La Mort n'existe pas

J'ai toujours été sensible aux larmes des femmes, a fortiori quand c'est moi qui les provoque et si la sonnerie de mon portable n'avait pas retenti je pense que je me serai ramolli.
Joseph Farnel - Il court, il court le privé
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

La Cité sous les cendres
Dix ans ont passé depuis que Danny Ryan et son fils ont dû fuir Providence et la vengeance d'une fami...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

mardi 08 octobre

Contenu

Roman - Thriller

La Mort n'existe pas

Fantastique - Ésotérique - Apocalyptique MAJ samedi 15 décembre 2018

Note accordée au livre: 2 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 19,9 €

Damien Eleonori
Paris : De Saxus, octobre 2018
316 p. ; 22 x 15 cm
ISBN 978-2-37876-020-5
Coll. "Thriller"

Crée le monde ou sauve-le !

Léo Liberati est un écrivain qui a visiblement, du mal à joindre les deux bouts. Alors qu'il cherche à se rendre à un rendez-vous important pour sa carrière, il est victime d'un accident. À partir de là, les choses deviennent confuses pour lui - et aussi pour le lecteur. Il va naviguer dans une sorte d'univers parallèle où il rencontre des anges, mais attention, des anges de natures diverses, certains ayant choisi le camp de Lucifer, le premier d'entre. La survie de la race humaine, suite à la réalisation des prophéties annoncées par les Mayas sur la fin du monde est en jeu, et Léo ne sait s'il pourra sauver le monde en choisissant un camp ou un autre ou en essayant de survivre ou au contraire en se suicidant (c'est d'ailleurs la scène d'ouverture du roman). Ou bien alors, nous sommes justement dans cet univers parallèle où la fin du monde a déjà eu lieu avec en point de mire le sacrifice du héros pour revenir au statu quo. En tout cas, l'ensemble du roman de Damien Eleonori reste très confus et aligne des chapitres qui ne font pas avancer spécifiquement l'intrigue. La plupart des protagonistes, entre autres les anges, savent très bien ce qu'ils font et pourquoi ils agissent, donc ils ne développent pas leurs raisonnements et leurs discussions, ce qui rend encore plus l'histoire labyrinthique et peu compréhensible pour le lecteur. Il y aura bien une fin explicative, mais qui laisse aussi sur sa fin. D'autres genres populaires, comme la science-fiction, voyaient passer des textes de ce genre, allégoriques, symboliques, truffés de spiritualisme, comme des bouffées de LSD. La littérature générale en a vu passer aussi comme les romans de Paolo Coelho, par exemple, mais peu ont réussi à dépasser le côté anecdotique. Et ce roman ne semble pas avoir les caractéristiques pour être l'exception de la satanée règle.

Citation

Tel un ange, Léo Liberati s'envola vers les cieux avant de retomber, entraînant l'humanité dans sa chute.

Rédacteur: Laurent Greusard samedi 15 décembre 2018
partager : Publier dans Facebook ! | Publier dans
MySpace ! |

Pied de page