Le Mal que tu m'as fait

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jeudi 18 avril

Contenu

Roman - Thriller

Le Mal que tu m'as fait

Social - Énigme - Drogue MAJ lundi 19 mai 2014

Note accordée au livre: 2 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 22 €

Hilary Davidson
The Damage Done - 2012
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Véronique Dumont
Paris : Télémaque, avril 2014
398 p. ; 22 x 15 cm
ISBN 978-2-7533-0214-3
Coll. "Entailles"

Ce qui devrait rester caché

Tout n'est souvent qu'un jeu d'apparences. Si cela est déjà la vérité de la vie réelle, ça l'est encore davantage dans le roman policier classique qui joue beaucoup avec ce qui est montré pour mieux dévoiler les fêlures cachées dans le décor. Tout commence avec Lily, une Jeune femme moderne qui a quitté les Amériques pour se ressourcer et vivre en Europe. Mais lorsqu'elle apprend le suicide de sa sœur elle revient au pays. Jeu des apparences, donc, car la morte qui vivait dans son appartement depuis des mois n'est pas sa sœur et elle ne s'est peut-être pas suicidée... Jeu des apparences poussé jusqu'au bout : la sœur en question était une toxicomane alternant les phases de volonté de soins et les rechutes. Son amant, un Pakistanais très riche et violent. L'amoureux de Lily, lui, est un riche promoteur local qui vit avec un fils, inadapté social. Mais les deux hommes semblent osciller entre une volonté de retrouver la sœur disparue et le besoin de cacher des éléments. Le psychologue du centre de désintoxication était à la fois un médecin reconnu et un homme qui abusait de ses patientes qui, lui aussi, s'est étrangement suicidé. La voisine des deux sœurs est très gentille, tout comme le concierge. Mais ce dernier ne cache-t-il pas des bouffées de violence sous cette bonhommie apparente ?
Écrit de manière éminemment classique, raconté à travers les yeux de Lily qui se heurte aux conventions sociales, au respect des apparences, et qui découvre au cours de son enquête une suite d'éléments qui constamment remettent en cause ses certitudes sur la vie, l'amour et les relations familiales. Hilary Davidson raconte cela de manière simple, très linéaire, avec des rebondissements réguliers pour relancer une intrigue très centrée sur son personnage principal. Si la solution est logique, le chemin qui y conduit est long et extrêmement balisé, sans grande surprise, construit et raconté de manière calibré, sans ennuyer le lecteur, mais sans aspérités...

Citation

Claudia était une menteuse. Comme tous les junkies. Et elle détestait qu'on l'ignore.

Rédacteur: Laurent Greusard vendredi 16 mai 2014
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