Dépêche | Bal tragique à la Bastoche : acte I

Les violents. Ils ont tendance à être sentimentaux. Ça doit être un substitut de compassion. Une sorte d'ersatz de vrais sentiments. J'ai lu quelque part que les nazis de haut rang pleuraient en écoutant Wagner.
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vendredi 29 mars

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MAJ vendredi 29 mars

Bal tragique à la Bastoche : acte I
29/09/2012

Voilà fort longtemps que l'écrivain Pierre Mazet ne nous avait pas concocté un roman-feuilleton sur Internet. Avec ce Bal tragique à la Bastoche, il revient sur ce qui a fait jadis le succès des journaux grand public. Un rythme hebdomadaire, un épisode en une page avec foisonnement de dialogues, un rythme endiablé qui occulte quelque peu l'harmonisation stylistique et surtout une histoire dont la route n'est pas forcément tenue car dépendant de l'humeur de son auteur au moment de sa rédaction. L'auteur nous introduit au Petit journal et fait se confronter, un 19 juillet 1914, alors que les grands événements ne cessent d'affluer - de l'affaire Caillaux à la mort de l'archiduc d'Autriche à Sarajevo -, Maurice Bazin, rédacteur en chef, et Émile Laplume, chroniqueur de faits divers. Et, pour l'heure, le fait divers concerne les habitués de la Bastoche. Baptiste Charbonnier, un homme aux doigts agiles qui envoûtait ces dames avec son accordéon mais pas que... a été retrouvé mort, assassiné. Pourquoi ? C'est cette histoire que nous allons suivre alors que la France se jette dans la Grande guerre. Et il semblerait bien que Pierre Mazet ait envie, lui, de construire une réelle intrigue historique avec force détails véridiques comme le laissent supposer ces astérisques explicatives. Un premier épisode pour planter personnages, cadavre et décors. Attendons la suite...

Bal tragique à la Bastoche, une enquête d'Émile Laplume : au Petit Parisien, 19 juillet 1914


Liens : Pierre Mazet

Par Julien Védrenne

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