Bandidos

Rien de plus facile, répondit Pilou avec orgueil. N'oubliez pas qu'en Syldavie, j'ai sacrifié un os de belle taille pour ramener le sceptre jusqu'au palais du roi.
Renaud Nattiez - Meurtres à Moulinserre
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

Éclipse totale
Harry Hole a été exclus de la police, ce qui ne l'empêche pas de couler des jours heureux, bouteille ...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

mardi 16 avril

Contenu

DVD - Western

Bandidos

Vengeance MAJ mardi 08 octobre 2013

Note accordée au livre: 3 sur 5


Réédition

Tout public

Prix: 12,9 €

Massimo Dallamano
Bandidos - 1967
Alignan-du-Vent : Artus, septembre 2013
1 DVD VOST/VF Zone 2 ; couleur ; 19 x 14 cm
Coll. "Western européen"

Killer elite

Il y a ce long mouvement de caméra, qui montre un train arrêté sur la voie, et ces morts, tous ces morts. La séquence dure, histoire de bien marquer la mémoire du spectateur. Moment morbide, mais sacré moment de cinéma que ce travelling-là. Du train, il ne reste aucun rescapé. Enfin presque. Richard Martin, tireur d'élite de son état, a été épargné par le chef des pillards, Billy Kane, qui fut jadis son élève. Billy Kane l'a laissé en vie, mais a pris soin de lui coller une balle dans chaque main, afin de ne pas risquer de se retrouver dans sa ligne de mire à l'avenir. Quelques années plus tard, on retrouve Richard Martin sur un chariot, à arpenter les villages, un nouveau tireur à ses côtés. Fini le dandy, Richard Martin a désormais tout d'un soiffard un peu clodo sur les bords. Il s'est laissé aller, Richard, mais il n'a pas oublié ce Billy Kane et s'il roule avec un jeune prodige, c'est dans l'espoir que celui-ci puisse liquider Billy Kane. Le jeunot est bientôt tué, Richard trouve un autre as de la gâchette. Étrangement, le destin de ce garçon est aussi lié au massacre du train et les deux, pour des raisons différentes, ont le même objectif : retrouver Billy Kane... Max Dillman a réalisé un seul western, nous confie Curt Ridel en bonus, mais attention, ce garçon connaît le genre : il a été directeur de la photo pour Sergio Leone et ses dollars. Autant dire qu'il a l'œil et que ça se voit tout au long de ce film. Max Dillman a le sens du cadrage, sait manier une caméra, et on admire l'usage qu'il en fait pour nous conduire sur les chemins de la vengeance. L'intrigue n'offre pas vraiment de surprise, mais les comédiens sont bien dirigés, quelques séquences de fusillades sont particulièrement efficaces, l'humour n'est pas oublié (pas mal, le saloon traversé par la frontière américano-mexicaine), et tout ça fait de ce film une agréable distraction pour tous les amateurs de western (spaghetti).

Bande-annonce en italien :


Bandidos (100 min.) : réalisé par Max Dillman (Massimo Dallamano) sur un scénario de Romano Miglionni, Gianbattista Mussetto et Juan Cobos d'après une histoire de Luis Laso et Juan Cobos. Avec : Terry Jenkins, Enrico Maria Salerno, Ceis Huerta, Marco Guglielmi, Victor Israel, Venantino Venantini, Roberto Messina...
Bonus. Présentation de Curt Ridel (30 min.). Diaporama. Bandes annonces.

Citation

Je ne me défends pas trop mal, tu vois, mais j'ai eu un sacré professeur aussi, et tu sais qui c'était ? Il nous a formés tous les deux, sauf que Martin m'a entraîné pour te tuer

Rédacteur: Jean-Noël Levavasseur lundi 07 octobre 2013
partager : Publier dans Facebook ! | Publier dans
MySpace ! |

Pied de page