k-libre - auteur - Samuel Fuller

Au cours de son interrogatoire par le juge Garzon, une autorité pétersbourgeoise a posé la vraie bonne question : 'Vous êtes sûr que vous voulez savoir toute la vérité ?'
Andreï Constantinov - Banditsky ! Chroniques du crime organisé à Saint-Pétersbourg
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

Éclipse totale
Harry Hole a été exclus de la police, ce qui ne l'empêche pas de couler des jours heureux, bouteille ...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

jeudi 18 avril

Contenu

Samuel Fuller

MAJ samedi 10 décembre 2011
© D. R.

Biographie Samuel Fuller


Naissance à Worcester le 12 août 1912.
Mort à Hollywood le 30 octobre 1997.
Samuel Fuller a très vite voulu être journaliste. Dès l'âge de treize ans, il se partage entre le lycée et le journal. Il est Paperboy, l'enfant qui récupère les articles des journalistes avant de partir en courant les remettre à la salle de composition. Il arpente plus Park Row, le grand quartier journalistique, que la cour de l'école. Il s'occupe très tôt d'une rubrique avant de se consacrer journaliste criminel, suivant les pas de son mentor Gene Fowler. Journaliste étonnant, il commence à écrire des scénarios principalement en tant que nègre. Il brasse énormément d'argent, mais Pearl Harbour arrive, et Samuel Fuller s'engage dans l'infanterie. Il fera partie de la Big Red One, cette première division qui sera de tous les fronts. Il débarque en Afrique du Nord puis en Sicile. Arrive le Jour J. Ce sera Omaha Beach, puis la percée en France jusqu'en Allemagne où il découvre l'horreur des charniers de Falkenau. Le retour à la vie civile ne se fait pas sans heurts. Quelques scénarios, puis c'est l'heure de la réalisation. Ses films ne seront pas nombreux que son talent l'y aurait autorisé, mais quand on s'appelle Samuel Fuller on est intraitable, entier ou carré, ses projets eux sont beaucoup plus nombreux. Il prend les thèmes qui ont hanté sa vie : le journalisme, la réalité de la guerre, y ajoute ses pérégrinations au Japon et en Amérique du Sud. Après un premier mariage dispendieux dans lequel il ne se reconnait pas, il est "victime" d'un coup de foudre, se retrouve père sur le tard. C'est l'heure aussi où il fuit Hollywood et s'installe en France, un pays qui a toujours admiré ses films. C'est d'ailleurs là, qu'il subit une attaque cérébrale qui l'amoindrit. Il s'éteint pu d'années après. Toute sa vie, il aura eu un cigare au coin de la bouche.


Bibliographie*

Autobiographe :

Romancier :

Réalisateur :

Actualité

  • 10/12 Librairie: Jean Narboni signe Samuel Fuller à L'Acacia (75)
  • 29/04 Cinéma: Michael Henry Wilson et William A. Wellman
  • 07/04 Cinéma: Polars et plaisirs du cinéma - acte II
  • 01/04 Cinéma: Polars en 35 mm
  • 26/08 Cinéma: Festival polar action-cristolien - acte II
  • 25/06 Cinéma: Vincente Minelli & Film noir
  • 30/01 Cinéma: Fuller, Aldrich, Siegel & Peckinpah : de la violence à la passion
  • 26/12 Cinéma: Loretta Young et Natalie Wood
  • 27/11 Cinéma: Robert Ryan à L'Action Christine
  • 16/10 Cinéma: Polar et égéries hollywoodiennes - Acte IV
  • 25/09 Cinéma: Polar et égéries hollywoodiennes
  • 24/07 Cinéma: Film noir et Raoul Walsh à l'Action Christine - semaine II
    L'Action Christine* est en mode estival. Les horaires sont allégés, les programmations se suivent et se ressemblent. À l'instar de la semaine dernière, les deux salles de la rue Christine nous offrent les mêmes thématiques que la dernière fois même si, l'on aurait envie de dire, le cycle "Film noir" a une forte tendance Samuel Fuller (ce qui ne nous déplait pas tant le réalisateur américain aux velléité indépendantistes a réalisé nombre de bons films - surtout que cette semaine, ce sont bel et bien les meilleurs qui sont présentés). En dehors de Samuel Fuller, peut-être le plus français des réalisateurs américains, vous retrouverez John Huston et Robert Wise. Mais, le cycle consacré à Raoul Walsh est plein de jolies surprises à commencer par cette Charge fantastique, qui revient sur le massacre des troupes de Custer face à Geronimo. Même si l'on reprocher au réalisateur de coller à la légende américaine et non à la réalité des faits. Réalité que l'année suivante, John Ford ne trahira pas (sauf qu'il changera le nom des protagonistes sans que cela puisse tromper le spectateur). Mais voici le programme. Enjoy!

    Festival 1 : Raoul Walsh
    "Mon principal objectif a toujours été de divertir. Beaucoup de metteurs en scène ont choisi de se dévouer à un thème particulier ou à un certain genre de films : par exemple, Alfred Hitchcock avec ses films à suspense qui sont à la fois excellents et d'une grande richesse, George Roy Hill avec ses comédies vigoureuses ou Francis Ford Coppola avec ses sagas violentes. Personnellement, toujours en quête de cette chose nébuleuse qui passionne les cinéphiles, j'ai touché à tous les genres de films possibles et imaginables, depuis Au service de la gloire sur la Première Guerre mondiale, jusqu'au Mexique où je suis monté à cheval avec Pancho Villa pour le tournage de Life of Villa, et plus tard à Londres pour tourner Capitaine sans peur. J'allais n'importe où faire n'importe quel film pourvu qu'il puisse plaire au plublic. Je n'étais jamais réticent pour aborder un travail auquel je croyais, quelle que soit sa difficulté et le but vers lequel il me conduirait. Je n'ai jamais recherché une source d'inspiration dans un genre précis. J'ai toujours cherché une histoire, quel que soit le thème ou l'origine, qui semble convaincante au niveau de son intensité dramatique. Après avoir fait le choix qui s'impose, j'essaye de donner à l'action un rythme suffisant pour satisfaire mon besoin de distraire. Il n'y a pas d'autre moment dans la réalisation d'un film qui soit plus essentiel pour le succès du metteur en scène que l'instant où il choisit le sujet. C'est pour lui l'instant de la conception."
    (Propos recueillis par le réalisateur Tay Garnett pour son ouvrage Un siècle de cinéma, éditions Hatier).

    Mercredi 25 juillet :
    Les Fantastiques années vingt (The Roaring Twenties), de Raoul Walsh (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Jeudi 26 juillet :
    La Charge fantastique (They Died With Their Boots On), de Raoul Walsh (18 heures & 21 heures).
    Vendredi 27 juillet :
    Intrigue en Orient (Background to Danger), de Raoul Walsh (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Samedi 28 juillet :
    La Femme à abattre (The Enforcer), de Raoul Walsh (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Dimanche 29 juillet :
    L'Enfer est à lui (White Heat), de Raoul Walsh (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Lundi 30 juillet :
    Manpower (Manpower), de Raoul Walsh (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Mardi 31 juillet :
    Gentleman Jim (Gentleman Jim), de Raoul Walsh (18 heures, 20 heures & 22 heures).

    Festival 2 : Le Film noir
    "Le film noir déborde le cadre policier. Il est l'expression d'une passion, d'une obsession, poussées à leur limite extrême, sur fond de conflits sociaux, politiques, psychologiques. C'est surtout le travail du réalisateur qui en fait un film noir. Les plus grands : Fritz Lang, Alfred Hitchcock, Nicholas Ray, Jules Dassin, Joseph L. Mankiewicz, Michael Curtiz, etc., plongent le spectateur dans une ambiance intrigante ou angoissante, sachant, chacun dans son style, créer des images fortement expressives (par le cadre et l'éclairage) et une progression dramatique intense (par le rythme et la précision du montage). Du vrai et grand cinéma."

    Mercredi 25 juillet :
    In This Our Life (In This Our Life), de John Huston (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Jeudi 26 juillet :
    Violence à Park Row (Park Row), de Samuel Fuller (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Vendredi 27 juillet :
    The Naked Kiss (The Naked Kiss), de Samuel Fuller (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Samedi 28 juillet :
    Shock Corridor (Shock Corridor), de Samuel Fuller (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Dimanche 29 juillet :
    Le Port de la drogue (Pickop On South Street), de Samuel Fuller (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Lundi 30 juillet :
    Né pour tuer (Born to Kill), de Robert Wise (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Mardi 31 juillet :
    La Septième victime (The Seventh Victim), de Mark Robson (18 heures, 20 heures & 22 heures).

    * L'Action Christine
    4, rue Christine
    75006 Paris
    Tél; : 01.43.25.85.78
    contact@actioncinemas.com
    Liens : Né pour tuer |La Septième victime |Les Fantastiques années 20 |Michael Curtiz |Robert Wise |Mark Robson |Raoul Walsh

  • 03/04 Cinéma: Burt Lancaster et les Bad Guys
  • 19/03 Cinéma: Les mauvais garçons
  • 13/03 Cinéma: L'Action Christine plonge dans Le Port de la drogue
  • 25/10 Cinéma: L'Action Christine et ses Violences à Park Row
  • 25/07 Cinéma: Thématique polar à L'Action Christine (Paris)
* Bibliographie actuellement recensée sur le site



publicité

Pied de page