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Au temps pour moi
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Inédit
Tout public
Développement durable intellectuel
Tant va la cruche à l'eau, qu'à la fin elle se casse... C'est vrai quoi... Des fois, la coupe est pleine et quand on peut plus, on peut plus. Au vent pour lui. Mauvais : au vent mauvais. L'assassin disons. Excédé, littéralement. C'est le mot, oui, et dans son sens le plus littéral encore. Encore que... Peut-être pas après tout. Il faut être prudent avec Serge Scotto... Des fois qu'il vous lâcherait Saucisse aux basques... Peut-être faut-il entendre cette exaspération dans un sens autre après tout, celui, disons, d'un état de la langue qui aurait le don d'exaspérer notre homme. C'est ce que finit par se dire Turaive. Le petit s'entend, Herbert Turaive, le neveu à son tonton, tueur à petits gages, ex-Goncourt, enquêteur aussi. Qui vient de dessouder Machinassou, la femme de l'hôtel Sofitel. Affaire close, DSK hilare, sauvé par la maffia, enfin, une maffia très domestique quand on y songe. Celle du tonton, de la maman du neveu et du neveu lui-même. Qui croit rêver tout d'abord, en apprenant qu'à deux portées de fusil à pompe, on vient d'assassiner un auteur de polar. Pourquoi ? Mystère... Et puis un autre et un autre encore... C'est toute la filière du livre qu'on assassine même : auteurs, libraires, demain son lectorat... Turaive est sur les dents. Qui peut bien être ce tueur en série qui s'en prend à la filière méditerranéenne du polar français ? Un écrivain ? Un lecteur ? Un critique ? L'occasion d'en dresser le portrait enjoué, je veux dire, de cette filière méditerranéenne, car c'est toute la communauté polardeuse qui défile du coup dans ce roman absolument pétillant !
Nominations :
Prix marseillais du polar 2013
Citation
Rimbaud somnole sur mes genoux, tandis que je bouquine.