Trophée

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vendredi 19 avril

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Roman - Thriller

Trophée

Social - Tueur en série - Trafic MAJ mardi 07 octobre 2014

Note accordée au livre: 2 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 22 €

Steffen Jacobsen
Tropheus - 2013
Traduit du danois par Caroline Berg
Paris : Télémaque, juin 2014
526 p. ; 22 x 15 cm
ISBN 978-2-7533-0221-1
Coll. "Entailles"

Les hommes qui aimaient la chasse

Ex-soldat et consultant, Michael Sander est appelé par Elisabeth Caspersen : héritière d'un groupe industriel suite à la mort de son père, elle a découvert dans ses affaires un DVD montrant un jeune couple traqué et abattu par des chasseurs — parmi lesquels son propre père... De son côté, la policière Lene Jensen enquête sur un curieux fait divers : la jeune épouse de Kim Andersen a en effet découvert son mari pendu devant leur demeure. Sur les oreillers de chacun de ses deux enfants, une balle de 9 mm... Comment Andersen avait-il pu payer les somptueux cadeaux qu'il avait à son épouse ? Une question banale mais qui n'est pas sans intérêt. Les deux enquêtes vont converger vers un groupe d'anciens militaires amateurs de chasse à l'homme...
Manifestement, quelqu'un a amorti son abonnement au vidéo-club : le point de départ de cet énorme, imposant et gigantesque (en nombre de pages) thrilleur ressemble étrangement à celui du 8 mm de Joel Schumacher, avec Nicolas Cage... Et comme Millenium est passé par là, on plonge une fois de plus dans les arrière-cours de la bonne société scandinave où des hommes de haut rang se réunissent forcément pour de mauvais coups... Quand au ton factuel et très froid, on présume que pour les amateurs du genre nordique, c'est un atout plus qu'un défaut. Pourquoi pas, mais somme toute, la conclusion est assez évidente dès le départ et, si le tout est plutôt bien mené, le besoin de noircir de la page (plus de cinq cents bien tassées...) implique d'embrouiller à loisir une trame assez simple. Les mauvaises langues diront qu'outre la parenté avec le film de Schumacher, sur une idée de base pas si éloignée, Karine Giébel en disait autant en trois fois moins de pages avec Chiens de sang. Rien de déshonorant, juste du thriller industriel aux chromes quelque peu rouillés...

Citation

Au cours de sa carrière, il avait croisé pas mal de professionnels qui semblaient débarquer d'une autre planète et qui avaient presque tout oublié de celle sur laquelle ils se trouvaient.

Rédacteur: Thomas Bauduret mercredi 10 septembre 2014
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