k-libre - auteur - Mark Robson

La chemise à ses initiales, les énormes boutons de manchette et la pochette rouge sur son costume à rayures révélaient qu'il était un fervent admirateur du style qui s'imposait dans les toilettes.
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Mark Robson

MAJ jeudi 18 avril 2013
© D. R.

Biographie Mark Robson


Naissance à Montréal le 04 décembre 1913.
Mort à Londres le 20 juin 1978.
Après des études dans sa ville natale canadienne à la Roslyn High School et à la Westmount High School, Mark Robson intègre l'université de Californie puis la Pacific Coast University School of Law. Installé à Los Angeles, il commence à travailler pour le 20th Century Fox. Monteur-stagiaire à la RKO, il assiste Robert Wise pour le montage des films d'Orson Welles Citizen Kane et La Folie des Ambersons. De ce travail collaboratif nait une complicité et une amitié. Sous l'impulsion du scénariste et producteur Val Lewton, Mark Robson franchit les étapes : monteur, assistant de production puis réalisateur. Il rencontre Jacques Tourneur dont il devient le monteur pour des films d'horreur de série B. dont La Féline. En 1943, il réalise La Septième victime pour la RKO. L'idée est d'être à nouveau concurrentiel sur le marché du fantastique. Le succès est à la hauteur des espérances malgré une tonalité plus noire que fantastique. Il offre ensuite à Boris Karloff quelques uns de ses très beaux rôles dans L'Île des morts (1945) et dans Bedlam (1946), puis dirige Kirk Douglas dans le très bon film noir Le Champion, pour lequel il est nommé par l'association des réalisateurs américains. La même année, il réalise la romance populaire Tête folle, et surtout La Demeure des braves, l'un des premiers films à parler ouvertement du racisme. Après un rapide passage par la télévision aux côtés de Val Lewton et Robert Wise, Mark Robson revient au cinéma, de guerre pour l'occasion, avec les inoubliables Ponts du Toko-Ri (1954) et L'Express du colonel Von Ryan (1965). Il a, au long d'une carrière riche de trente-quatre films, dirigé Glenn Ford, Humphrey Bogart, Rod Steiger, Frank Sinatra, Anthony Queen, Alain Delon, Michèle Morgan, Lana Turner, Ava Gardner... Il meurt d'une crise cardiaque après avoir tourné Avalanche Express. Le film sort sur les écrans un an après sa mort...


Bibliographie*

Réalisateur :

Actualité

  • 24/07 Cinéma: Film noir et Raoul Walsh à l'Action Christine - semaine II
    L'Action Christine* est en mode estival. Les horaires sont allégés, les programmations se suivent et se ressemblent. À l'instar de la semaine dernière, les deux salles de la rue Christine nous offrent les mêmes thématiques que la dernière fois même si, l'on aurait envie de dire, le cycle "Film noir" a une forte tendance Samuel Fuller (ce qui ne nous déplait pas tant le réalisateur américain aux velléité indépendantistes a réalisé nombre de bons films - surtout que cette semaine, ce sont bel et bien les meilleurs qui sont présentés). En dehors de Samuel Fuller, peut-être le plus français des réalisateurs américains, vous retrouverez John Huston et Robert Wise. Mais, le cycle consacré à Raoul Walsh est plein de jolies surprises à commencer par cette Charge fantastique, qui revient sur le massacre des troupes de Custer face à Geronimo. Même si l'on reprocher au réalisateur de coller à la légende américaine et non à la réalité des faits. Réalité que l'année suivante, John Ford ne trahira pas (sauf qu'il changera le nom des protagonistes sans que cela puisse tromper le spectateur). Mais voici le programme. Enjoy!

    Festival 1 : Raoul Walsh
    "Mon principal objectif a toujours été de divertir. Beaucoup de metteurs en scène ont choisi de se dévouer à un thème particulier ou à un certain genre de films : par exemple, Alfred Hitchcock avec ses films à suspense qui sont à la fois excellents et d'une grande richesse, George Roy Hill avec ses comédies vigoureuses ou Francis Ford Coppola avec ses sagas violentes. Personnellement, toujours en quête de cette chose nébuleuse qui passionne les cinéphiles, j'ai touché à tous les genres de films possibles et imaginables, depuis Au service de la gloire sur la Première Guerre mondiale, jusqu'au Mexique où je suis monté à cheval avec Pancho Villa pour le tournage de Life of Villa, et plus tard à Londres pour tourner Capitaine sans peur. J'allais n'importe où faire n'importe quel film pourvu qu'il puisse plaire au plublic. Je n'étais jamais réticent pour aborder un travail auquel je croyais, quelle que soit sa difficulté et le but vers lequel il me conduirait. Je n'ai jamais recherché une source d'inspiration dans un genre précis. J'ai toujours cherché une histoire, quel que soit le thème ou l'origine, qui semble convaincante au niveau de son intensité dramatique. Après avoir fait le choix qui s'impose, j'essaye de donner à l'action un rythme suffisant pour satisfaire mon besoin de distraire. Il n'y a pas d'autre moment dans la réalisation d'un film qui soit plus essentiel pour le succès du metteur en scène que l'instant où il choisit le sujet. C'est pour lui l'instant de la conception."
    (Propos recueillis par le réalisateur Tay Garnett pour son ouvrage Un siècle de cinéma, éditions Hatier).

    Mercredi 25 juillet :
    Les Fantastiques années vingt (The Roaring Twenties), de Raoul Walsh (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Jeudi 26 juillet :
    La Charge fantastique (They Died With Their Boots On), de Raoul Walsh (18 heures & 21 heures).
    Vendredi 27 juillet :
    Intrigue en Orient (Background to Danger), de Raoul Walsh (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Samedi 28 juillet :
    La Femme à abattre (The Enforcer), de Raoul Walsh (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Dimanche 29 juillet :
    L'Enfer est à lui (White Heat), de Raoul Walsh (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Lundi 30 juillet :
    Manpower (Manpower), de Raoul Walsh (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Mardi 31 juillet :
    Gentleman Jim (Gentleman Jim), de Raoul Walsh (18 heures, 20 heures & 22 heures).

    Festival 2 : Le Film noir
    "Le film noir déborde le cadre policier. Il est l'expression d'une passion, d'une obsession, poussées à leur limite extrême, sur fond de conflits sociaux, politiques, psychologiques. C'est surtout le travail du réalisateur qui en fait un film noir. Les plus grands : Fritz Lang, Alfred Hitchcock, Nicholas Ray, Jules Dassin, Joseph L. Mankiewicz, Michael Curtiz, etc., plongent le spectateur dans une ambiance intrigante ou angoissante, sachant, chacun dans son style, créer des images fortement expressives (par le cadre et l'éclairage) et une progression dramatique intense (par le rythme et la précision du montage). Du vrai et grand cinéma."

    Mercredi 25 juillet :
    In This Our Life (In This Our Life), de John Huston (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Jeudi 26 juillet :
    Violence à Park Row (Park Row), de Samuel Fuller (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Vendredi 27 juillet :
    The Naked Kiss (The Naked Kiss), de Samuel Fuller (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Samedi 28 juillet :
    Shock Corridor (Shock Corridor), de Samuel Fuller (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Dimanche 29 juillet :
    Le Port de la drogue (Pickop On South Street), de Samuel Fuller (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Lundi 30 juillet :
    Né pour tuer (Born to Kill), de Robert Wise (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Mardi 31 juillet :
    La Septième victime (The Seventh Victim), de Mark Robson (18 heures, 20 heures & 22 heures).

    * L'Action Christine
    4, rue Christine
    75006 Paris
    Tél; : 01.43.25.85.78
    contact@actioncinemas.com
    Liens : Né pour tuer |La Septième victime |Les Fantastiques années 20 |Samuel Fuller |Michael Curtiz |Robert Wise |Raoul Walsh

* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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