La Fille des forces de l'ordre

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jeudi 28 mars

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Roman - Policier

La Fille des forces de l'ordre

Social - Procédure - Faits divers MAJ mardi 19 mai 2020

Note accordée au livre: 1 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 12,9 €

Marie Larkin
Paris : Le Panthéon, avril 2020
112 p. ; 21 x 14 cm
ISBN 978-2-7547-4946-6
Coll. "Roman"

Racontez votre futur métier

Marie Hans a dix-huit ans et est en terminale. En sortant du lycée, elle aperçoit Thomas, un "petit seconde", qui est en train d'être racketté. Elle le défend et cet acte va déterminer son entrée dans la police (même si elle est sans doute prédestinée, son père travaillant aussi pour des services de l'ordre et son parrain également). Elle incorpore donc la gendarmerie, mais elle se sent surprotégée car trop jeune. Elle va alors faire le forcing pour travailler sur des "vraies" affaires. Cela commence par un enlèvement, puis un meurtre de membre de la famille d'un ministre, puis une "banale" affaire de harcèlement scolaire, une menace d'attentat par bombe, un double meurtre, une attaque de banque et également un tueur en série débutant qui prend à témoin l'ensemble des membres de sa famille (cette dernière affaire à peine résolue laisse préjuger d'une suite éventuelle).
Voilà un bien grand nombre d'enquêtes en une centaine de pages. Ce que l'on peut dire c'est que Marie Larkin va rapidement à l'essentiel, ne développe pas forcément ses intrigues (qui apparaissent même parfois peu crédibles et demandent une relecture pour voir si nous un détail important en cours de route n'a pas été perdu). Au milieu de cet enchaînement rapide, l'intrigue laisse régulièrement place à des pages directement tirées d'un manuel de psychologie ou d'une page Wikipédia sur la différence entre psychopathe et psychotique, sur la maladie d'Alzheimer ou sur l'étymologie du prénom Greg. Faisant fi de la psychologie et de la description, le récit de Marie Larkin ressemble à une longue rédaction d'un élève, sans de véritable accroche, ni de pilier pour le lecteur qui s'enlise au fil de la narration, et qui a ainsi le désagréable sentiment de se trouver dans des marais aux sols mouvants, ne comprenant pas bien où l'auteure veut en venir alors que cette dernière parvient avec maîtrise à nous égarer en chemin. Déconcertant.

Citation

Le jour du procès arriva et Thomas devait faire remonter les mauvais souvenirs qui le hantaient. Je lui ai dit qu'il ne devait pas avoir peur et qu'il pouvait surmonter tout ça

Rédacteur: Laurent Greusard mardi 19 mai 2020
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