Bison Ravi et le scorpion rouge

La maison est plongée dans un épais silence. Le calme est retombé en une fraction de seconde. Le cri qui vrillait les tympans de Maxence s'est étranglé en un râle guttural et s'est dissous dans la pénombre. Le hurlement de Christelle, sa mère. De la pure terreur.
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vendredi 29 mars

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Roman - Insolite

Bison Ravi et le scorpion rouge

Enquête littéraire MAJ mardi 16 juin 2009

Note accordée au livre: 3 sur 5


Réédition

Public connaisseur

Prix: 10 €

François Darnaudet
Perpignan : Mare nostrum, mai 2009
116 p. ; 21 x 13 cm
ISBN 978-2-908476-78-1

A Hangover Like Seven Swedes

Avis aux non-amateurs de Boris Vian, alias Sullivan, Bison Ravi (ou pas), et de Jean Forton et compères, ce livre n'est pas forcément pour vous. Pour les autres, nombreux, qui n'ont pas la culture littéraire du monde vianesque et parisien ou bordelais : accrochez-vous... Si ce monde-là ne vous parle pas, sans doute gardez-vous d'être perplexe. This being said, on peut se lancer, à croche-cœur ouvert (allons-y, puisque nous y sommes) l'esprit vagabondant entre les souvenirs de nos lectures et les indices semés par François Darnaudet... Jean Gurils, Gil Sarjeun ou Julien Gras, plus tard rebaptisé Bornon Sullivian, libraire de son état et collectionneur de vieux ouvrages-vingtième-siècle, cherche deux livres, inédits, arlésiens (?), secrets, introuvés, avortés (?), sous la menace de gros bras émotifs, de lettres, casseurs, desdits Vian et Forton, chez Scorpion Publishers Incorporate. Sans trop penser pour ne pas mal agir, Julien ferme sa librairie et part en quête. Au fur et à mesure de ses rencontres avec ses camarades bouquinistes du bord de Seine, à coup de coïncidences qui font, forcément, avancer l'intrigue, de voyages en train Paris-Bordeaux (même si cela implique de passer par Montparnasse), le libraire parisien s'approche du butin, sous l'œil fin et stachmoussu du Major clope-au-bec... pourtant décédé. Mais "mon cher Boris", si tu t'y trouves, dis-le-nous, et n'oublie pas, surtout, de nous offrir d'un coup de trompinette, l'allure de l'aventure. C'est le temps des cerises, pas de la méprise.


On en parle : La Tête en noir n°139

Nominations :
Prix Virtuel du Polar 2009

Citation

Une biographie a toujours tendance à déballer les sales histoires d'une vie.

Rédacteur: Miriam Perier mardi 16 juin 2009
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