Une saison à Harlem

Un commissariat sans un bistro en face pour faire une pause, ça n'est pas humain.
Aitor Berho - Euskal Barbecue
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

Éclipse totale
Harry Hole a été exclus de la police, ce qui ne l'empêche pas de couler des jours heureux, bouteille ...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

jeudi 18 avril

Contenu

Roman - Noir

Une saison à Harlem

Social - Urbain MAJ lundi 22 mars 2010

Note accordée au livre: 2 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 20 €

Émile Castillejos
Biarritz : Atlantica, mars 2009
250 p. ; 21 x 15 cm
ISBN 978-2-7588-0183-2

New York District Misère...

New York. District de Manhattan. Harlem, l'été 1975. La soupe populaire et la ségrégation raciale, toujours. Relents de misère, violence omniprésente. Mais comme émergeant de ce monde en dérive, le géant Marcus, personnage débonnaire et séduisant. Il cherche un emploi. Les dernières grandes émeutes militantes éclatent. Ensuite, ce sera autre chose. Le monde black prendra un autre tour, plus tragique peut-être : celui des gangs. Mais de cela le roman ne dit rien. Le Black Panther survit et l'on suit les péripéties de la recherche d'emploi de Marcus et de son protégé, un petit "bout d'homme" qu'il a pris sous son aile. Une suite de tableaux presque. Le cadre change, pas la perspective : la rue, ses tentations, ses dangers. Un salon de coiffure dans la 124e Rue, les bâtiments en construction au sud de la 125e. Presque un monde intemporel malgré la profondeur sociale. Une écriture très documentée, très descriptive. Un roman bienveillant pour dire un monde en déliquescence, pour évoquer le Harlem de la fin des Panthers.

Citation

Glenn était mort et Dieu avait perdu la bataille.

Rédacteur: Joël Jégouzo lundi 15 mars 2010
partager : Publier dans Facebook ! | Publier dans
MySpace ! |

Pied de page