Enfances perdues

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vendredi 29 mars

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Roman - Noir

Enfances perdues

Historique - Social - Trafic MAJ jeudi 26 mars 2020

Note accordée au livre: 4 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 21,5 €

Mechtild Borrmann
Grenzgänger - 2018
Traduit de l'allemand par Céline Maurice
Paris : Le Masque, février 2020
232 p. ; 23 x 14 cm
ISBN 978-2-7024-4934-9
Coll. "Grands formats"

L'Allemagne après la guerre

Dans les années 1970, un homme est retrouvé mort après l'incendie de sa maison. Sa fille est accusée d'avoir mis le feu, mais elle refuse de parler tout comme son frère. Le procès permet de remonter le cours du temps lorsque les enfants étaient, juste dans l'après-guerre obligés de survivre. Le récit va donc détailler la vie de la jeune femme, accusée, en racontant comment dans l'Allemagne de la fin des années 1940 elle a participé au trafic frontalier pour nourrir sa famille et avoir un complément de salaire (d'où le titre original Les Passeurs de frontières), ceci surtout afin d'éviter que les membres de la famille soient séparés et que les plus jeunes aillent dans des orphelinats. On verra aussi qu'effectivement, contrôlés par les bonnes sœurs, les orphelinats ne sont pas des lieux de villégiature.
Enfances perdues est un roman historique qui raconte avec soin une période difficile de l'Allemagne. Une après-guerre avec les restrictions, des services défaillants et le besoin pour les gens de se débrouiller, de bricoler et d'être souvent en délicatesse avec la loi pour survivre. La vie de cette "mère courage" qui veut s'occuper de ces deux petits frères car leur propre mère est morte et le père dépassé et sombrant dans l'alcool, face aux rivalités villageoises, aux mesquineries de chacune, et qui préfère aller en prison que de risquer de dénoncer son frère qu'elle croit coupable est intéressante, mais nous sommes loin d'un roman policier au sens classique du terme, et plutôt dans un texte historique au format, au style et aux ambitions assez classiques.

Citation

Il sera ici question de Henriette Bernhard, née Schöning. De son courage et de sa témérité, de son bonheur et de son malheur, de sa culpabilité et de son innocence, et de la nécessité de faire ce qui est juste.

Rédacteur: Laurent Greusard jeudi 26 mars 2020
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