Harry Dickson nº186

C'est la triste vérité, Yvonne. Mes partenaires aiment résoudre les problèmes de façon définitive. Il faut que cela cesse. Mais j'ai un meilleur argument pour vous convaincre de nous rejoindre : au sein des Furies, vous pourrez rendre justice, la vraie, celle qui châtie les méchants et qui gagne à la fin, quand celle des États a échoué, et renoncé à poursuivre des criminels réfugiés hors des juridictions, hors de portée ou protégés par les plus hautes instances, confortablement installés dans leur immunité, dans leur impunité.
Nicolas Lebel - L'Hallali
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samedi 07 décembre

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Harry Dickson n°186

Fascicule

MAJ dimanche 12 juillet 2009
Visuel de la revue Harry Dickson n°
Pays : France





Prix: 6,5 €
Harry Dickson n°186
2010
Parution aléatoire
32 p. : 21.00 x 30.00 cm
ISSN
Comment se procurer la revue ?

Le Carnoplaste
Adresse : 7, rue Roger Martin du Gard, 91700 Sainte-Geneviève-des--Bois, France
E-mail : bouquins@lecarnoplaste.fr
Téléphone : 06.16.09.91.50
Site : http://www.lecarnoplaste.fr

Ce qu'il faut savoir sur la revue
Harry Dickson est LE Sherlock Holmes américain. Né dans les années 1907-1908, il a beaucoup changé de noms, d'écrivains. En France, son traducteur, Jean Ray, a acquis grâce à Harry Dickson ses galons littéraires. Le personnage est tombé dans le domaine publique pour le plus grand plaisir de l'association Le Carnoplaste qui le remet au goût du jour e, des fascicules du meilleur aloi quoique un peu cher.
Visuellement, les fascicules Harry Dickson ressemblent à des fac simile, mais ne vous y trompez pas : il s'agit réellement d'inédits écrits par des membres de l'association en respectant les canons du genre. Il y a cet aspect passéiste d'écriture de romans-feuilletons qui sentent la poussière, les multiples rebondissements rocambolesques et aussi les plans sans accrocs dignes d'un scénario de Fu Manchu ; il y a aussi des machines infernales, des assassins qui luttent de machiavélisme, les bas-fonds londoniens et victoriens, le tout au service du genre populaire par excellence : celui qui mélange policier, fantastique, espionnage et science fiction.
Retrouvez les fascicules de Harry Dickson inédits du Carnoplaste

Le Désert des chercheurs d'ordre
La Baragwanath Clinic, sise au fin fond des Cournouailles, offre toutes sortes de services et accueille toutes sortes de patients. À l'extérieur de ses murs, une vaste chasse au sanglier et autres nuisibles est lancée. Tout juste perturbée par un étrange individu sourd qui porte sur lui une fenêtre. À l'intérieur de ses murs, Harry Dickson est aux aguets car d'étranges rumeurs lui sont parvenues à l'oreille. Déguisé habilement en grabataire, il s'y fait soigner sous un nom d'emprunt et un statut de colonel à la retraite tout en écoutant et observant. C'est ainsi qu'il est (presque) le témoin d'une séance d'hypnose entre un docteur et son patient. Presque parce que entre lui et la séance d'hypnose, il y a la cloison qui sépare deux chambres. Et, à partir de là, c'est l'escalade de la violence. Une infirmière poignardée se précipite dans sa salle de bains. Un étrange individu est subrepticement interné. D'autres plus étranges et sinistres individus arpentent la nuit les couloirs. Résonne aux oreilles du détective cet étrange cri : "Ned Hewedoh" proféré par un fou (?). Harry Dickson tombe alors le masque et se résoud à entamer une course-poursuite à travers la forêt. Course-poursuite qui l'amènera à découvrir une cité mystérieuse et souterraine, et à démêler un imbroglio sentimentalo-dramatique.

Petit décryptage
Harry Dickson, qui a repris du service auprès du Carnoplaste, est ici entraîné dans une intrigue basique, qui ne laisse pas de place aux habituelles machines infernales et autres rencontres ubuesques. Il est juste question de folie et de grandeur (les deux sont évidemment intimement liés). Tout juste si Robert Darvel s'autorise en toute fin de feuilleton à sortir enfin une artillerie digne de ce nom. Il n'en demeure pas moins qu'avec une écriture victorienne surannée qui sent bon les tiroirs de nos grands-mères emplis de naphtaline, Le Désert des chercheurs d'ordre procure un excellent moment de détente, et que l'on a hâte de retrouver notre Sherlock Holmes américain aux prises avec d'autres et sombres machinations. La couverture d'Isidore Moedúns est une pure merveille - sera-t-il vain de le souligner à chaque nouveau feuilleton ?

Sommaire
Le Désert des chercheurs d'ordres, de Robert Darvel. Couverture illustrée par Isidore Moedúns


Auteurs traités : Robert Darvel (Roman feuilleton) | Isidore Moedúns (Illustration)
jeudi 21 octobre 2010

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