Le Guet-apens de Piscatoris

Il avait chaud et froid, il avait soif, et sa dernière sensation fut une sensation de douleur. Il oublia Dieu et ne pensa qu'à lui, à lui seul, à la souffrance qui lui parut inadmissible.
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vendredi 19 avril

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Roman - Policier

Le Guet-apens de Piscatoris

Historique MAJ mardi 25 novembre 2008

Note accordée au livre: 4 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 15 €

Jean Contrucci
Paris : Jean-Claude Lattès, septembre 2008
416 p. ; 20.5 x 13.5 cm
ISBN 978-2-7096-3050-4
Les Nouveaux Mystères de Marseille, 7

Ce qu'il faut savoir sur la série

Commencée en 2002 par Jean Contrucci, critique littéraire à La Provence, la série des "Nouveaux mystères de Marseille" se  compose de romans basés sur des faits réels. Chaque intrigue est l'occasion de visiter un quartier différent de la ville à la Belle Époque.

Chronique

Pendant une chasse au sanglier, un paysan est tué d'un coup de fusil, pratiquement sous les yeux des deux héros : Raoul Signoret et Eugène Baruteau, respectivement reporter au Petit Provençal et chef de la Sûreté à Marseille.
Les premières investigations révèlent nombre de mobiles, le mort entretenant des relations difficiles avec son entourage. Une haine farouche, à propos de terrains, l'opposait à son voisin ; il a rossé d'importance l'amoureux de sa fille ; son fils n'a aucun goût pour la culture de la terre.
Les événements se multiplient : le fils disparaît, la bergerie est incendiée entraînant la mort du valet de la ferme, le voisin possède un fusil identique à celui qui a tué….

Le guet-apens de Piscatoris, septième volet des nouveaux mystères de Marseille est basé sur le principe du "whodunit" (Qui a commis le crime ?) cher aux policiers anglo-saxons. Si l'intrigue est classique, sa conclusion est surprenante. Mais l'intérêt du roman repose surtout sur les rapports entre les héros, sur la galerie de personnages secondaires hauts en couleurs, sur la restitution de l'ambiance de cette époque. L'auteur intègre à son récit une relation érudite de l'histoire locale et multiplie les anecdotes. Il emploie un ton très humoristique et on retrouve, dans des dialogues fort imagés, toute la faconde provençale d'une atmosphère "à la Pagnol".

Citation

Quelque chose – ou  quelqu'un – a fait sauter les serrures qui maintenaient des secrets de famille fermés à double tour.

Rédacteur: Serge Perraud vendredi 31 octobre 2008
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