k-libre - auteur - Samuel Fuller

Moi j'ai toujours connu des personnes qui craignaient le complot de quelque ennemi occulte, les Juifs pour mon grand-père, les maçons pour les jésuites, les jésuites pour mon père garibaldien, les carbonari pour les rois de la moitié de l'Europe, le roi, manipulé par les prêtres, pour mes camarades mazziniens, les Illuminés de Bavière pour les polices d'une moitié du monde, et ainsi de suite...
Umberto Eco - Le Cimetière de Prague
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vendredi 29 mars

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Samuel Fuller

MAJ samedi 10 décembre 2011
© D. R.

Biographie Samuel Fuller


Naissance à Worcester le 12 août 1912.
Mort à Hollywood le 30 octobre 1997.
Samuel Fuller a très vite voulu être journaliste. Dès l'âge de treize ans, il se partage entre le lycée et le journal. Il est Paperboy, l'enfant qui récupère les articles des journalistes avant de partir en courant les remettre à la salle de composition. Il arpente plus Park Row, le grand quartier journalistique, que la cour de l'école. Il s'occupe très tôt d'une rubrique avant de se consacrer journaliste criminel, suivant les pas de son mentor Gene Fowler. Journaliste étonnant, il commence à écrire des scénarios principalement en tant que nègre. Il brasse énormément d'argent, mais Pearl Harbour arrive, et Samuel Fuller s'engage dans l'infanterie. Il fera partie de la Big Red One, cette première division qui sera de tous les fronts. Il débarque en Afrique du Nord puis en Sicile. Arrive le Jour J. Ce sera Omaha Beach, puis la percée en France jusqu'en Allemagne où il découvre l'horreur des charniers de Falkenau. Le retour à la vie civile ne se fait pas sans heurts. Quelques scénarios, puis c'est l'heure de la réalisation. Ses films ne seront pas nombreux que son talent l'y aurait autorisé, mais quand on s'appelle Samuel Fuller on est intraitable, entier ou carré, ses projets eux sont beaucoup plus nombreux. Il prend les thèmes qui ont hanté sa vie : le journalisme, la réalité de la guerre, y ajoute ses pérégrinations au Japon et en Amérique du Sud. Après un premier mariage dispendieux dans lequel il ne se reconnait pas, il est "victime" d'un coup de foudre, se retrouve père sur le tard. C'est l'heure aussi où il fuit Hollywood et s'installe en France, un pays qui a toujours admiré ses films. C'est d'ailleurs là, qu'il subit une attaque cérébrale qui l'amoindrit. Il s'éteint pu d'années après. Toute sa vie, il aura eu un cigare au coin de la bouche.


Bibliographie*

Autobiographe :

Romancier :

Réalisateur :

Actualité

  • 10/12 Librairie: Jean Narboni signe Samuel Fuller à L'Acacia (75)
  • 29/04 Cinéma: Michael Henry Wilson et William A. Wellman
  • 07/04 Cinéma: Polars et plaisirs du cinéma - acte II
  • 01/04 Cinéma: Polars en 35 mm
  • 26/08 Cinéma: Festival polar action-cristolien - acte II
  • 25/06 Cinéma: Vincente Minelli & Film noir
  • 30/01 Cinéma: Fuller, Aldrich, Siegel & Peckinpah : de la violence à la passion
  • 26/12 Cinéma: Loretta Young et Natalie Wood
  • 27/11 Cinéma: Robert Ryan à L'Action Christine
    Après l'égérie Marlene Dietrich, L'Action Christine rend hommage à Robert Ryan, dont elle loue à la fois les qualités artistiques et humaines. Inutile de dire que s'il a souvent joué les "bad guy" et les "though guys", c'est avant tout dans les films de mauvais genres qui nous sont chers. Dans une rétrospective débutée cette semaine, vous le verrez à l'œuvre dans des westerns, des films de guerre, des films noirs. Que de bons films par des réalisateurs de renom. Alors, pourquoi hésiter ?

    Festival 1 : Robert Ryan
    "Festival Robert Ryan, du 28 novembre au 18 décembre.
    Son physique de costaud (1,93 m, 89 kg), son visage aux traits rudes et saillants, valurent à Robert Ryan d'être utilisé par les studios hollywoodiens le plus souvent dans les rôles de méchants, de durs dans des films noirs ou des westerns. Pourtant, en dehors de ses succès comme boxeur au lycée et à l'armée, il était un étudiant diplômé de littérature anglaise, très tôt intéressé par l'art dramatique. Après deux ans de petits boulots, il parvint à Hollywood où il fut brièvement l'élève de Max Reinhardt puis de Vladimir Sokoloff qui lui enseigne la sobriété du jeu, la maîtrise gestuelle, suivant la méthode de Stanislavski. À trente ans, il débute au théâtre (1939) et épouse une jeune débutante, la belle Jessica Cadwalader (plus tard, écrivain), qui, au cours de leur longue vie commune, lui donnera trois enfants. En 1940, il obtint son premier rôle au cinéma, mais toute sa vie il restera fidèle au théâtre, et jouera O'Neil, Pirandello, Shakespeare, Giraudoux, Brecht. En 1959, avec John Houseman et Sidney Harmon, il fonda le Theatre Group à l'UCLA (Université de Californie) et en 1968, avec Henry Fonda et Martha Scott, la Plumstead Playhouse Repertory Company. Après son engagement dans les Marines de 1944 à 1945, il retourna aux studios. Le plus étonnant dans sa féconde carrière (71 films en 30 ans) est l'exigence qu'il manifesta dans le choix de ses metteurs en scène. Peu d'acteurs de la même génération peuvent en effet se flatter d'un palmarès oû figurent les noms de Cecil B. DeMille, Jean Renoir, Raoul Walsh, Max Ophuls, Anthony Mann, Budd Boetticher, Jacques Tourneur, Nicholas Ray, Joseph Losey, Fritz Lang, Samuel Fuller, Richard Brooks, Allan Dwan, (on ne les cite pas tous). N'ayant pas le statut de 'star', il partagea très souvent les premiers rôles au générique, mais marquait les films par sa présence, donnant à ses personnages une vérité et une épaisseur humaine qui gardent toute leur intensité aujourd'hui. S'il fallait en citer qu'un seul, ce serait peut-être celui du boxeur déchu mais intègre, aux réflexes quasi titanesques, de Nous avons gagné ce soir (Wise, 1949), sans doute son plus beau rôle. En plus d'être un acteur distingué et intelligent, ce fut un homme qui s'engagea dans de forts combats comme celui qu'il mena contre la chasse aux sorcières maccarthyste, son engagement aux côtés des militants pour les droits civiques et pour la restriction des armes atomiques. Il est probablement le seul acteur ayant créé une école pour promouvoir les valeurs humaines : avec sa femme, en 1951, il ouvrit et entretint la 'Oakwood School' à North Hollywood, qui est estimée, de nos jours, comme étant une des meilleures du pays. Un 'good guy' (un type bien)..."

    Mercredi 28 novembre :
    La Horde sauvage (The Wild Bunch), de Sam Peckinpah (14 h 30, 17 h 30 & 18 h 30).
    Jeudi 29 novembre :
    Feux croisés (Crossfire), de Edward Dmytryk (14 heures, 16 heures & 18 heures).
    Vendredi 30 novembre :
    Born To Be Bad (Born To Be Bad), de Nicholas Ray (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Samedi 1er décembre :
    Acte de violence (Act of Violence), de Fred Zinnemann (14 heures, 15 h 30, 17 heures, 18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
    Dimanche 2 décembre :
    La Maison de bambou (House of Bamboo), de Samuel Fuller (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Lundi 3 décembre :
    Les Diables de Guadalcanal (Flying Leathernecks), de Nicholas Ray (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Mardi 4 décembre :
    Racket (Racket), de John Cromwell (14 heures, 16 heures & 18 heures).

    * L'Action Christine
    4, rue Christine
    75006 Paris
    Tél; : 01.43.25.85.78
    contact@actioncinemas.com
    Liens : Edward Dmytryk |Nicholas Ray |Fred Zinnemann |Sam Peckinpah |Raoul Walsh

  • 16/10 Cinéma: Polar et égéries hollywoodiennes - Acte IV
  • 25/09 Cinéma: Polar et égéries hollywoodiennes
  • 24/07 Cinéma: Film noir et Raoul Walsh à l'Action Christine - semaine II
  • 03/04 Cinéma: Burt Lancaster et les Bad Guys
  • 19/03 Cinéma: Les mauvais garçons
  • 13/03 Cinéma: L'Action Christine plonge dans Le Port de la drogue
  • 25/10 Cinéma: L'Action Christine et ses Violences à Park Row
  • 25/07 Cinéma: Thématique polar à L'Action Christine (Paris)
* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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