Le Prix de mon père

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vendredi 19 avril

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Roman - Noir

Le Prix de mon père

Chantage MAJ mardi 12 juin 2012

Note accordée au livre: 4 sur 5

Poche
Inédit

Tout public

Prix: 8,15 €

Willy Uribe
Sé que mi padre decia - 2007
Préface de Carlos Salem
Traduit de l'espagnol par Claude Bleton
Paris : Rivages, juin 2012
192 p. ; 17 x 11 cm
ISBN 978-2-7436-2368-5
Coll. "Noir", 874

Actualités

  • 10/07 Prix littéraire: Sélections GPLP 2012
    Les Grands prix de la littérature policière en sont à leur 64e édition. Si la délibération finale n'est prévue que pour le mardi 25 septembre, le jury n'en a pas moins arrêté ses listes. Alors... Qui pour succéder à D.O.A. et à Dominique Manotti, tous deux primés dans la catégorie "Romans français" pour L'Honorable société (Gallimard, "Série noire"), et à Yishaï Sarid dans la catégorie "Romans étrangers" pour Le Poète de Gaza (Actes sud, "Actes noirs") ? Les lauréats sont à débusquer parmi les huit auteurs français et les seize étrangers de ces sélections de juin. Ce que l'on peut d'ores et déjà dire, c'est que s'agissant des auteurs français, il y a une disparité évidente des éditeurs puisque les huit ouvrages sélectionnés sont issus de huit maisons différentes. Les éditions Rivages tirent leur épingle de ces sélections puisque dans la catégorie "Romans étrangers", elles placent cinq de leurs romans. Une mention spéciale à Moisson rouge-Alvik. Peu de parutions cette année, mais une présence dans les deux sélections. Cela méritait d'être souligné. Il sera sans doute aucun possible fort difficile d'élire le lauréat de la catégorie "Romans étrangers". Storyteller a été fort remarqué mais non encore primé tout au long de cette année. L'ouvrage de Donald Ray Pollock a beaucoup fait parler de lui. Certains des éditions Rivages seront assurément bien placés. "Actes noirs" avec trois titres n'a pas dit son dernier mot. Les autres maisons non plus. Il ne nous reste plus qu'à attendre !

    Sélection "Romans français" :
    - Le Jour du fléau, de Karim Madani (Gallimard, "Série noire") ;
    - Je tue les enfants français dans les jardins, de Marie Neuser (L'Écailler) ;
    - Samedi 14, de Jean-Bernard Pouy (La Branche, "Vendredi 13") ;
    - Des chiffres et des litres, de Rachid Santaki (Moisson rouge-Alvik) ;
    - Un avion sans elle, de Michel Bussi (Presses de la Cité, "Romans Terres de France")
    - Une guerre de génies, de héros et de lâches, de Barouk Salamé (Rivages, "Thriller") ;
    - Les Hamacs de carton, de Colin Niel (Le Rouergue, "Rouergue noir") ;
    - Arab jazz, de Karim Miské (Viviane Hamy, "Chemins nocturnes").

    Sélection "Romans étrangers" :
    - La Tristesse du Samouraï, de Victor del Árbol (Actes sud, "Actes noirs") ;
    - Gangrène, de Julia Latynina (Actes sud, "Actes noirs") ;
    - Je reste roi d'Espagne, de Carlos Salem (Actes sud, "Actes noirs") ;
    - Le Diable, tout le temps, de Donald Ray Pollock (Albin Michel, "Terres d'Amérique") ;
    - Storyteller, de James Siegel (Le Cherche midi) ;
    - Le Champ du potier, d'Andrea Camilleri (Fleuve noir, "Thriller") ;
    - La Mauvaise femme, de Marc Pastor (Jacqueline Chambon, "Roman policier") ;
    - Triple crossing, de Sebastian Rotella (Liana Levi, "Policier") ;
    - De loin on dirait des mouches, de Kike Ferrari (Moisson rouge-Alvik, "Semana negra") ;
    - Question d'éthique, de Bill James (Rivages, "Noir") ;
    - Un voyou argentin, d'Ernesto Mallo (Rivages, "Noir") ;
    - Les Fantômes de Belfast, de Stuart Neville (Rivages, "Thriller") ;
    - Vérité, de Peter Temple (Rivages, "Thriller") ;
    - Le Prix de mon père, de Willy Uribe (Rivages, "Noir") ;
    - Au lieu-dit Noir-Étang, de Thomas H. Cook (Le Seuil, "Policiers") ;
    - Gel nocturne, de Knut Faldbakken (Le Seuil, "Policiers").
    Liens : L'Honorable société |Le Poète de Gaza |Le Jour du fléau |Je tue les enfants français dans les jardins |Un avion sans elle |Une guerre de génies, de héros et de lâches |Les Hamacs de carton |Arab jazz |La Tristesse du Samouraï |Gangrène |Je reste roi d'Espagne |Le Diable, tout le temps |Storyteller |Le Champ du potier |La Mauvaise femme |Un voyou argentin |Les Fantômes de Belfast |Vérité |Au lieu-dit Noir-Étang... |Gel nocturne |Triple Crossing | D.O.A. |Dominique Manotti |Karim Madani |Marie Neuser |Jean-Bernard Pouy |Michel Bussi |Colin Niel |Karim Miské |Carlos Salem |Donald Ray Pollock |Marc Pastor |Bill James |Ernesto Mallo |Stuart Neville |Peter Temple |Willy Uribe |Thomas H. Cook |Knut Faldbakken |Rachid Santaki

  • 22/06 Édition: Parutions de la semaine - 8 juin

À la petite semaine

Ismaël Ochoa, basque, est la honte de son père : il s'est engagé six ans dans la légion espagnole. Mais Ismaël s'en fout, il déteste son père. Ensuite, Ochoa a navigué à vue, ouvrier en Andalousie, camionneur au Mexique où il s'est marié avec Irène, magnifique brune qu'il a ramené en Espagne, mais qu'il a quittée pour le Maroc où il a dealé quelques années, avant de rentrer à Bilbao, police aux fesses, sans un sou en poche. Sans argent, mais avec une idée : faire chanter son ami d'enfance... À bien regarder le parcours d'Ismaël, on ne sent pas le gars capable de mener à bien un projet d'envergure, et cette minable tentative ne devrait pas mieux lui réussir que le reste de sa vie.
Pour savoir tout le bien de ce roman, le mieux est d'en lire l'excellente préface "Un Jim Thompson de Bilbao, et surfeur" qu'a écrite spécialement pour l'édition française le non moins excellent Carlos Salem. Willy Uribe nous offre un roman bien noir, sec et dense qui explore Bilbao – peu représentée dans le noir espagnol traduit en France. Aucun des personnages n'est sympathique, Ochoa pourrait inspirer la pitié s'il n'était pas aussi veule. L'histoire, retorse à souhait, ne manque pas de rebondissements, le tout sur un faux rythme et une exploration du temps passé à ne rien faire. C'est une réussite et comme le dit si bien Salem, "qui lit un roman d'Uribe en réclamera un autre".


On en parle : La Tête en noir n°157

Nominations :
Grand prix de la littérature policière - roman étranger 2012

Citation

Pourquoi de petites décisions, absurdes et insignifiantes en apparence, déterminent-elles les chemins qu'emprunteront nos vies ?

Rédacteur: Christophe Dupuis jeudi 19 décembre 2013
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