k-libre - auteur - Don Siegel

Mais avec mon ego surdimensionné, il me semblait qu'il coupait mes meilleurs passages au hasard. D'un autre côté, Bruce améliorait parfois ce que j'écrivais et, contrairement à d'autres directeurs de production qui signent les scripts qu'ils retravaillent, j'étais toujours le seul à être crédité.
George P. Pelecanos - La Dernière prise
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

Éclipse totale
Harry Hole a été exclus de la police, ce qui ne l'empêche pas de couler des jours heureux, bouteille ...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

samedi 20 avril

Contenu

Don Siegel

MAJ vendredi 09 août 2013
© D. R.

Biographie Don Siegel


Naissance à Chicago le 26 octobre 1912.
Mort à Nipoma le 20 avril 1991.
D'origine juive, Don Siegel a effectué sa scolarité à New York avant d'être diplômé du Jesus College de Cambridge en Angleterre et de faire des études aux Beaux Arts de Paris. À l'âge de vingt ans, il part s'installer à Los Angeles pour tracer son chemin. S'il trouve du travail à la Warner, c'est au sein du département montage où il dirige des milliers de montages dont celui de Casablanca. Ce n'est qu'en 1945 que se lance sa carrière de réalisateur avec deux courts films, Star in the Night et Hitler Lives, qui remportent chacun un Academy Award. Avec le remarqué The Verdict (1946) avec Sydney Greenstreet et Peter Lorre, et plus encore Ça commence à Vera Cruz où Robert Mitchum et Jane Greer offrent un couple jouissif pour le spectateur, il entre de plain-pied dans le film noir, un genre qu'il affectionne et qu'il suit tout au long de sa migration vers le thriller jusqu'à réaliser L'Inspecteur Harry (1971) avec Clint Eastwood et Tuez Charley Varrick ! (1973) avec Walter Matthau où il explore les deux côtés de la violence. Dans l'entremise, il a réalisé en 1956 L'Invasion des profanateurs de sépultures, son seul film de science-fiction. Catalogué réalisateur de films d'action, il est un modèle pour Clint Eastwood qui lui rend hommage en le faisant jouer un barman dans Un frisson dans la nuit (1971). Il est même un conducteur de taxi dans le remake de L'Invasion des profanateurs de sépultures tourné en 1978 par Philip Kaufman. Les Évadés d'Alcatraz (1971), un film de guerre avec Clint Eastwood et Jinxed! (1982), une comédie dramatique avec Bette Midler, mettent un terme à sa carrière de réalisateur.
Marié une première fois de 1948 à 1953 à l'actrice Viveca Lindfors (avec qui il a eu un enfant), puis à l'actrice Doe Averdon en 1957 (ils adoptent quatre enfants), il se marie une troisième fois avec Carol Rydall, ancienne assistante de Clint Eastwood. Il s'éteint d'un cancer à l'âge de soixante-dix-huit ans.


Bibliographie*

Réalisateur :

Actualité

  • 13/08 Cinéma: Jerry Lewis, Scorcese et le film noir - acte II
    D'une semaine l'autre, le programme est identique à L'Action Christine* qui célèbre la rencontre de Jerry Lewis et de Martin Scorcese avec La Valse des pantins, un film où l'acteur donne la réplique à Robert de Niro sur fond de percée dans la télévision. Ce film sera projeté tous les jours sauf le week-end et le jeudi 15 août, qui comme on le sait est férié, dans la première salle dédiée à une rétrospective Jerry Lewis. Les quatre autres films ayant déjà été présentés au préalable. Rien de bien noir, me direz-vous, mais à l'instar des programmations précédentes du cinéclub nous relayons toutes les programmations car bien souvent elles se trouvent de qualité et avoisinant des genres qui nous sont chers. D'ailleurs, Scorcese et De Niro ont beaucoup œuvré dans le film noir. Le film noir, par ailleurs, est à l'honneur dans la seconde salle avec quelques films méconnus comme Un shérif à New York, de l'immense réalisateur Don Siegel ou Born To Be Bad, de Nicholas Ray, l'un des maîtres du film noir américain. La palme de la semaine revient peut-être à Laura, l'extraordinaire film d'Otto Preminger, devant le non moins extraordinaire High Sierra, de Raoul Walsh. Comme vous le voyez, une programmation de très très haute tenue.

    Festival 1 : le polar
    Le polar est un genre majeur qui ne se démode pas. Même si dans le cinéma d'aujourd'hui, il y a une tendance à fabriquer des films bourrés d'énormes effets pyrotechniques ou autres (facilement réalisés par informatique) dans lesquels les acteurs agissent comme des robots humanoïdes. Pourtant, des histoires d'hommes ou de femmes poussés à s'engager dans une voie criminelle, par un mauvais choix d'existence, par un contexte social dur ou injuste ou par faiblesse psychologique, les sujets ne manquent pas pour créer des œuvres passionnantes qui nous fascinent par la violence exposée, et par la vision sans concession qu'elles offrent de la société. Car beaucoup de réalisateurs ne faisaient pas de leurs personnages des héros positifs, montrant plutôt des individus inadaptés, souvent médiocres, tentant de survivre dans un monde sans pitié, et parfois de vrais déments, brutes sadiques ou psychopathes charmeurs et machiavéliques. Voici un programme qui en fait la démonstration.

    Mercredi 14 août :
    Un shérif à New York (Coogan's Bluff), de Don Siegel (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Jeudi 15 août :
    Laura (Laura), de Otto Preminger (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Vendredi 16 août :
    Né pour tuer (Born To Kill), de Robert Wise (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Samedi 17 août :
    High Sierra (High Sierra), de Raoul Walsh (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Dimanche 18 août :
    Traquenard (Party Girl), de Nicholas Ray (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Lundi 19 août :
    Born To Be Bad (Born To Be Bad), de Nicholas Ray (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Mardi 20 août :
    Menaces sur la ville (Racket Busters), de Lloyd Bacon (18 heures, 20 heures & 22 heures).

    Festival 2 : cinq Jerry Lewis
    "Quel est le personnage de Lewis ? C'est un allergique, un dépaysé, un inadapté, un être sans proportion. Un garçon hypersensible, très excitable, névropathe. Il semblerait complètement stupide, sot, hors du monde, s'il n'avait parfois des résonances douloureusement humaines."
    Glauco Viazzi Jerry Lewis (cinema nuovo n°21)
    "Jerry Lewis, personnage asocial, personnage en marge, est pourtant un être libre. Ses gestes ne doivent rien à la caricature, ni à l'imitation ; ils sont une continuelle invention, la manifestation extérieure d'un caractère qui ne connaît pas, du fait de sa puérilité, les interdiction de la société qui l'entoure."
    Adriano Aprà Il maraviglioso mondo di Jerry Lewis (Filmcritica n°141)

    Mercredi 14 août :
    La Valse des pantins (The King of Comedy), de Martin Scorcese (18 heures)
    Un galop du diable (Money From Home), de George Marshall (20 heures & 22 heures).
    Jeudi 15 août :
    Docteur Jerry & Mister Love (Dr Jerry & Mr Love), de Jerry Lewis (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Vendredi 16 août :
    La Valse des pantins (The King of Comedy), de Martin Scorcese (18 heures)
    Artistes et modèles (Artists and Models), de Frank Tashlin (20 heures & 22 heures).
    Samedi 17 août :
    Le Tombeur de ces dames (The Lady's Man), de Jerry Lewis (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Dimanche 18 août :
    Un galop du diable (Money From Home), de George Marshall (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Lundi 19 août :
    La Valse des pantins (The King of Comedy), de Martin Scorcese (18 heures)
    Docteur Jerry & Mister Love (Dr Jerry & Mr Love), de Jerry Lewis (20 heures & 22 heures).
    Mardi 20 août :
    La Valse des pantins (The King of Comedy), de Martin Scorcese (18 heures)
    Artistes et modèles (Artists and Models), de Frank Tashlin (20 heures & 22 heures).

    * L'Action Christine
    4, rue Christine
    75006 Paris
    Tél. : 01.43.25.85.78
    contact@actioncinemas.com
    Liens : Né pour tuer |Otto Preminger |Robert Wise |Raoul Walsh |Nicholas Ray |Martin Scorcese |Lloyd Bacon |George Marshall

  • 30/01 Cinéma: Fuller, Aldrich, Siegel & Peckinpah : de la violence à la passion
  • 03/10 Cinéma: Que fait la police ? au Forum des images
  • 22/06 Cinéma: L'Action Christine porte les durs à l'écran
  • 02/04 Cinéma: Programmation autour de la figure du tueur en série à Lyon
* Bibliographie actuellement recensée sur le site



publicité

Pied de page