k-libre - auteur - Jacques Tourneur

Parce qu'il est hors de question que cet objet du diable reste une minute de plus sous mon toit. Ce n'est pas moi qui l'ai exhumé. Vous allez repartir avec, monsieur Boivin. Hier, vous avez choisi de l'emporter chez vous, vous devez en assumer les conséquences.
Jean-Christophe Macquet - Un Américain sur la côte d'Opale
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jeudi 28 mars

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Jacques Tourneur

MAJ mercredi 15 mai 2013
© D. R.

Biographie Jacques Tourneur


Naissance à Paris le 12 novembre 1904.
Mort à Bergerac le 19 décembre 1977.
Jacques Tourneur est le fils de Maurice Tourneur, illustrateur et réalisateur français. À l'âge de dix ans, il arrive avec son père aux États-Unis. Ils y resteront un peu plus d'une décennie avant de revenir en France non sans que Jacques Tourneur ait obtenu la nationalité américaine en 1919. C'est en qualité de monteur de films que son père réalise qu'il fait ses premières gammes professionnelles dont Les Gaietés de l'escadron (1932), adaptation d'une pièce de Courteline, qui narre le train-train sous tous ses aspects d'un escadron de chasseurs à cheval où l'on retrouve Fernandel, Jean Gabin et Raimu. S'il monte d'autres films pour d'autres réalisateurs, il ne tarde pas à passer derrière la caméra. Il réalise ainsi quatre films en France entre 1931 et 1934 avant de partir de nouveau - seul cette fois - pour les États-Unis à Hollywood. Là, il est tout d'abord à la réalisation de nombreux courts-métrages avant d'être - dans le cadre de longs-métrages d'importance - nommé à la direction des secondes équipes. À ce titre, il n'apparaitra jamais au scénario. Sa réalisation d'un documentaire romancé sur les prisons, They All Came Out (1939), lui ouvre les portes de la réalisation. Ce sera à la RKO où il est imposé par le producteur Val Lewton pour des films de série B. Il se fait remarquer pour ses films fantastiques - La Féline (1942), Vaudou (1943), L'Homme-léopard (1943) -, et réalise de très honorables films noirs dont le merveilleux Griffes du passé (1947) ainsi que le très psychologique Angoisse (1944). On lui doit également quelques westerns comme le surprenant Le Gaucho, western argentin, et même un péplum, sur la fin de sa carrière, tourné en Italie, La Bataille de Marathon (1959) avec Mylène Demongeot. Il est au générique de quelques épisodes de séries cultes américaines (Bonanza et La Quatrième dimension). En 1966, il revient s'installer en France, en Dordogne, non loin de Bergerac.


Bibliographie*

Réalisateur :

Actualité

  • 29/04 Cinéma: Michael Henry Wilson et William A. Wellman
  • 11/02 Cinéma: Bo Widerberg et les réalisateurs méconnus (II)
  • 04/02 Cinéma: Bo Widerberg et les réalisateurs méconnus
    Pour la deuxième semaine, un focus est jeté sur le réalisateur Bo Widerberg, connu pour ses films à dimension sociétale, et qui a adapté fort joliment avec Un flic sur le toit (1976), l'un des "Romans du crime" de Sjöwall et Wahlöö. Mais ici, seulement trois films sont présentés pour l'occasion, et hormis le troisième, décrit un peu plus bas, les deux autres ne sont que très peu k-libres dans l'âme. Cela n'empêche évidemment pas une pointe de curiosité cinématographique ! Toujours à la pointe, mais cette fois-ci de la lutte pour la défense des films de série B. en pellicule 35 mm amenés à disparaître devant le tout numérique, le cinéclub propose une programmation (certes habituelle) de films de mauvais genres, essentiellement noirs mais parfois fantastiques, de réalisateurs qui ne le sont pas moins (fantastiques, pas noirs !) comme Richard Fleischer, Tay Garnett, Jacques Tourneur, Robert Siodmak, Nicholas Ray... À revoir sans aucun doute !

    Exclusivité : trois films de Bo Widerberg
    "Trois films parmi les meilleurs du grand réalisateur suédois Bo Widerberg : - Le Péché suédois (1963) : Suède, années 1950. Britt Larsson, jeune ouvrière en usine, fait la connaissance de Björn, d'origine bourgeoise, cultivé mais compliqué, qui disparaît aussitôt. Elle rencontre ensuite Robban, jeune guitariste et chanteur.
    - Elvira Madigan (1967) : 1889. Un lieutenant de l'armée suédoise d'origine noble, le comte Sixten Sparre, déserte pour s'enfuir avec une célèbre danseuse de corde, la belle Elvira Madigan. Un amour fou les enflamme et chacun abandonne ses devoirs.
    - Adalen 31 (1969) : 1931. À Adalen, au nord de la Suède, la grève a débuté depuis quatre-vingt-treize jours. Kjell Andersson, fils d'un docker, s'éprend d'Anna, la fille d'un directeur d'usine. La revendication se durcit quand les patrons font appel à des Jaunes, des ouvriers d'autres provinces, pour faire le travail des grévistes."

    Mercredi 5 février :
    Elvira Madigan (Elvira Madigan), de Bo Widerberg (14 heures).
    Adalen 31 (Adalen 31), de Bo Widerberg (16 heures & 18 heures).
    Le Péché suédois (Barnvagnen), de Bo Widerberg (20 heures & 22 heures).
    Jeudi 6 février :
    Le Péché suédois (Barnvagnen), de Bo Widerberg (14 heures).
    Elvira Madigan (Elvira Madigan), de Bo Widerberg (16 heures & 18 heures).
    Adalen 31 (Adalen 31), de Bo Widerberg (20 heures & 22 heures).
    Vendredi 7 février :
    Adalen 31 (Adalen 31), de Bo Widerberg (14 heures).
    Le Péché suédois (Barnvagnen), de Bo Widerberg (16 heures & 18 heures).
    Elvira Madigan (Elvira Madigan), de Bo Widerberg (20 heures & 22 heures).
    Samedi 8 février :
    Elvira Madigan (Elvira Madigan), de Bo Widerberg (14 heures).
    Adalen 31 (Adalen 31), de Bo Widerberg (16 heures & 18 heures).
    Le Péché suédois (Barnvagnen), de Bo Widerberg (20 heures & 22 heures).
    Dimanche 9 février :
    Le Péché suédois (Barnvagnen), de Bo Widerberg (14 heures).
    Elvira Madigan (Elvira Madigan), de Bo Widerberg (16 heures & 18 heures).
    Adalen 31 (Adalen 31), de Bo Widerberg (20 heures & 22 heures).
    Lundi 10 février :
    Adalen 31 (Adalen 31), de Bo Widerberg (14 heures).
    Le Péché suédois (Barnvagnen), de Bo Widerberg (16 heures & 18 heures).
    Elvira Madigan (Elvira Madigan), de Bo Widerberg (20 heures & 22 heures).
    Mardi 11 février :
    Elvira Madigan (Elvira Madigan), de Bo Widerberg (14 heures).
    Adalen 31 (Adalen 31), de Bo Widerberg (16 heures & 18 heures).
    Le Péché suédois (Barnvagnen), de Bo Widerberg (20 heures & 22 heures).

    Festival : grands réalisateurs oubliés
    Lorsqu'on évoque l'importance du patrimoine cinématographique américain, ce sont inévitablement les noms d'une dizaine de grands cinéastes qui viennent à l'esprit. Pourtant, sans vouloir diminuer leur talent de créateurs justement honorés, il faut reconnaître que les réalisateurs-maisons des grands studios, ceux des petites productions indépendantes et même les metteurs en scène de série B, ont participé à l'enrichissement de ce patrimoine. Ces artisans, dont le nom est bien souvent ignoré du grand public, ont réalisé des œuvres, certaines encore reconnues et d'autres maintenant oubliées, qui restent des maillons notables de l'histoire du cinéma. Ce petit programme est construit pour montrer qu'à côté des grands noms, des titres connus, il y a nombre de films passionnants. Mais aussi parce que ce n'est que pour peu de temps que nous pouvons encore montrer ces films, tous sur pellicule 35 mm, car il y a de grandes probabilités qu'avec l'avènement du numérique, certains deviennent invisibles pour longtemps dans les salles de cinéma.

    Mercredi 5 février :
    Désir (Desire), de Frank Borzage (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Jeudi 6 février :
    L'Ennemi public (The Public Ennemy), de William A. Wellman (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Vendredi 7 février :
    Secret de femme (A Woman's Secret), de Nicholas Ray (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Samedi 8 février :
    Le Suspect (The Suspect), de Robert Siodmak (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Dimanche 9 février :
    La Malle de Singapour (China Seas), de Tay Garnett (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Lundi 10 février :
    L'Homme léopard (The Leopard Man), de Jacques Tourneur (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Mardi 11 février :
    L'Assassin sans visage (Follow Me Quietly), de Richard Fleischer (14 heures, 16 heures & 18 heures).

    * L'Action Christine
    4, rue Christine
    75006 Paris
    Tél. : 01.43.25.85.78
    contact@actioncinemas.com
    Liens : L'Ennemi public |Assassin sans visage |Maj Sjöwall |Per Wahlöö |William A. Wellman |Nicholas Ray |Richard Fleischer

  • 16/12 Cinéma: Tant qu'il y aura des hommes
  • 20/08 Cinéma: Festival polar action-cristolien
  • 09/07 Cinéma: Jerry Lewis et films noirs
  • 02/07 Cinéma: Vincente Minelli & Films noirs : acte II
  • 12/12 Cinéma: Robert Ryan et réalisateurs européens - acte II
  • 05/12 Cinéma: Robert Ryan & les réalisateurs européens à Hollywood
  • 03/10 Cinéma: Polar et égéries hollywoodiennes - Acte II
  • 25/09 Cinéma: Polar et égéries hollywoodiennes
  • 03/07 Cinéma: Western et Kirk Douglas - acte II
  • 27/06 Cinéma: Western et Kirk Douglas
  • 10/04 Cinéma: L'Impératrice rouge et l'âge d'or d'Hollywood
  • 03/04 Cinéma: Burt Lancaster et les Bad Guys
  • 30/11 Cinéma: Film noir : acte IV à l'Action Christine
  • 22/06 Cinéma: L'Action Christine porte les durs à l'écran
  • 19/10 Cinéma: Le Polar américain à l'Action Christine
* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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