k-libre - en marge - Blood father

En échec dans la vie religieuse, à l'armée, dans son projet de mariage, dans ses emplois, ayant échappé à la mort comme par miracle à plusieurs reprises, Vacher se raccroche aux idées anarchiques et à cette providence qui semble le protéger lorsqu'il se retrouve dans une situation de danger mortel ou qu'il rencontre des gendarmes qui sont à sa recherche, porteurs de son signalement, et ne le reconnaissent pas (pièce 604).
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vendredi 19 avril

Contenu

DVD - Thriller

Blood father

Social - Road Movie - Rural MAJ mardi 19 mai 2020

Note accordée au livre: 2 sur 5

Grand format
Réédition

Public averti

Prix: 26 €

Jean-François Richet
Peter Craig
Blood Father - 2016
Paris : M6, janvier 2017
19 x 14 cm

Mad Dad

Jean-François Richet s'est offert son rêve américain. Le deuxième, on va dire après Assaut sur le Central 13, son remake du classique de John Carpenter. Mais le premier où il explore l'Amérique de la frontière. Au revoir l'Amérique urbaine, bonjour celle des westerns façon John Ford, des grands espaces et des grands vilains, du sable rouge et de la poussière, des gangs mexicains et des anciens du Vietnam. Au centre de tout ça, Lydia, dix-sept ans, fille aux mauvaises fréquentations, qui tire par erreur sur son petit ami et se réfugie auprès de son père qu'elle connaît à peine. Il ne croyait plus la revoir depuis sa dernière fugue de chez sa mère, auprès de laquelle elle a grandi. Lui, c'est John Link (Mel Gibson barbu grisonnant), ancien taulard, ancien alcoolo devenu tatoueur au milieu de nulle part. Il vivote dans sa caravane, entre une visite chez les flics et un rendez-vous chez les Alcooliques anonymes. La bouteille, il n'y touche plus. Sa vie, c'est les potes de son camp de caravanes, point barre. Le retour de Lydia va sonner comme un retour aux affaires. Fusillades, courses-poursuites en auto ou à moto (John Link est évidemment un ancien biker), nuits dans un motel, tous les clichés du cinéma d'action américain y passent. On est dans les années 2000 mais on pourrait très bien être dans une série B. des années 1970. Le film passerait en seconde partie de soirée et on ne demanderait pas notre reste. Mais là, c'est Mel Gibson, dans un film projeté au Festival de Cannes, et on se demande un peu pourquoi tellement les personnages sont clichés et le scénario maigrichon. Heureusement, il y a une certaine nervosité dans la mise en scène, de beaux décors et un convaincant Mel Gibson, qu'on est ravi de retrouver en papa bourru chez qui la violence ne demande qu'à ressurgir. Il se révèle très à l'aise dans un rôle musclé qui le fait un peu sortir de l'ombre. Mais tout est trop attendu pour qu'on s'en souvienne bien longtemps.

Blood father (99 min.) : réalisé par Jean-François Richet sur un scénario de Peter Craig & Andrea Berloff. Avec : Mel Gibson, Erin Moriarty, Diego Luna, Michael Parks, Miguel Sandoval...
Bonus. Interviews. Bande-annonce.

Citation

Ma vie n'est pas sur Instagram. Je suis un livre d'histoire. J'ai fait le Vietnam. Un peu de respect !

Rédacteur: Jean-Noël Levavasseur mardi 19 mai 2020
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