k-libre - auteur - Didier Fossey

Au fond de l'aven, on distinguait nettement une forme immense. Deux bras, deux jambes et un corps démesuré. Un corps disproportionné par rapport à la longueur des membres.
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Didier Fossey

MAJ samedi 06 novembre 2010
© D. R.

Biographie Didier Fossey


Naissance à Paris le 11 décembre 1954.
Né d'un père policier (eh oui tout petit déjà) et d'une mère vendeuse en boulangerie, Didier Fossey a passé une enfance heureuse en banlieue parisienne. Même si élevé de façon stricte, dans la crainte de Dieu et des gendarmes. À quatorze ans, après quatre années d'études secondaires laborieuses, deux sixièmes et deux cinquièmes, les profs s'attachaient à lui et avaient beaucoup de mal à ce qu'ils se séparent, il a intégré le collège hôtelier de Granville dans la Manche pour une durée de trois années.
Pendant ces trois ans, il passe ses week-ends et vacances chez ses grands-parents à Carantilly, charmant petit village du Cotentin où hormis la lecture il n'y avait pas grand-chose à faire. C'est là qu'il dévore ses premiers "San Antonio" et qu'il s'extasie à la lecture des enquêtes très particulières et des conquêtes féminines de Son Altesse Sérénissime Malko Linge. Plus sérieusement sa grand-mère lui fait connaître et apprécier les grands auteurs classiques, elle lui inculque la passion de lire et celle aussi de bien écrire. Elle corrige les courriers qu'il écrit à ses parents, veillant à l'orthographe et à la syntaxe.
À cette époque-là Didier Fossey commet quelques méfaits, mettant en scène, dans des nouvelles très courtes mais non dénuées d'intérêt, ses professeurs. Cela lui vaut quelques désagréments mais également une certaine notoriété dans l'établissement qui lui laissent un souvenir ému.
Dûment muni de sn CAP de garçon de restaurant, après quelques emplois sans grand intérêt, il est embauché par la Compagnie Générale Transatlantique. Il a la chance d'embarquer sur le paquebot France, d'abord comme garçon d'étage, puis en tant que commis de rang aux secondes classes et enfin, consécration, chef de rang, salle à manger des premières classes. Que de souvenirs, l'Amérique, New York, les croisières dans les Caraïbes, Hong Kong, l'Inde, l'Afrique... À dix-huit ans... Deux années de bonheur. Oui mais voilà ! Didier Fossey a oublié ses obligations et en juillet 1974, au Havre, ce sont les gendarmes qui le prient de bien vouloir débarquer. Ils lui remettent une magnifique convocation pour se rendre à Hourtin afin d'effectuer son service militaire.
Pas malheureux, après ses classes, il est affecté à Paris, rue Royale, en face de chez Maxim's, au service de l'amiral chef d'état major. Onze mois de vacances ? Presque !
Par la suite, il travaille pour deux grandes chaînes d'hôtels et se marie.
En 1978, il s'installe dans le Lot-et-Garonne, prenant les commandes d'un bar-restaurant à Villeneuve-de-Duras, "Le Relay de Puychagut". Une belle aventure qui prend fin en 1983, lorsque les services de la DDE détournent, en amont, l'itinéraire bis Espagne, qui passe devant chez lui.
Père de trois enfants, il faut réagir vite, plus question de jouer les équilibristes et, c'est comme ça, qu'en 1984, il intégre la Police Nationale.
Sept mois d'école de Police plus tard, passés à Nantes, Didier Fossey se retrouve à Paris où, très vite, pour des raisons pratiques, il demande à travailler la nuit.
En Octobre 1986, il intègre la Brigade Anti-Criminalité de Nuit du 13e arrondissement. Il y reste jusqu'en 2001. Les nuits de planque, de traque, la morsure du froid, ce monde de la nuit lui plaisent et lui fournissent quelques anecdotes croustillantes qui lui serviront quelques années plus tard.
En 2000, il divorce. Le bug du millénaire ce n'est pas du bidon. Il rencontre, sans qu'il y ait cause à effet, celle qui, en plus de partager sa vie, devient son étincelle. Elle tombe sur quelques uns de ses écrits, le persuade, avec difficultés, que ce n'est pas mauvais du tout et, petit à petit, insidieusement l'envie d'écrire revient et s'impose à lui.
En 2001, Didier Fossey quitte la nuit. Il est affecté au groupe de recherches et d'investigations, toujours sur le 13e, jusqu'en 2003 où il prend en charge le bureau de police administrative de cet arrondissement. Quand on est bien pourquoi changer.
Il se retrouve avec un peu plus de temps libre. Finies les planques, les filoches, les interpellations au petit matin, les délais à respecter pour éviter de casser les procédures, alors il se remet à écrire.
En 2006, Tr@que sur le web est écrit. Didier Fossey est heureux même s'il ne sait pas à l'époque qu'il lui faudra attendre février 2010 pour trouver un éditeur. Des années de galère mais de bons souvenirs.
Le 31 mai 2010, son bébé nait. Il grandit doucement mais sûrement sous son regard attentif et la surveillance de ses trois marraines des éditions Les 2 encres.
Didier Fossey avoue juste un petit problème avec les personnages, qui sont de plus en plus présents et qui ne veulent pas enquêter là où il leur dit de le faire. En ces périodes de contestations, il ne veut pas risquer la grève alors il négocie et persuadé d'arriver à un accord.



Présence à un festival :

2015 : Le Chien jaune | Salon du polar de Franqueville-Saint-Pierre "Sang pour sang polar"

2014 : Salon du polar de Franqueville-Saint-Pierre "Sang pour sang polar"

2012 : Festival du polar | Salon du polar de Franqueville-Saint-Pierre "Sang pour sang polar"

2011 : Paris Polar

Bibliographie*

Romancier :

  • 2010 - Tr@que sur le Web (Les 2 Encres "Sang d'encre", mai 2010)
  • 2011 - Ad unum (Les 2 Encres "Sang d'encre", septembre 2012)
  • 2015 - Burn-out (Flamant noir, février 2015)

Nouvelle :

Actualité

* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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