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Michael Curtiz

MAJ lundi 10 septembre 2012
© D. R.

Biographie Michael Curtiz


Naissance à Budapest le 24 décembre 1886.
Mort à Hollywood le 10 avril 1962.
Originaire d'un famille juive hongroise de Budapest, Michael Curtiz, de son vrai nom Manó Kertész Kaminer, part de chez lui dès l'âge de dix-sept ans pour se joindre à un cirque. Il intègre ensuite l'Académie des Arts de Hongrie où il suit une formation d'acteur et dont il sort diplômé en 2006. À partir de 1912, il débute une carrière d'acteur et de metteur en scène en prenant Kertész Mihály comme nom d'emprunt. Bánk Bán en 1914 est un véritable succès national qui en fait l'un des piliers du cinéma hongrois.
Le pays en déliquescence à la fin de la Première Guerre mondiale a pour première conséquence la "terreur blanche" exercée par les armées de Miklós Horthy. Celles-ci s'en prennent aux intellectuels, aux communistes et aux juifs. Contraint de s'exiler, il passe en Allemagne, au Danemark, en Autriche, en Italie et en Suède où il est assistant de Victor Sjöström, réalisateur connu pour ses adaptations d'histoires de Selma Lagerlöf. Il travaille dans le cinéma dans chacun de ces pays d'attache, et c'est tout naturellement qu'il débarque à Hollywood en 1926.
Dans la cité des anges, il dirige Errol Films dans ces films classiques que sont Capitaine Blood (1935), La Charge de la brigade légère (1936) et Les Aventures de Robin des Bois.
Mais c'est en 1942 qu'il réalise, avec Casablanca, son film le plus connu. Le couple Humphrey Bogart-Ingrid Bergman, dans une ville cosmopolite sous le gouvernement de Vichy où tout est permis pour obtenir un visa pour l'Amérique, se retrouve pour des déchirements poignants sur fond de résistance face à l'oppresseur nazi. "As Time Gos By", scandé par Dooley Wilson, reste associé au"Play it again, Sam" d'Ingrid Bergman chez Rick's café américain.
Trois ans plus tard, avec Le Roman de Mildred Pierce, autre film noir adapté du roman de James M. Cain, Mildred Pierce, il redonne brillamment un second souffle à la carrière de Joan Crawford.
Avec plus de quatre-vingts films à son actif, il est l'un des réalisateurs les plus accomplis des années 1930-1940 de la Warner. Il s'éteint des suites d'un cancer dans la citée californienne à soixante-quinze ans.


Bibliographie*

Réalisateur :

Actualité

  • 01/04 Cinéma: Polars en 35 mm
  • 10/12 Cinéma: Othello, 35 mm et affiches de cinéma (75)
  • 26/08 Cinéma: Festival polar action-cristolien - acte II
  • 25/06 Cinéma: Vincente Minelli & Film noir
    L'Action Christine se propose de célébrer Vincente Minelli à travers ses "comédies mélancoliques et ses drames toniques", et nous ne nous sentons pas de le passer sous silence alors même qu'il y a dans l'autre salle un festival film noir avec quelques incontournables dont l'éternel Casablanca, de Michael Curtiz avec Humphrey Bogart et Ingrid Bergman. À vrai dire, il n'y a que très peu de films noirs méconnus. Quelques uns sont des modèles du genre tel Quand la ville dort, de John Huston, et Shock Corridor, de Samuel Fuller (bien que le film par son choix audacieux de noir et blanc, et de couleurs soit aujourd'hui un peu daté). Enfin, c'est à vous de faire votre choix !

    Festival 1 : Vincente Minelli
    ""Certains le trouvent superficiel, mais cette impression elle-même n'est que superficielle. Pour peu qu'on interroge son œuvre, on y sent partout une âme inquiète, une sensibilité très vive qui se dissimulent sous le masque de l'élégance, du raffinement esthétique, de la rêverie mélancolique. S'il fut le derniers des grands réalisateurs 'sous contrat', il n'a jamais été un homme à tout faire. On ne l'imagine pas tournant un western, un policier, un film de guerre. Certes, il passe le plus facilement du monde de la comédie au drame. Mais, comme entre autres, Shakespeare, qu'on n'a jamais songé pour cela à accuser de manquer de personnalité. Comme le Barde (nous ne pousserons pas plus loin la comparaison), Minnelli fait des comédies mélancoliques et des drames toniques. Ce décalage entre matière et manière est générateur d'une atmosphère assez spéciale, qui imprégnait déjà les premiers musicals par lesquels il rénova entièrement le genre...
    Il semble étonnant que l'intensité du plaisir esthétique procuré par tant de films de Minnelli, drames ou musicals, ne soit pas suffisante pour le légitimer aux yeux de tous. On pourrait parfois se croire revenu aux temps où le 'simple' divertissement était, par principe, suspect et tout film, pour être pris au sérieux, devait véhiculer un 'message'. De ce point de vue étroit, Minnelli n'a peut-être 'rien à dire' (encore qu'on pourrait objecter, paraphrasant Valéry, qu'il ne s'agit pas de dire mais de faire), ce qui ne l'empêche pas de communiquer avec son public. La joie et l'émotion ressenties constituent son 'message'& ; elles sont leur propre justification." Bertrand Tavernier & Jean-Paul Coursodon (50& ans de cinéma américain)

    Mercredi 26 juin :
    Il faut marier papa (The& Courtship of Eddie's Father), de Vincente Minelli (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Jeudi 27 juin :
    Qu'est-ce que maman comprend à l'amour ? (The Reluctante Debutante), de Vincente Minelli (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Vendredi 28 juin :
    Madame Bovary (Madame Bovary), de Vincente Minelli (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Samedi 29 juin :
    Les Ensorcelés (The Bad and the Beautiful), de Vincente Minelli (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Dimanche 30 juin :
    Tous en scène (The Band Wagon), de Vincente Minelli (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Lundi 1er juillet :
    Le Chevalier des sables (The Sandpiper), de Vincente Minelli (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Mardi 2 juillet :
    Quinze jours ailleurs (Two Weeks in Another Town), de Vincente Minelli (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).

    Festival 2 : le film noir
    "Le film noir déborde le cadre policier. Il est l'expression d'une passion, d'une obsession, poussées à leur limite extrême, sur fond de conflits sociaux, politiques, psychologiques. C'est surtout le travail du réalisateur qui en fait un film noir. Les plus grands : Fritz Lang, Alfred Hitchcock, Nicholas Ray, Jules Dassin, Joseph L. Mankiewicz, Michael Curtiz, etc., plongent le spectateur dans une ambiance intrigante ou angoissante, sachant, chacun dans son style, créer des images fortement expressives (par le cadre et l'éclairage) et une progression dramatique intense (par le rythme et la précision du montage). Du vrai et grand cinéma."

    Mercredi 26 juin :
    Adieu ma belle (Murder, my Sweet), de Edward Dmytryk (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Jeudi 27 juin :
    L'Impasse tragique (The Dark Corner), de Henry Hataway (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Vendredi 28 juin :
    À cause d'un assassinat (The Parallax View), de Alan Pakula (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Samedi 29 juin :
    Shock Corridor (Shock Corridor), de Samuel Fuller (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Dimanche 30 juin :
    Casablanca (Casablanca), de Michael Curtiz (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Lundi 1er juillet :
    Quand la ville dort (The Asphalt Jungle), de John Huston (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Mardi 2 juillet :
    Ultime razzia (The Killing), de Stanley Kubrick (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).

    * L'Action Christine
    4, rue Christine
    75006 Paris
    Tél; : 01.43.25.85.78
    contact@actioncinemas.com
    Liens : Edward Dmytryk |Henry Hathaway |Samuel Fuller

  • 30/01 Cinéma: Fuller, Aldrich, Siegel & Peckinpah : de la violence à la passion
  • 12/12 Cinéma: Robert Ryan et réalisateurs européens - acte II
  • 05/12 Cinéma: Humphrey Bogart - Acte II
  • 20/11 Cinéma: Marlene, encore et toujours
  • 14/11 Cinéma: Humphrey Bogart au Desperado
  • 05/11 Cinéma: Marlene Dietrich et Michael Curtiz
  • 29/10 Cinéma: von Sternberg et Curtiz
  • 06/08 Cinéma: Égéries et série B - acte II
  • 24/07 Cinéma: Film noir et Raoul Walsh à l'Action Christine - semaine II
  • 17/07 Cinéma: Film noir et Raoul Walsh à l'Action Christine
  • 10/07 Cinéma: Film noir et Manpower, de Raoul Walsh
  • 13/03 Cinéma: L'Action Christine plonge dans Le Port de la drogue
  • 23/11 Cinéma: Film noir : acte III à l'Action Christine
  • 09/11 Cinéma: Festival film noir à L'Action Christine
  • 16/10 Bibliothèque: Un drôle de comité à Lectoure
* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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