partir, il ouvre la mallette de Shawn, à l'intérieur, une cassette vidéo et des papiers. Niemand embarque le tout lorsque le téléphone sonne. Il décroche, visiblement ce sont les commanditaires de l'assassinat. Niemand décide de leur vendre la cassette. Rendez-vous est pris à Londres. Niemand a beau être aguerri, il ne se doute pas dans quoi il a mis les pieds...
Avec Un monde sous surveillance, Peter Temple (de nombreux polars récompensés de prix prestigieux en Australie) signe un excellent thriller alternant scènes d'action (Niemand à Londres) et scènes beaucoup plus introspectives (à Hambourg, John Anselm, ancien journaliste pris en otage de nombreuses années au Liban, aujourd'hui reconverti dans le renseignement). La construction est excellente (un véritable puzzle qui vous demandera de la concentration), tout comme la progression (que viennent juste entacher deux petites facilités) et la complexité des personnages (les traumatismes de John Anselm en particulier).


On en parle : La Tête en noir n°147

Nominations :
Prix Nouvel Obs BibliObs du roman noir étranger 2011

Citation

Exactement comme moi, qui n'ai jamais été rien d'autre que la brute de service. Et toujours suffisamment stupide pour accepter le danger.

Rédacteur: Christophe Dupuis mardi 26 octobre 2010
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