Assassin sans visage

Les cantinas, discothèques, maisons de passe bruyantes abondent, de même que les néons rouges, la bière pour dix servie dans un seau rempli de glaçons, les fulgurances de la lumière stroboscopique, qui donnent une apparence intermittente à la rapidité et changent le monde sensible en un univers narcotique.
Sergio González Rodríguez - L'Homme sans tête
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Harry Hole a été exclus de la police, ce qui ne l'empêche pas de couler des jours heureux, bouteille ...
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vendredi 19 avril

Contenu

DVD - Noir

Assassin sans visage

Tueur en série - Procédure MAJ dimanche 27 mai 2012

Note accordée au livre: 4 sur 5

Grand format
Réédition

Tout public

Prix: 10 €

Richard Fleischer
Follow Me Quietly - 1949
Serge Bromberg (présentation)
Paris : Montparnasse, mars 2006
1 DVD VOST Zone 2 ; noir & blanc ; 19 x 14 cm
Coll. "RKO", 74

Actualités

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  • 11/08 Télévision: Cycle "Film noir" au Cinéma de minuit
  • 04/06 Cinéma: Le film noir, Les Incorruptibles et deux coups d'État - acte II
    L'Action Christine* perdure ses bonnes vieilles habitudes avec une deuxième semaine consacrée au cycle "Film noir" qui propose des classiques du genre dont le fameux Macao, de Josef von Sternberg avec un Robert plus Mitchum que jamais. Ne manquez pas également L'Assassin sans visage, de Richard Fleischer qui, en à peine plus d'une heure, vous fera passer par tous les frissons. Les autres films ne dépareillent pas et, s'il fallait en choisir un, eh bien on vous laisserait juge sans aucune hésitation. Le film de la semaine reste celui de Brian De Palma, Les Incorruptibles (rappelez-vous la série avec Eliott Ness en figure légendaire de l'honnêteté et de la probité) avec Kevin Costner et Sean Connery, projeté tous les jours de la semaine. Notons que le jeudi 6 juin à 20 heures a lieu un cycle unique intitulé "Justice, vérité et mémoire" avec le film Calle Santa Fe, de Carmen Castillo dans le cadre du quarantième anniversaire des coups d'État en Uruguay et au Chili. Cette projection sera en réalisation avec la Coordination "40 ans après", et suivie d'un débat en présence de Carmen Castillo. Vous l'aurez compris, c'est là encore une bien belle semaine cinématographique qui s'offre à vous !

    Exclusivité : Les Incorruptibles, de Brian De Palma
    "Les Incorruptibles n'a pas pris la moindre ride et aurait même plutôt tendance à faire partie de ces films dits intemporels, qui ne vieillissent pas mais au contraire, se bonifient encore et encore à mesure que le temps passe. Comme un bon vin, en somme (seule différence, c'est que ce vin-là peut se consommer sans modération !). Si le scénario est bien sûr toujours identique à celui de la série, Brian De Palma s'en éloigne toutefois nettement, conférant à ses Incorruptibles un ton très personnel, très enlevé, très rétro. Un ton qui se rapproche finalement beaucoup de celui d'un bon vieux film noir des années 1930."

    Mercredi 5 juin :
    Les Incorruptibles (The Untouchables), de Brian De Palma (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Jeudi 6 juin :
    Les Incorruptibles (The Untouchables), de Brian De Palma (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Vendredi 7 juin :
    Les Incorruptibles (The Untouchables), de Brian De Palma (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Samedi 8 juin :
    Les Incorruptibles (The Untouchables), de Brian De Palma (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Dimanche 9 juin :
    Les Incorruptibles (The Untouchables), de Brian De Palma (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Lundi 10 juin :
    Les Incorruptibles (The Untouchables), de Brian De Palma (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Mardi 11 juin :
    Les Incorruptibles (The Untouchables), de Brian De Palma (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).

    Festival : Le Film noir
    "Le film noir déborde le cadre policier. Il est l'expression d'une passion, d'une obsession, poussées à leur limite extrême, sur fond de conflits sociaux, politiques, psychologiques. C'est surtout le travail du réalisateur qui en fait un film noir. Les plus grands : Lang, Hitchcock, Ray, Dassin, Mankiewicz, Curtiz, etc., plongent le spectateur dans une ambiance intrigante ou angoissante, sachant, chacun dans son style, créer des images fortement expressives (par le cadre et l'éclairage) et une progression dramatique intense (par le rythme et la précision du montage). Du vrai et grand cinéma."

    Mercredi 5 juin :
    La Dame du lac (Lady in the Lake), de Robert Montgomery (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Jeudi 6 juin :
    Macao, le paradis des mauvais garçons (Macao), de Josef von Sternberg (14 heures, 16 heures & 18 heures).
    Vendredi 7 juin :
    Le Suspect (The Suspect), de Robert Siodmak (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Samedi 8 juin :
    Une femme dangereuse (They Drive by Night), de Raoul Walsh (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Dimanche 9 juin :
    Le Détective (The Détective), de Gordon Douglas (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Lundi 10 juin :
    L'Assassin sans visage (Follow Me Quietly), de Richard Fleischer (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Mardi 11 juinl :
    Bas les masques (Deadline), de Richard Brooks (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).

    * L'Action Christine
    4, rue Christine
    75006 Paris
    Tél; : 01.43.25.85.78
    contact@actioncinemas.com
    Liens : Macao |Josef von Sternberg |Raoul Walsh |Richard Fleischer

  • 03/10 Cinéma: Que fait la police ? au Forum des images
  • 17/07 Cinéma: Film noir et Raoul Walsh à l'Action Christine

Le Juge est l'assassin

"J'ai toujours voulu jeter quelque chose par cette fenêtre. Je ne pensais pas que ce serait moi." Ces propos amers et caustiques sont tenus par McGill, le rédacteur en chef du Morning Standard alors qu'il vient tout juste d'être défenestré par Le Juge, un tueur en série qui étrangle ses victimes les nuits pluvieuses. C'est peut-être la seule anomalie dans un scénario tiré au cordeau, et qui met en scène une jeune et jolie reporter associé à un non moins joli mais bourru inspecteur de police. On se doute que le duo aura raison du tueur, tout comme on se doute qu'il y aura idylle à la fin, mais qu'importe. Nous sommes en 1949, le film réalisé par l'immortel Richard Fleisher (à la fin, à la limite du gâtisme il tournera un Conan le Barbare avec Schwarzy !) propose une intrigue ingénieuse, et un traité de la procédure policière de haute volée. Le tueur en est au début à sa sixième victime. Elles seront vite huit au grand dam de notre inspecteur de service, abattu, désabusé, croulant sous la fatigue. Jusqu'au moment où une idée géniale nait : celle de réunir tous les indices collectés, de faire un portrait-robot pour remplacer les fiches signalétiques, puis, ultime création, un mannequin grandeur nature. Ce mannequin est une pièce essentiel du rouage de Fleisher. À un moment du film, l'inspecteur entamera avec lui un monologue sans se douter que c'est réellement à l'assassin qu'il s'adresse. À partir de ce moment, les flics entreprennent de nouvelles enquêtes de voisinage. Ils ne tarderont pas à découvrir l'identité de cet assassin sans visage. Et ce visage, justement, c'est seulement à la fin qu'il se tournera sur la caméra inquiet au moment même où le tueur se rend compte que sa rue habituellement peuplée d'enfants qui jouent est déserte. Se doutant qu'un piège se referme sur lui, il s'empresse de s'enfuir vers une usine poursuivi par notre inspecteur, et nous offrant ainsi un final digne de la maîtrise de Richard Fleisher dans un film où il nous fait l'étalage de son talent : superbes cadrages, dialogues outrancièrement jouissifs, jeu de l'ombre et de la lumière, clarté citadine qui se confond avec la grisaille de la pluie, gimmicks comiques. Une heure de pur régal.

Extrait de Assassin sans visage. La présentation du mannequin :


Assassin sans visage (60 min.) : réalisé par Richard Fleisher avec William Lundigan, Dorothy Patrick, Jeff Corey...
Bonus. Présentation de Serge Bromberg.

Citation

J'ai connu un type qui coupait la queue des chats. Il n'aimait pas les chats. Le Juge raccourcit la vie des gens. Il n'aime pas les gens, on dirait.

Rédacteur: Julien Védrenne mardi 22 mai 2012
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