k-libre - auteur - Philippe Bouquet

Loin des landes désertes hachées par les rafales de vent de l'Atlantique, la vie politique bruissait en métropole et dans cette Algérie traversée par les bourrasques de l'Histoire.
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Philippe Bouquet

MAJ jeudi 12 décembre 2013
© D. R.

Biographie Philippe Bouquet


Ancien professeur au département finno-scandinave de l'université de Caen, Philippe Bouquet est critique littéraire auprès de revues suédoises.
Spécialiste des écrivains prolétariens qui ont marqué de leur empreinte l’histoire de la littérature suédoise du XXe siècle, sa thèse de doctorat soutenue était intitulée "L'Individu et la Société dans les œuvres des romanciers prolétariens suédois (1910-1960)".
En 1986, Philippe Bouquet écrit L'Aventure du roman prolétarien suédois, un essai littéraire qui aura le privilège d'être traduit par la suite en suédois. Il s'accompagne de deux autres volumes - Un matin de novembre et L'Écrivain et la société -, anthologie de nouvelles et "patchwork" d'articles à caractère de réflexion tous traduits. L'ensemble se retrouve au sein d'une trilogie intitulée La Bêche et la plume. Ce n'est donc pas une surprise que de le voir s'attaquer à l'œuvre des romanciers Maj Sjöwall et Per Walhöö, "Roman d'un crime", qui dépeignent, décryptent la société suédoise. Plus tard, Philippe Bouquet traduit plus d'une centaines d'ouvrages suédois parmi lesquels ceux de Stig Dagerman, Henning Mankell, Åke Edwardson, Aino Trosell et Björn Larsson.

Philippe Bouquet est chroniqueur sur k-libre



site : http://elan.over-blog.fr/article-philippe-bouquet-traducteur-42801227.html

Bibliographie*

Traducteur :

Actualité

  • 05/10 Nécrologie: Wallander orphelin : disparition de Henning Mankell
  • 01/08 Édition: Erreur de casting pour Aux animaux la guerre ?
  • 21/01 Auteur: Wallander : la préhistoire d'un flic
  • 14/03 Auteur: Björn Larsson : avis de traducteur
    Le dernier Björn Larsson devrait contenter à la fois les amateurs de romans policiers (puisqu'on y trouve un meurtre et une enquête, et que l'énigme est même résolue – que peut-on demander de plus), et ceux qui aiment que la littérature soit autre chose qu'un divertissement, voire qu'elle les incite à l'exploitation d'un monde nouveau et, pourquoi pas, à la réflexion. Ceux-ci en auront aussi pour leur argent, du moins s'ils jugent bon qu'un roman s'intéresse à la littérature en tant que telle et aux conditions dans lesquelles elle s'exerce, sur le plan technique et commercial. Les Poètes morts n'écrivent pas de romans policiers est en effet une mine à ce point de vue. Non qu'il s'adonne à ce genre si pratiqué actuellement qu'est l'autofiction. Ce serait plutôt le contraire, puisque l'ensemble du spectre littéraire y est balayé, depuis le poète exigeant, fatalement solitaire et peu médiatisé, jusqu'à l'universitaire qui sait tout sur le sujet sans l'avoir jamais pratiqué, en passant par l'éditeur tiraillé entre des loyautés divergentes et le commissaire de police saisi par le démon littéraire comme monsieur Le Trouadec l'était par la débauche. Ceci donne lieu à un jeu de miroirs opposés qui devrait délecter les plus fanatiques partisans de la "mise en abîme", mais aussi ceux qui ne méprisent pas de bonnes parties de rigolade fût-ce sur le plus sérieux des sujets – car la mort, même d'un poète méconnu, c'est quand même du sérieux, non ? Les seuls qui n'y trouveront peut-être pas leur compte seront ceux qui n'apprécient pas l'humour, l'ironie, la satire, etc. Mais ceux-là peuvent toujours lire les écrits politiques ou les rapports de la Banque mondiale, fonds inépuisable et sans cesse renouvelé s'il en est. Depuis que le roman policier existe (et donc pas loin de deux siècles, selon certains), il n'est pas sûr qu'on ait déjà mis en scène un mobile aussi surprenant et littéraire. L'assassinat a certes déjà été présenté comme l'un des beaux-arts, mais sur le plan de l'exécution, pas sur celui de "l'ontologie phénoménologique sartrienne". Et si Tomas Tranströmer figure dans ce livre, qu'on se rassure : c'était avant qu'il obtienne le prix Nobel (la version française ayant mis deux ans et demi à nous parvenir). Voilà quelque bonnes raisons de lire ce livre – ou pas, c'est selon ; mais il est bon que ce soit en toute connaissance de cause dans les deux cas. Bonne lecture aux courageux kamikazes qui n'auront pas peur de se passer de dormir, de manger, voire de vivre (même si ce serait dommage) pendant quelques heures pour en savoir plus sur la littérature... sans jamais avoir osé le demander (air connu).
    Philippe Bouquet


    Liens : Les Poètes morts n’écrivent pas de romans policiers |Björn Larsson

  • 03/04 Édition: L'avis de Philippe Bouquet sur le roman de Fredrik Ekelund et la chronique d'Axelle Simon
  • 05/11 Théâtre: La Fabrique de violence à Alfortville
  • 08/10 Salon: Bordeaux : Lettres du monde
* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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