Contenu
Poche
Réédition
Tout public
352 p. ; 19 x 12 cm
ISBN 978-2-84633-168-5
Coll. "Policier XIXe & XXe siècles", 8
Quand des artistes-peintres mènent l'enquête...
Paul Freneuse est un artiste-peintre. Il a acquis, malgré son jeune âge, une bonne renommée. En cette soirée d'hiver, il est installé dans le dernier autobus de la ligne qui va de la Halle aux vins à la place Pigalle. Lorsqu'une dame se présente, le visage masqué par une voilette, le véhicule est complet dans sa partie intérieure. Devant son désarroi, un homme lui cède sa place et s'installe sur l'impériale. Elle prend la place libérée, face à Paul, à côté d'une frêle et jeune femme. Celle-ci s'endort et s'appuie sur elle. Au moment de descendre, elle demande à Paul de prendre sa place pour soutenir la dormeuse. C'est au terminus que le peintre découvre que sa voisine est morte, assassinée presque sous ses yeux. Encore sous le choc, il est interpellé par Binos, un peintre au talent médiocre, mais vrai fêtard, installé sur une terrasse. Suite au récit des événements, celui-ci décide de se transformer en enquêteur. Mais par où commencer quand on ignore l'identité de la victime et le mobile ?
Fortuné du Boisgobey a souvent été comparé, pour ses romans policiers, à Gaboriau. En effet, l'auteur possède l'art de construire une intrigue et de créer des personnages attachants qu'il confronte à des situations difficiles, voire chimériques. Dans le présent roman, il place ses enquêteurs amateurs face à nombre d'inconnues. C'est presque l'enquête impossible. Mais le hasard aidera la justice à triompher. Le Crime de l'omnibus se lit avec beaucoup d'intérêt malgré nombre de digressions dues à la nécessité de "faire des lignes". L'auteur évoque, à travers une intrigue fort bien troussée et charpentée, la vie quotidienne dans Paris, réalise une étude de mœurs passionnante, aborde des problèmes sociaux comme l'immigration des Italiens et livre un véritable témoignage sur cette époque.
Citation
- Un mystère à débrouiller. C'est mon affaire. J'étais né pour être policier, et j'en remonterais aux plus malins agents de la Sûreté.