Country Blues

Les cheveux du petit garçon étaient aussi noirs que la nuit d'hiver qui s'approchait entre les arbres, et sa tête était tournée de telle manière que s'il avait été en vie, il aurait vu ce qui se passait sur le côté droit du traîneau. Mais ce garçon ne voyait rien : ses yeux secs et sans vie ne fixaient plus que l'au-delà.
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jeudi 28 mars

Contenu

Roman - Noir

Country Blues

Musique MAJ samedi 11 septembre 2010

Note accordée au livre: 4 sur 5

Poche
Inédit

Tout public

Prix: 8 €

Claude Bathany
Paris : Métailié, janvier 2010
182 p. ; 19 x 13 cm
ISBN 978-2-86424-740-1
Coll. "Suite française", 134

Actualités

Fantasia chez les ploucs

Bretagne, les monts d'Arrée, une ferme isolée de tout. Dans cette ferme, les Argol, "un échantillon d'humanité", dans toute sa splendeur ! La mère rongée par Alzeihmer qu'on pose (certains l'attachent pour être certain qu'elle ne bouge pas) devant la télé toute la journée. Les enfants : "trois gars, une fille tous en âge de procréer et pas un qui ait eu la riche idée de pondre un mouflet, comme si on voulait arrêter net le processus, ne pas renouveler certaines erreurs", et leurs relations sont bien compliquées, chacun étant marqué par de bien étranges obsessions. Tout va se tendre encore plus avec le débarquement de Flora, une drôle de routarde. Avec elle, c'est l'histoire d'une autre famille, avec qui les Argol sont fâchés depuis longtemps – mais pourquoi donc ? – qui va se révéler...
Avec ce deuxième roman, Claude Bathany dresse le portrait de familles qui ne dépareilleraient pas dans les romans d'Harry Crews ! L'histoire est bien trouvée, sa construction – avec les personnages qui se dévoilent au fur et à mesure – bien menée, l'homme ne cède pas à la facilité (confère la psychologie des différents protagonistes) et la fin – sans la dévoiler – est tellement amorale que c'en est plaisant !


On en parle : Carnet de la Noir'Rôde n°39 |Carnet de la Noir'Rôde n°44 |La Tête en noir n°143

Nominations :
Prix Mystère de la Critique 2011

Citation

Je l'ai vue, ultime tentative de combat, pointer vers l'avant ses nibards – sa valeur ajoutée – mais pour le reste, c'était à se demander si les fées armoricaines qui s'étaient penchées sur son berceau ne s'étaient pas un chouïa plantées : une silhouette un peu mastoc et approximative allant s'aggravant vers le bas comme si la gravité terrestre, à gros renfort granitique, avait imprudemment participé au modelage.

Rédacteur: Christophe Dupuis mardi 27 octobre 2009
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