Il marchait la nuit

Je n'avais pas la réponse, juste le sentiment alarmant que des changements importants, dont je n'avais pas eu conscience, s'étaient produits pendant que j'écrivais mon dernier livre. Et que j'avais émergé de mon bureau pour découvrir non pas un paysage modifié, mais plutôt une vaste toile qu'on avait tissée autour de moi. J'étais aujourd'hui perdue au milieu, désorientée, dépassée, piégée.
Gilly Macmillan - Pour tout te dire
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Coup de coeur

Éclipse totale
Harry Hole a été exclus de la police, ce qui ne l'empêche pas de couler des jours heureux, bouteille ...
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vendredi 29 mars

Contenu

DVD - Policier

Il marchait la nuit

Braquage/Cambriolage - Urbain - Procédure MAJ mardi 25 juin 2013

Note accordée au livre: 4 sur 5

Grand format
Réédition

Tout public

Prix: 20,99 €

Anthony Mann & Alfred L. Werker
He Walked By Night - 1948
Pamiers : Wild Side, avril 2011
1 DVD VOST Zone 2 ; noir & blanc ; 19 x 14 cm
Coll. "Vintage Classics", 37

Actualités

  • 18/06 Cinéma: Série B et La Dernière rafale - acte II
  • 11/06 Cinéma: Série B et La Dernière rafale
  • 21/08 Cinéma: Le Mystérieux docteur Korvo
  • 06/08 Cinéma: Égéries et série B - acte II
  • 01/08 Cinéma: Égéries et série B
    L'Action Christine* en cette période estivale propose une réponse alléchante à l'absence de soleil. Cette semaine, elle nous a choisi quatre films de série B comme on les aime, dont La Tigresse avec le toujours fantastique en "bad guy" Dan Duryea, et que dire du Balafré, avec l'éblouissante Joan Bennett, et Paul Henried qui joue également dans Casablanca au côté de Humphrey Bogart ? Mais il n'y a pas que ces films de seconde zone (parfois bien mieux réalisés que d'autres de série A avec beaucoup moins de moyens financiers), il y a aussi quatre égéries du cinéma noir, d'aventure et de comédie qui sont à l'honneur avec des réalisateurs tels Nicholas Ray, Rouben Mamoulian, John Ford et Anthony Mann. La thématique proposée n'est pas à proprement parler composée uniquement de films noirs malgré la présence de ces femmes fatales hollywoodiennes, le premier est même une comédie (ce qui se comprend lorsque l'on voit Gene Kelly à la co-réalisation), mais les autres font tous partie de ces mauvais genres, même Prince Vaillant avec tout ce que le technicolor a amené à cette époque aux grands épopées...

    Quatre pépites du film noir : richesse de la série B
    "Pépinière de nouveaux auteurs, terrain d'élection de cinéastes chevronnés, la Série B est indissociable de l'ère des grands studios et d'une forme de cinéma hollywoodien tristement disparu depuis une vingtaine d'années. Méprisée par les incompétents paresseux qui ne voyaient en elle que le refuge d'une bande de cinéastes sans talent, confrontés tout à la fois à des sujets sans intérêt et à des budgets de misère, la Série B était au contraire, pour ceux qui voulaient bien la fréquenter, une succession de surprises... C'est dire que, contrairement à une idée souvent répandue, un film de Série B peut être une véritable œuvre d'auteur, produite avec un soin exceptionnel, le même que celui qui présidait à la fabrication de films plus onéreux. La présence des mêmes techniciens, le fait que les scénaristes travaillaient indifféremment pour des films de Série B ou de Série A et surtout la grande modestie des cinéastes hollywoodiens - y compris les plus célèbres - créaient une perpétuelle osmose au sein du studio, entre ces deux types de films."
    Patrick Brion (extraits de la préface de Série B, de Pascal Mérigeau & Stéphane Bourgoin, éditions Edilig)

    - Je dois tuer (Suddenly), un film de Lewis Allen avec Frank Sinatra.
    - La Tigresse (Too Late For Tears), un film de Byron Haskin avec Lizabeth Scott & Dan Duryea.
    - Le Balafré (Hollow Triumph), un film de Steve Sekely avec Paul Henreid & Joan Bennett.
    - Il marchait la nuit (He Walked By Night), un film de Alfred L.. Werken & Anthony Mann avec Richard Basehart.

    Mercredi 1er août :
    Le Balafré (Hollo Triumph), de Steve Sekely (18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
    Jeudi 2 août :
    Je dois tuer (Suddenly), de Lewis Allen (18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
    Vendredi 3 août :
    La Tigresse (Too Late For Tears), de Byron Haskin (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Samedi 4 août :
    Il marchait la nuit (He Walked By Night), de Alfred L. Werken & Anthony Mann (14 heures, 15 h 30, 17 heures, 18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
    Dimanche 5 août :
    Le Balafré (Hollow Triumph), de Steve Sekely (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Lundi 6 août :
    Je dois tuer (Suddenly), de Lewis Allen (18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
    Mardi 7 août :
    La Tigresse (Too Late For Tears), de Byron Haskin (18 heures, 20 heures & 22 heures).

    Actrices magiques : Gene, Janet, Ida & Cyd
    Gene Tierney, Janet Leigh, Ida Lupino et Cyd Charisse, quatre actrices magique sont à l'honneur à l'Action Christine au mois d'août. Éblouissantes !

    Mercredi 1er août :
    Beau fixe sur New York (It's Always Fair Weather), de Stanley Donen & Gene Kelly (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Jeudi 2 août :
    Les Forbans de la nuit (Night And The City), de Jules Dassin (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Vendredi 3 août :
    L'Appât (The Naked Spur), de Anthony Mann (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Samedi 4 août :
    La Maison dans l'ombre (On Dangerous Ground), de Nicholas Ray (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Dimanche 5 août :
    La Belle de Moscou (Silk Stockins), de Rouben Mamoulian (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Lundi 6 août :
    Prince Vaillant (Prince Valiant), de Henry Hathaway (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Mardi 7 août :
    La Route au tabac (Tobacco Road), de John Ford (18 heures, 20 heures & 22 heures).

    * L'Action Christine
    4, rue Christine
    75006 Paris
    Tél; : 01.43.25.85.78
    contact@actioncinemas.com
    Liens : La Maison dans l'ombre |Je dois tuer |Stéphane Bourgoin |Nicholas Ray |John Ford |Anthony Mann |Lewis Allen |Raoul Walsh

Tueur au visage d'ange

Lorsqu'il abat un policier qui rentrait chez lui intrigué par ses faits et gestes au 5057 State Street, Roy Morgan - l'impénétrable Richard Braveheart au regard de tueur névrosé -, un cambrioleur mythomane et psychopathe, ne se doute pas encore de la traque impitoyable et novatrice dont il va faire l'objet par la police de Los Angeles. Le code 3 est déclenché car on ne tire pas impunément sur un représentant de la loi. Ce film de procédure, tourné en 1948 à quatre mains, use d'entrée d'une voix off qui lui donne une tonalité documentaire. Normal, pour une histoire basée sur un véritable fait divers. D'une forme éminemment classique avec une maîtrise excellente du noir et blanc avec l'éternel conflit entre la lumière et les ombres, Il marchait la nuit est novateur à plus d'un titre. D'une part parce qu'il propose une séance d'identification du tueur originale. Lorsque le tueur aux abois aura changé de mode opératoire sentant l'étau se resserrer autour de lui, et aura délaissé ses petites magouilles électroniques pour multiplier les braquages de commerces de spiritueux, il laissera derrière lui des victimes qui sont autant de témoins. Et, réunies dans une même pièce, elles aideront à réaliser un portrait-robot idéal à l'aide d'éléments du visage dessinés puis projetés sur un mur blanc. La scène est répétitive et chacun y va d'une partie du visage, mais l'effet est saisissant. D'autre part, parce que le tueur s'échappe et s'oriente en utilisant les égouts de Los Angeles cinquante ans avant Terminator II. Une première dans l'histoire du cinéma dans la ville de Los Angeles. L'enquête linéaire occulte les motivations du tueur dont on saura qu'il a fait la guerre - un traumatisme caché ? Nous n'en saurons rien. Cependant, la réalisation parfaite de deux réalisateurs de talent propose des passages impressionnants de réalisme où l'adrénaline monte en même temps que le suspense. Et même si le finale (qui propose des scènes hallucinantes dans les égoûts) se conclut abruptement et sans réponses quant aux motivations de Roy Morgan, Il marchait la nuit est l'un des meilleurs films noirs américains des années 1940 proposé ici dans un excellent master mais sans bonus (comme le veut la collection).

Il marchait la nuit (79 min.) : réalisé par Alfred L. Werker et Anthony Mann sur un scénario de John C. Higgins et Harry Essex d'après une histoire de Crane Wilbur. Avec Richard Baseheart, Scott Brady, Roy Roberts, Whit Bissell, Kenneth Tobey, James Cardwell, Jack Webb...

Citation

- Mettez-moi avec Chuck sur l'affaire.
- D'accord, mais je ne veux pas enterrer de héros. Juste coffrer l'homme qui a tiré sur Rowlins.

Rédacteur: Julien Védrenne dimanche 07 juillet 2013
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