Dépêche | Naugrette raconte Hopper

Les quatre doigts putréfiés pianotaient des murmures de coquillage sur le sable crayeux de la plage. La main échouée avançait doucement vers Lilith, traînant dans son sillage de courts filaments blanchâtres. Le reste du corps devait jouer ailleurs une autre partition.
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jeudi 28 mars

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MAJ jeudi 28 mars

Naugrette raconte Hopper
08/01/2013

Naugrette raconte Hopper
La BiLiPo (48-50 rue du Cardinal-Lemoine - 75005 Paris. Tél. : 01.42.34.93.00) accueille Jean-Pierre Naugrette, professeur à Paris 3, ancien élève de l'École normale supérieure, spécialiste et traducteur de Robert Louis Stevenson et de Sir Arthur Conan Doyle, le samedi 12 janvier à 16 heures pour une conférence à l'occasion de la parution d'Edward Hopper, rhapsodie en bleu aux Nouvelles éditions Scala. L'ouvrage est sorti au moment même où se déroule une vaste rétrospective du peintre américain mettant l'accent sur la nostalgie d'une époque passée et abordant la civilisation moderne d'un regard et d'un trait doux et pourtant acérés. L'ouvrage de Jean-Pierre Naugrette se présente comme une fiction policière. Ce n'est pas sa première immersion dans le genre, puisque l'auteur a déjà signé cinq romans policiers dont le dernier en date, Exit Vienna, au très classieux Visage vert, s'articule autour des dernières années de Freud (qui décidément intéresse fortement nos criminels fictionnels).




Pour en revenir au pourquoi de cette conférence, nous ne saurions mieux dire que ce que la BiLiPo nous a transmis : "Très tôt, avec sa gravure Ombres nocturnes (1921), le peintre américain Edward Hopper a été associé à l'univers du roman noir et du polar. Plongées nocturnes dans des intérieurs vivement éclairés, immeubles aux stores à demi baissés, cadrages d'une solitude urbaine, et bien sûr, le chef d'œuvre qu'est Nighthawks (1942) présent à la rétrospective du Grand Palais, qui évoque les films de gangsters, ont incité à de nombreux rapprochements entre sa peinture et la littérature policière, mais aussi le cinéma des années 1930-1950. On sait que Hitchcock s'en est inspiré à plusieurs reprises, et notamment dans Psychose.
Dans son livre, Jean-Pierre Naugrette joue de ces liens étroits pour tisser une fiction originale, dans laquelle un photographe, ami, collaborateur et double du peintre, est pris à son insu dans une intrigue à la fois policière et picturale qui le dépasse, et se déroule au sein de l'univers étrange des tableaux de Hopper."
Si après la lecture de cette dépêche vous n'êtes pas convaincus...

Informations pratiques concernant l'exposition :
Edward Hopper au Grand Palais


Liens : Alfred Hitchcock | Arthur Conan Doyle | Robert Louis Stevenson

Par Julien Védrenne

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